A l'Université de Paris3-Sorbonne nouvelle, alors que leSnesup appelle à la tenue d'Assemblées générales dans les UFR, deux UFR suivispar des collègues à titre individuel (voir texte infra) ont d'ores et déjà votéla rétention des notes.
L'Assemblée plénière de l'UFR d'Études italiennes etroumaines, réunie le 6 janvier 2009, se réjouit de l'ampleur qu'a prise lemouvement de protestation contre les décrets et réformes émanant du Ministèrede l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Elle a décidé d'une action de rétention administrative des notes qui rejoint unmouvement déjà bien engagé en de nombreux établissements.
Elle appelle à la tenue d'une Assemblée Générale des personnels de l'Universitéde la Sorbonne Nouvelle afin de se prononcer sur les formes d'action permettantde prolonger les perspectives mobilisatrices définies par les différentesmotions votées par les Conseils et les composantes de Paris III.
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Motion votée à l'unanimité.
Appel àl'action.
Les enseignants de l'UFR Etudes ibériques et latino-américaines de l'universitéde la Sorbonne-Nouvelle (Paris III), réunis en Assemblée générale le 6 janvier2009, constatent que le Ministère de l'enseignement supérieur et de larecherche refuse d'entendre l'opposition massive des personnels aux réformes encours : celle portant sur la formation et le recrutement des maîtres del'éducation nationale, et le projet de décret sur les statuts, missions etservices des enseignants-chercheurs.
Ils demandent qu'il soit immédiatement sursis à ces réformes et qu'une vaste etvéritable concertation s'engage au niveau national sur l'ensemble de cesquestions par des Etats généraux de l'enseignement supérieur.
Pour appuyer cette revendication, ils décident à l'unanimité de se joindre aumouvement de rétention administrative des notes jusqu'à nouvel ordre. Ilsappellent l'ensemble de leurs collègues de l'université Paris III et d'ailleursà faire de même. Ils demandent à tous syndicats et instances universitaires desoutenir et relayer cette action.
Rétentionadministrative des notes
Enseignants del'UFR Littérature Générale et comparée, nous exprimons à titre individuel notre soutien à l'appel à la rétentionadministrative des notes de nos collègues des UFR d'études ibériques etd'études italiennes et roumaines, et plus largement au mouvement d'action et deprotestation qui se développe au plan national devant le refus du Ministère dela Recherche et de l'Enseignement supérieur de prendre en compte la vive oppositionde la communauté universitaire à sa politique et en particulier aux réformes encours, portant sur la formation et le recrutement des maîtres de l'éducationnationale, et le projet de décret sur les statuts, missions et services desenseignants-chercheurs.
C'est pourquoipour exprimer notre solidarité avec ce mouvement, tant au plan local etnational, nous décidons de ne pas communiquer nos notes de premier semestre àl'administration et de les adresser à la Présidence de notre Université et au Ministèrede la Recherche et de l'Enseignement supérieur.
Nous invitonsnos collègues à rejoindre ce mouvement à titre collectif ou individuel etappelons à une Assemblée générale des personnels de Paris3.
Christine Baron, maîtrede conférences
Carole Matheron,maître de conférences
Sophie Rabau, maîtrede conférences
Tumba ShangoLokoho, maître de conférences, Directeur Adjoint de l'UFR.