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Creation et Réalité d'Expression Française: Droits de l'Homme et les 400 ans du Quebec

Creation et Réalité d'Expression Française: Droits de l'Homme et les 400 ans du Quebec

Publié le par Alexandre Gefen (Source : hughes St. Fort)

  Appel à communications

 

La Société des Professeurs Français et Francophones d’Amérique (SPFFA) et l’Association culturelle francophone de l’ONU (ACF)  annoncent leur Journée Internationale Francophone à l’occasion de la visite aux Nations Unies de son Excellence Abdou Diouf, Secrétaire Général de l’Organisation de la Francophonie :

 

                            « Création et Réalité d’Expression Française,

                            Droits de l’Homme et les 400 ans du Québec. »

 

La Journée Internationale Francophone de la SPFFA et de l’ACF : « Création et Réalité d’Expression Française, Droits de l’Homme et les 400 ans du Québec » se déroulera le 28 mars 2008 à l’ONU, à New York.

 

La Société des Professeurs Français et Francophones d’Amérique et l’Association culturelle francophone invitent les professeurs, chercheurs et diverses personnalités intéressées à soumettre avant le 10 février 2008 des propositions de communication pour la Journée Internationale Francophone à l’occasion de la visite aux Nations Unies de son Excellence Abdou Diouf, Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie au sein des Nations Unies à la fin du mois de mars 2008.

Pour l’instant, les sessions retenues sont les suivantes, mais il y aura certainement d’autres sessions additionnelles :

 

I. Droits de l’Homme

-Droits de l’Homme et liberté

-Droits de l’Homme et justice

-Démocratie et paix

-Démocratie et progrès

 

II. Il y a 400 ans, en 1608, les premiers colons français s’établissaient à Québec. Très rapidement, la langue française supplanta les patois et devint la langue commune du Canada, bien avant que ce ne soit le cas dans la mère-patrie. Aujourd’hui, le Québec est la seule province unilingue française du Canada et il compte plus de locuteurs de langue maternelle française que la Belgique et la Suisse réunies. Le français qu’on y parle est une langue moderne, avec ses caractéristiques régionales, bien sûr, mais parfaitement en mesure de participer à la francophonie internationale.

 

Dans la société de l’information du XXIe siècle, la langue tirera sa force « de son dynamisme économique, de sa capacité de produire et de contribuer à la richesse collective. » (p.448)[1]. Le français, langue-culture, sera aussi une langue-outil, capable de concurrencer les autres langues, dans les lieux et les domaines où elles prennent de l’expansion. La fonction identitaire du français devra s’allier à une fonction utilitaire, plus propre à attirer le locuteur d’une autre langue, et plus particulièrement dans des contextes comme celui du Québec qui doit compter sur l’immigration pour assurer son développement.

 

Dans l’ensemble de la francophonie, comme au Québec, il demeure une grande interrogation. Quelles sont les conditions qui favoriseraient l’expansion du français et le maintien de sa place dans le groupe des grandes langues internationales ? Quelques pistes de réflexions peuvent être proposées.

 

-L’idée très répandue que le français est une langue difficile incite-t-elle à son

 apprentissage, ou n’encourage-t-elle pas, au contraire, l’étude de langues concur-

 rentes réputées plus faciles ? 

-Ne vaudrait-il pas mieux mettre en valeur le fonds commun que partagent toutes

 les variétés de français plutôt que d’insister sur les différences ?

-L’apparition de régionalismes, de néologismes, de formes syntaxiques nouvelles et

 les emprunts à d’autres langues sont-ils signes de vitalité de la langue française ou, au contraire, indices de sa mort imminente ?

-L’enseignement de la langue française doit-il prendre en compte la variation et

 comment ?

-Comment l’enseignement du français peut-il mieux s’ajuster aux récents dévelop-

 pements technologiques de même qu’aux motivations peut-être nouvelles des élèves

 des cours de français (tourisme, commerce international, travail à l’étranger, etc.) ?

-Les distinctions entre littérature française et littératures francophones ont-elles

 toujours leur pertinence dans le contexte actuel de mondialisation et de concur-

 rence avec d’autres langues ?

-Les institutions politiques, les problèmes sociaux et économiques dans la littérature

 québécoise.

-La Francophonie

-Le dialogue des cultures et la mondialisation

-Le Québec vu de France et des États-unis

-Les voix plurielles du Québec

 

III. L’Europe à l’heure des 27.

IV. Écritures francophones. Trois sessions portant sur les thèmes éventuels suivants :

·        La force de la diaspora

·        Place du petit peuple parmi les cultures francophones

·        Voix marginalisées francophones

·        L’idée d’un « Canon » francophone ?

·        Littérature et cinéma francophones

 

V. Écritures et représentations féminines

VI. Enseignement et Technologie

  • Emplois pratiques de la technologie dans la salle de classe, au labo, à la maison.
  • La technologie répond-elle à notre attente ?

 

VII. Les relations culturelles entre l’Amérique et le monde francophone

 

VIII. Études diverses sur les œuvres des 16ème, 17ème, 18ème, 19ème, 20ème et 21ème siècles.

 

Présentées en français, toutes les interventions devront s’insérer dans une des rubriques énumérées ci-dessus. Le nombre des participants par session peut être limité.

 

Les projets de communication (comprenant le titre, l’indication de la session à laquelle l’intervenant/l’intervenante souhaite intervenir et un résumé d’environ 250 mots sur double interligne, caractères Times New Roman, 12 points) accompagnés d’une courte notice biographique du candidat ou de la candidate sans oublier son adresse électronique et postale avec son numéro de téléphone doivent être soumis au comité d’organisation du colloque 2008 à l’adresse suivante :

              Comité d’organisation de la Journée Internationale Francophone

                                                    FDR Station

                                                    PO Box 6026

                                         New York, NY 10150-6026

 

Ou par courrier électronique à l’une ou l’autre des deux adresses suivantes : hugo274@aol.com pour les membres ou les sympathisants de la SPFFA ou calvi@un.org pour les membres ou les sympathisants de l’ACF.

 

Toute demande d’information supplémentaire pourra être également envoyée à la même adresse. Les intervenants peuvent ou ne pas être membres de la SPFFA ou de l’ACF au moment où ils soumettent leur projet à l’examen du Comité d’organisation de la Journée Internationale Francophone 2008. La décision finale du Comité sur les propositions soumises sera communiquée aux candidates et candidats au plus tard le 20 février 2008. Les communications qui seront présentées à la Journée Internationale feront l’objet d’une sélection-évaluation qui déterminera la possibilité d’une publication ultérieure dans un numéro spécial de Nouvelles Francographies, la revue annuelle de la SPFFA qui devrait paraître à l’automne 2008 ou l’hiver 2009. Il est donc demandé aux intervenants de nous envoyer la version écrite et définitive de leurs communications par voie électronique au plus tard le 31 mai 2008.    


[1] Le français au Québec. 400 ans d’histoire et de vie. Conseil supérieur de la langue française. Dir. : Michel Plourde, Fides, Montréal, 2003, 516 pages.