Référence bibliographique : Cygne noir, revue d'exploration sémiotique, n° 5, 2017, « Sémiotique et écologie », Revue Cygne noir, 2017.
Parution du 5e numéro du Cygne noir sur le thème « Sémiotique et écologie »
Argument
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis qu’Ernst Haeckel a proposé, le premier, le terme d’écologie pour nommer « la science des relations des organismes avec le monde environnant, c’est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d’existence ». Peut-on, aujourd’hui, prendre la pleine mesure de cet énoncé et s’aviser d’analyser de manière critique les implications de l’interdépendance des organismes à leur milieu par les moyens que met à notre disposition la sémiotique? L’écologie sémiotique doit pouvoir rendre compte non plus seulement de « la vie des signes au sein de la vie sociale » (Saussure), mais aussi bien des interactions naturelles en ce monde « perfusé de signes, sinon composé exclusivement de signes » (Peirce). Ce numéro vise à promouvoir l'étude des relations signifiantes prenant place entre les agents sémiotiques et leur milieu, ainsi que toute recherche développant une compréhension des implications particulières d'une pensée écologique du signe.
Contenu
Dossier
Sémiotique et écologie : une alliance naturelle
Simon LEVESQUE & Emmanuelle CACCAMO
Écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature
Gabriel VIGNOLA
Timo MARAN
Christina CALLICOTT
Simon LEVESQUE
Gabriel PAYANT
Varia
La sémiosphère de la mémoire individuelle : un modèle sémiotique et intermédial
Emmanuelle CACCAMO
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Comité de publication
Emmanuelle Caccamo
Simon Levesque
Comité scientifique
Thomas-Bernard Kenniff (UQAM)
Rémy Besson (U. de Montréal)
Per Aage Brandt (Case Western Reserve University)
Sinisha Brdar (UQAM)
Lucile Crémier (UQAM)
Louis Hamelin (UQAM)
Mahdi Khelfaoui (UQAM)
Eleni Mitropolou (U. de Limoges)