Revue
Nouvelle parution
Creliana n°3, Portes et fenêtres

Creliana n°3, Portes et fenêtres

Publié le par Camille Esmein (Source : Nathan Heissler)

Creliana n°3, Portes et fenêtres. Creliana est une revue annuelle où se trouvent recueillis les travaux collectifs réalisés par les chercheurs du C.R.E.L. et des centres de recherche partenaires. Chaque numéro est entièrement consacré à un thème clef de la création artistique et littéraire en Europe. La revue existe sous deux formes : papier et CD-Rom http://www.crel.uha.fr/.

De la Sublime Porte aux mille sabords : afin de poursuivre leur réflexion sur l'espace littéraire, les chercheurs du CREL ont entrepris d'observer des portes et des fenêtres, comme autant de lieux de passage, qui organisent l'espace référentiel et se chargent de valeurs symboliques. En ouvrant ce volume, le lecteur pénétrera dans l'univers de Dante et Racine, de Georges Simenon et Paul Auster, Alain Fournier et Swift, mais aussi Philippe Jaccottet, Jules Verne, Marlen Haushofer, Christa Wolf et Italo Svevo. Promontoire de l'observation réaliste, qui, par jeux d'opacité et de transparence, fondent un dialectique du dedans et du dehors subtile ou brutale, les portes et les fenêtres des textes étudiés permettent l'envol de la rêverie, manifestent l'enfermement ou l'inaccessibilité, et nous parlent toujours de littérature. (D. Meyer-Bolzinger)

Table des matières : Ouverture de Dominique Meyer-Bolzinger (en guise d'avant-propos).

Luigi de Poli : Quand les poètes sont mis à la porte
Mariette Cuénin-Liber : Portes et espaces chez Racine
Anne Badry : Cinquante-neuf portes et fenêtres : voyage sur les traces de Gulliver
Eric Lysoe : La fenêtre fantastique entre réalité et magie
George-Frédéric Manche : Meurtre dans un jardin secret : La Coscienza di Zeno
Yves de Roux : Et caetera ou l'espagnolette

Dominique Meyer-Bolzinger : Le comissaire à la fenêtre ou l'étrange destin d'un topos réaliste dans la littérature policière
Déborah Heissler : Miroir et matière de seuil [dans Paysages avec figures absentes de Philippe Jaccottet].
Martine Schnell : La symbolique romantique de la fenêtre dans Aucun lieu. Nulle part de Christa Wolf
Régine Battiston-Zuliani : La Porte dérobée (Die Tapetentür) ou la limite dans l'oeuvre de Marlen Haushofer,
Jeanne Bem : De La Barbe bleue à Paul Auster : pour une symbolique raisonnée des portes et des fenêtres
Isabelle Knor : Le Liftier