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D’une « littérature qui se fait » à une littérature qui se meurt ?

D’une « littérature qui se fait » à une littérature qui se meurt ?

Publié le par Marc Escola (Source : Marie-Hélène Constant)

Colloque « D’une " littérature qui se fait " à une littérature qui se meurt ? Lectures et récits de la culture québécoise contemporaine »

les 2 et 3 octobre prochains au Carrefour des arts et sciences de l'Université de Montréal.

Table ronde, intitulée « La question des générations dans la pensée de la littérature contemporaine » : le 3 octobre à 18h à la librairie Le Port de tête (262 avenue Mont-Royal Est, Montréal).

 

Présentation:

Le discours sur la mort de la littérature est à la mode. Prophétisé, étudié, abondamment

commenté dans des études françaises et nord-américaines1, il traverse un grand nombre de textes contemporains. Il serait même, selon Alexandre Gefen, « un objet polémique communément partageable – si ce n’est un véritable genre critique2 ». Dans le cadre de ce colloque, nous nous proposons de réfléchir à l’implication – surfaite ou non – du discours sur la mort de la littérature dans les différents récits qui accompagnent la littérature et la culture québécoises contemporaines. Plus de vingt ans après la parution de L’écologie du réel de Pierre Nepveu, la littérature québécoise est-elle toujours animée par « [le] paradoxe d’une auto-mutilation qui se voudrait une guérison et une façon de renaître » ? La déshérence, le désenchantement, le syndrome de la perte, si souvent invoqués par la critique littéraire québécoise, sont-ils indissociables de la tradition littéraire locale ou font-ils plutôt partie de la culture contemporaine, marquée par le syndrome de l’après ? En d’autres mots, n’y aurait-il pas lieu d’interroger les discours sur la négativité de la littérature québécoise à l’aune de mouvances esthétiques et idéologiques plus récentes, qu’il s’agisse du retour du politique dans les revues culturelles (Liberté, Nouveau Projet, Spirale), de la création d’espaces de réflexion et de création dans les médias socionumériques, de la fondation de nouvelles maisons d’édition et de collections d’essais ?

 

Programme:

Carrefour des arts et des sciences, Université de Montréal

Salle : C-1017-2

2 et 3 octobre 2014

 

La table ronde du 3 octobre se tiendra à la librairie Le Port de tête (262, avenue du Mont-Royal 

Est)

2 octobre

 

9 h 30 :           Accueil et mot de bienvenue.

 

10 h :               Conférencier invité : Pierre Nepveu, Périphéries: la littérature québécoise hors d'elle-même

 

 

11 h 15 :         Autour de la revue Liberté : récits et communauté

                       Présidente de séance : Rachel Denise Nadon

Alice Daigle-Roy (Université de Montréal), Le retour du politique àLiberté : un parti pris pour une « littérature qui se fait »?

 

Élisabeth Nardout-Lafarge (Université de Montréal), Pensées de la littérature québécoise dans le dossier « 1959-2009 » de Liberté(no 286, décembre 2009)

 

12 h 15 :         Dîner (CRILCQ, local C-8141)

 

14 h :              La littérature québécoise après tout?

                       Président de séance : Michel Lacroix (UQAM)

Anne Caumartin (Collège militaire royal de Saint-Jean/Kingston), Marcher sur l’eau et se mouiller

 

Jonathan Livernois (Université Laval), L'hypothèse d'une littérature préquébécoise

 

 

15 h 15 :         Nouveaux espaces de la vie littéraire et culturelle

                       Président de séance : Gilles Dupuis (Université de Montréal)

 

Jérémi Coutu-Perrault (Université de Montréal), La vie littéraire contemporaine : l’écriture décloisonnée de Mathieu Arsenault

 

Martine-Emmanuelle Lapointe (Université de Montréal), Lecteurs cherchent écrivain. Portraits de la littérature québécoise contemporaine dans le blog Littéraires après tout

 

 

16 h 30 :         Clôture de la journée et vin d’honneur (CRILCQ, local C-8141)

 

           

3 octobre

 

9 h 45 :           Accueil

 

10 h :              (Re)créations d’une littérature et d’une culture québécoises

                       Présidente de séance : Martine-Emmanuelle Lapointe (Université de Montréal)

Valérie Lebrun (Université du Québec à Montréal), Trahir Antigone : portrait de la littérature québécoise en féministe

 

Thomas Mainguy (Université du Québec à Montréal), Une tradition (de lecture) à inventer

 

Rachel Nadon (Université de Montréal), « Nous former les uns les autres » : éthique et enjeux du collectif dans Nouveau projet

 

12 h 15 :         Dîner (CRILCQ, local C-8141)

 

14 h :              Mélancolie et destruction du texte

Président de séance : Jean-Benoît Cormier-Landry (Université de Montréal)

                       Hervé Guay (Université du Québec à Trois-Rivières), La fin du texte dramatique

 

Marie-Hélène Constant (Université de Montréal), Fonctions de la mélancolie dans quelques essais québécois contemporains : lieu de rencontre des stratégies de relecture (féminisme, postcolonialisme, migrance)

 

 

15 h 15 :         Mot de clôture.

 

18 h-19 h30 :  Table ronde : La question des générations dans la pensée de la littérature contemporaine                      

Animation : Anne Caumartin

 

Invité.e.s :

                        Marie-Andrée Bergeron, Michel Biron, Jacques Godbout, Julien Lefort-Favreau