Essai
Nouvelle parution
D. Vander Gucht, Ce que regarder veut dire

D. Vander Gucht, Ce que regarder veut dire

Publié le par Université de Lausanne

Ce que regarder veut dire
Daniel Vander Gucht

Date de parution : 07/10/2016 Editeur : Impressions nouvelles (Les) Collection : Réflexions faites ISBN : 978-2-87449-425-3 EAN : 9782874494253 Présentation : Broché Nb. de pages : 192 p.

 

La sociologie visuelle connaît depuis quelques années un regain d’intérêt au sein de la communauté sociologique tandis que les documentaires de Robert Flaherty, de Jean Rouch, de Raymond Depardon ou de Frederick Wiseman, les films de Dziga Vertov, de William Klein, de Jacques Tati ou de Ken Loach ou encore les photos d’August Sanders, de Walker Evans, de Nan Goldin ou de Martin Parr font désormais partie intégrante de la culture sociologique. Il serait donc regrettable qu’ils échappent à la formation en sociologie à l’université sous prétexte qu’il s’agit là de cinéma ou de photographie, d’autant que la photographie et la vidéo sont des outils dont le chercheur doit se saisir pour apprendre à voir la réalité sociale de manière non naïve et comprendre ce que regarder veut dire.

C’est en partie à quoi s’emploie cet ouvrage qui se présente autant comme un plaidoyer pour l’usage étendu de l’image en sociologie que comme un manuel destiné à s’exercer à la sociologie visuelle en développant des compétences propres au « regard sociologique ».

La sociologie visuelle s’avère à cet égard un merveilleux instrument d’investigation sociologique qui se double d’une pédagogie du regard.

Lire un extrait…

*

Daniel Vander Gucht, docteur en sociologie, est chef de travaux à l’Université libre de Bruxelles. Il dirige le groupe de recherche en sociologie de l’art et de la culture (GRESAC) ainsi que la Revue de l’Institut de sociologie. Il est également responsable des éditions La Lettre volée. Il a dirigé un grand nombre d’ouvrages collectifs, dont Art et société (Les Éperonniers, 1989), La Mise en scène de l’art contemporain (Les Éperonniers, 1990, avec Nathalie Heinich et André Ducret) et Le Paysage à la croisée des regards (La Lettre volée, 2006, avec Frédéric Varone). Il est par ailleurs l’auteur de L’Art contemporain au miroir du musée (La Lettre volée, 1999) ; Art et politique (Labor, 2004) ; La Jalousie débarbouillée (Labor, 2005) ; Ecce homo touristicus (Labor, 2006) et L’An passé à Jérusalem (La Lettre volée, 2009).

 

Sommaire :

Introduction :

État des lieux : la sociologie visuelle en question

1. Le sociologue et ses images

1.1. Statut et rôle de l’image en sociologie

1.2. Le regard sociologique (observer, décrire, témoigner et (dé)montrer)

1.3. La pensée visuelle (schémas, modèles, documents et enquêtes)

1.4. Sociologie de l’image et sociologie visuelle

2. Pour un usage expérimental et heuristique de la photographie en sociologie

2.1. La photographie sociale

2.2. Le reportage photographique

2.3. La photographie sociologique

2.4. Les usages de la photographie en sociologie

3. La sociologie par le cinéma

3.1. Le documentaire sociologique

3.2. Fiction sociologique et films à thèse

3.3. Le cinéma sociologique comme genre cinématographique

3.4. Quelques principes du film sociologique comme genre sociologique

4. La sociologie visuelle comme méthode d’investigation

4.1. La sociologie visuelle : technique, méthode ou genre ?

4.2. Questions de méthode : pour de nouvelles règles de la méthode

4.3. L’enseignement de la sociologie visuelle : formation et pratique

4.4. Programme de recherche pour la sociologie visuelle

Conclusion :

État de l’art : vers l’institutionnalisation de la sociologie visuelle

 

*

On peut lire sur nonfiction.fr un article sur cet ouvrage :

"Des yeux pour voir", par C. Ruby.