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Cultures au Maghreb. Représentations et interactions

Cultures au Maghreb. Représentations et interactions

Publié le par Florian Pennanech (Source : Aït Rami Mohammed)

 

             

   Appel à communication

Le Laboratoire d’Etudes et de Recherches sur l’Interculturel (LERIC/URAC 57) organise un colloque international sous le thème :

« Cultures au Maghreb.

                  Représentations et interactions »

 

les 24-25 avril 2014 à la Faculté des Lettres et des Sciences  Humaines, Université Chouaïb Doukkali, El Jadida, Maroc

 

 

Argumentaire :

 

Chercheurs et universitaires sont appelés, périodiquement, à interroger certains aspects de leur environnement social, politique, économique et culturel. C’est le cas de nos jours où, face à une Méditerranée en ébullition et à une mondialisation galopante, chercheurs maghrébins et penseurs de divers horizons reconsidèrent le Maghreb, chacun selon ses convictions, sa sensibilité et ses centres d’intérêt, tout comme l’ont fait leurs prédécesseurs notamment dans les années soixante-dix et quatre-vingt.

Sauf que le contexte de cette époque-là imposait aux intellectuels du moment des problématiques spécifiques. Il y avait urgence de clarifier les rapports avec l’ex colonisateur, de réclamer sa différence en se (re)construisant une identité propre. Tous les écrits de cette période attestent de cet état d’esprit inspiré en partie par Franz fanon, Sartre et les tenants des discours marxisant.

Qu’en est-il de nos jours ? Ces mêmes préoccupations continuent-elles de mobiliser les esprits ? Y a-t-il ouverture sur d’autres questionnements ? S’occupe-t-on davantage du local, laissant au régional le temps de mûrir et de s’imposer de lui-même ?  L’universel, au contraire, constitue-t-il un « horizon de pensée » pour les Maghrébins ? Pour répondre à ces interrogations et à d’autres encore, il n’y a pas mieux que de faire l’état des lieux de ce

 

Maghreb des cultures : ses limites, ses points de répulsion, ses lieux d’attraction et de fascination, ses interpénétrations… et pour y accéder, il est indispensable de décrire et d’analyser les cultures qui le façonnent en tant qu’entité spécifique… Il va sans dire que l’idée du Maghreb n’est vivable et ne peut être viable que grâce à cette sève qui coule dans ses veines malgré les contingences politiques et les contraintes socioéconomiques endo et exogènes. 

D’un pays à l’autre, d’une région à l’autre, l’observateur ne peut que s’étonner de la richesse et de la pluralité des cultures maghrébines. Les peuples sont dépositaires d’un fond commun pluriel : amazigh, hébraïque, grec, romain, arabe, andalou, ottoman, français, etc., mais chaque communauté en use selon son génie propre. L’art de vivre citadin, (surtout celui des villes impériales et/ou spirituelles : Kairouan, Tlemcen, Fès…) est souvent millénaire. Il y va de l’architecture, de l’aménagement de l’espace et de l’art culinaire, en passant par l’habillement, les chants, les danses, les contes, les rituels, les cérémonies… Le mode de vie sahraoui, celui des campagnes et des montagnes n’ont rien à envier à l’art de vivre dans les cités urbaines.  Là où l’on va, on est frappé par des invariants culturels à base religieuse et/ou païennes et par des variantes dues aux contextes historiques, géographiques, climatiques, politiques, économiques et linguistiques. Ce sont justement ces variétés de normes, de croyances, d'institutions et d'artefacts qui constituent le nerf vivace des sociétés maghrébines qui méritent qu’on s’y arrête.

L’objectif de ce colloque est donc d’interroger, dans une vision comparatiste et pluridisciplinaire, ces multiples manifestations intra, inter et transculturelles qui configurent le Maghreb profond. Il s’agit d'identifier ce autour de quoi peuvent se rencontrer culturellement des Maghrébins et se reconnaître en tant que tels. Décrire les manifestations et les brassages culturels d’aujourd’hui et préfigurer ce que sera le Maghreb de demain en matière de culture, cela ne peut qu’aider à une meilleure intégration de la région dans la sphère méditerranéenne et, partant, universelle.

