Collectif
Nouvelle parution
Correspondance Alexandre Vialatte — Henri Pourrat : Les Temps noirs II ((janvier 1943-décembre 1946)

Correspondance Alexandre Vialatte — Henri Pourrat : Les Temps noirs II ((janvier 1943-décembre 1946)

Publié le par Nicolas Geneix

Correspondance Alexandre Vialatte — Henri Pourrat : Les Temps noirs II ((janvier 1943-décembre 1946)

Sous la direction de Dany Hadjadj.

Clermont-Ferrand : Presses Universitaires Blaise Pascal, 2015.

442 p.

EAN 9782845166899

25,00 EUR

Présentation de l'éditeur :

Les Presses Universitaires Blaise Pascal poursuivent la publication de la Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, ensemble épistolaire inédit échangé entre Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959), de 1916 à 1959.
Les lettres de 1943 à 1945 permettent de préciser les relations encore mal connues entre Pourrat et le Régime de Vichy au moment où l’Occupation se radicalise. Toujours fidèle à Pétain, entretenant de bonnes relations avec l’entourage du « chef français », Pourrat accomplit avec exactitude sa tâche de subdélégué du Secours National pour la région d’Ambert, un travail de terrain qui le conduit à voir de près certains événements de la Résistance (Affaire d’Arlanc, etc.) puis de l’Épuration. Certes les lettres ne fournissent que des indices souvent discrets, mais l’appareil critique important qui les éclaire fournit une véritable base de données pour l’histoire du Livradois-Forez.
Les lettres de 1945-1946, quant à elles, permettent de suivre le périple de Vialatte, « correspondant de guerre » envoyé par le journal L’Époque en Allemagne pour couvrir les procès de Lunebourg (jugement des criminels nazis du camp de Bergen-Belsen), puis de Hambourg.
À l’intérêt que présentent les lettres pour l’histoire d’une époque complexe et trouble, s’ajoute l’intérêt littéraire de celles-ci. Pourrat continue à se consacrer avec constance à l’écriture, resserrant son inspiration autour de trois domaines majeurs : l’Auvergne, la tradition et les contes ainsi que l’inspiration chrétienne avec La Bienheureuse Passion. Vialatte pour sa part hésite entre journalisme et littérature, la seule voie que Pourrat, mentor exigeant, l’exhorte à suivre.