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De la Nouvelle-France aux francophonies plurielles : Montréal au carrefour des mondes

De la Nouvelle-France aux francophonies plurielles : Montréal au carrefour des mondes

Publié le par Florian Pennanech (Source : Sébastien Côté)

Au coeur, à l'origine et à la proue de la reconnaissance du français dans ses pluralités postcoloniales et identitaires, le Québec est maintenant à la tête de la Fédération Internationale de la Francophonie et y propose, par réformes et participation, des modèles qui transforment un héritage des plus divers en réinvention de soi. Ce dynamisme frondeur soulève certaines questions. Quel est, dans ce nouvel ordre francophone, le statut des colonies délaissées bien avant « les soleils des indépendances » du milieu du 20e siècle et dont l'attitude de vassalité vis-à-vis de la France s'est depuis longtemps éteinte ? Comment s'articulent en terre d'Amérique les disparités régionales et les histoires nationales entrecroisées, voire concurrentes, qu'elles soient politiques, sociales, littéraires ou culturelles ? La défense de la langue française (peu importe sa variété) et de ses productions est‐elle forcément un combat pour la pluralité ? Bref, peut‐on faire l'économie de l'histoire de la Nouvelle-France et de ses conséquences pour cartographier la francophonie actuelle ?

En confrontant francophonies, marginalités, centralismes, mémoires, oublis et pétitions, nous tenterons de définir à Montréal l'idéale croisée des langues françaises de toutes couleurs et tous héritages au sein des oeuvres et institutions du Canada et d'ailleurs en Amérique, depuis les premières années de la colonisation française, point nodal de production discursive, jusqu'à aujourd'hui. Incidemment, premières nations et explorateurs, colons et missionnaires, administrateurs métropolitains et créoles de tout crin (au sens ancien et moderne), populations métisses et immigrées entrent en dialogue au coeur de Montréal, lieu historique de toutes les confluences qui représente à la fois l'émancipation, la résistance, l'ouverture et la volonté d'un décentrage géographique et linguistique amorcé dès le 17e siècle.

En proposant cet atelier, nous voulons saluer l'exceptionnelle tenue du Congrès des sciences humaines à Montréal (Université Concordia, du 28 au 31 mai 2010) et ouvrir un débat sur ce symbole.

Sébastien Côté – Sebastien_Cote@carleton.ca

Université Carleton

Hélène Cazes – hcazes@uvic.ca

Université de Victoria

Résumé de la procédure pour soumettre une proposition (procédure complète et formulaire sur www.apfucc.net, Congrès 2010):

1. Envoyez quatre copies anonymes et deux identifiées de votre proposition avant le 14 décembre 2009 (le cachet de la poste faisant foi) à Gaëtan Fleuriau Chateau 15, rue FAIRBAIRN Ottawa, Ontario K1S 1T2

2. Envoyez une copie de votre proposition par courriel aux responsables de l'atelier.

3. Envoyez un résumé de cent mots, le titre de la communication et l'intitulé de l'atelier à la Présidente de l'APFUCC par courriel – hcazes@uvic.ca