Y’a-t-il altération ou renforcement (voire endurcissement) des repères culturels dits maghrébins ? Les sociétés maghrébines sont-elles dissociées de leurs cultures propres ou bien vivent-elles l’avènement d’une déconstruction de toutes les normes, valeurs et croyances et par voie de conséquence une (re)construction hésitante, éprouvante, progressive d’une vaste aire culturelle maghrébo-méditerranéenne ? Enfin est-il pertinent, de nos jours, de parler de maghrébinité culturelle face au déferlement inexorable du « prêt à penser »…? Pour tenter de répondre à ces questions ou à certaines d'entre elles, sont proposés, à titre indicatif, les axes suivants :

 Langues en usage et en contact

Traditions orales

Rites et cérémonies

Musiques, danses, chorégraphie…

Arts culinaires et gastronomiques

Littératures et productions paralittéraires

Arts plastiques

Arts visuels

Architectures

 

 

Comité scientifique :

Hédia AbdelKéfi (Université de Tunis Al Manar,Tunisie), Mohammed Aït Rami (Université Chouaïb Doukkali, Maroc), Abderrahmane Ajbour (Université Chouaïb Doukkali, Maroc), Jacqueline Bacha (Université de Jendouba, Tunisie), Kacem Basfao (Université Hassan II, Maroc), Tahar Bekri (Université de Paris X, France), Mustapha Bencheikh (Université Ibn Tofail, Maroc), Mohammed Benjelloun (Université Chouaïb Doukkali, Maroc) , Lhoussaine Boudhouh (Université Chouaïb Doukkali, Maroc), Ridha Bourkhis (Université de Sousse, Tunisie), Claude Cortier (Université Lyon 2, France), Abellali Hanini (Université Chouaïb Doukkali, Maroc), Latifa Kadi (Université Annaba, Algérie), Samia Kassab Charfi (Université de Tunis, Tunisie), Fouad Laroui (Université d’Amsterdam, Pays-Bas), R’kia Laroui (Université du Québec à Rimouski), Brigitte Lepez, Abdelouahed Mabrour (Université Chouaïb Doukkali, Maroc), Laïla Messoudi (Université Ibn Tofail, Maroc), Khalil Mgharfaoui (Université Chouaïb Doukkali, Maroc), Najlae Nejjar (Université Chouaïb Doukkali, Maroc), Marc Quaghebeur (Archives et Musées de la Littérature, Belgique), Ouidad Tebbaa, Alfonso de Toro (Université de Leipzig, Allemagne), Khalid Zekri, (Université Moulay Ismaïl, Maroc).

 

 

Comité d’organisation :

 

les membres du Laboratoire (LERIC)


 

 

 

Calendrier :

 

- 18 octobre 2013 : date limite de soumission des propositions,

- 29 novembre 2013 : réponse aux contributeurs :

-28 mars 2014. : remise des communications en vue de la publication des Actes du Colloque.

 

Frais d’inscription :

 

70 euros pour les participants

40 euros pour les doctorants.

 

Les frais d’inscription couvrent :

 

  • La réception d’ouverture,
  • Les repas de midi des deux journées du colloque, l
  • Les pauses café,
  • La documentation,
  • Le transport aller-retour hôtel/Faculté
  • La publication des communications retenues par le comité scientifique du colloque

 

 

Merci d’envoyer la fiche ci-dessous dûment remplie à l’adresse suivante (*) :

 

 

aitramimoh@gmail.com

 

(*)Le site du colloque est en cours de réalisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fiche de participation au colloque international

Cultures au Maghreb

Représentations et interactions

 

Nom et prénom :

Grade :

Institution :

Adresse électronique :

 

Intitulé de la communication :

 

Résumé (1500 caractères environ) :

 

Mots-clés :

 

 

Bibliographie succincte :

 

 

Notice bio-bibliographique :