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Les fictions offrent de véritables anthropologies du langage, et les romans français ont désormais troqué un imaginaire de la clarté contre un autre savoir des langues ; c'est la conviction développée par Ph. Dufour dans La Pensée romanesque du langage. Il y a deux ans, G. Philippe, dans Le Moment grammatical de la littérature française montrait en d'autres textes, mais avec une semblable confiance dans la capacité des oeuvres à configurer nos modes de connaissance, l'émergence d'un savoir littéraire de la langue.