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Colloque sur l'intertextualité

Colloque sur l'intertextualité

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Gauthier R.)

PRESENTATION

I INTER quelque chose.
Si le préfixe latin INTER a toujours été productif dans la langue française, cette productivité semble sêtre singulièrement accrue au cours du XXe siècle et en ce début de XXIe siècle. Plus que jamais on interviewe, on produit des émissions interactives, on consulte lInternet, dans les années 60-70 on était interpellé, aujourdhui on donne dans linter- relationnel, etc. Les messages publicitaires mettent plus souvent en valeur la relation entre lobjet vanté et la cible que lobjet lui-même, devenu plus opérationnel comme pôle de soutien ou daboutissement dun réseau, que comme pôle dattraction
Si lidée de « relation » semble aussi vieille que le monde, celle dinteraction est beaucoup plus récente : ce ne fut quà partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle quelle se développa et simposa progressivement.
II KANT contre LEIBNIZ ou « la communauté » universelle, cest-à-dire linteraction.
En 1714 Leibniz, en réponse à l « Essai sur lentendement humain » de LOCKE, écrit « Les nouveaux essais » dans lesquels dialoguent PHILALETHE et THEOPHILE. Au chapitre XXV du livre II il est question « de la relation ». Au § 5 Philalèthe affirme « [qu] il peut y avoir pourtant un changement de relation, sans quil arrive aucun changement dans le sujet »[1]. Dans ces dialogues philosophiques Leibniz, qui nest pas entièrement détaché du « mécanisme cartésien », construit progressivement sa théorie, à savoir que la matière se réduit à des éléments simples, et donc « inétendus », quil appelle « les monades ». Il développe, en autres arguments, cette idée que lessence de toute substance est dans la force, cela étant vrai de lâme comme du corps. La lecture du traité « La monadologie thèses de philosophie, ou thèses rédigées en faveur du Prince Eugène - 1714 »[2], permet de saisir lensemble de cette construction de « la monade », entité indivisible. Des « monadeV » des Pythagoriciens qui nétaient que des lieux géométriques, aux monades, de Leibniz, qui sont des foyers dénergie, il y a une évolution considérable, mais on reste dans un système entièrement idéalisé.
Cest Kant qui, en opposition à Leibniz, va développer un concept dont on pourrait dire anachroniquement quil était pour lépoque empreint de « modernité » : le concept « dinteraction universelle ». Dans le chapitre II de « La critique de la Raison pure », Kant, après avoir donné « les preuves » que « La substance persiste au milieu du changement de tous les phénomènes et [que] sa quantité naugmente ni ne diminue dans la nature »[3] (« première analogie »), « que tous les changements arrivent suivant la cause de la liaison des effets et des causes »[4] (deuxième analogie), donne, dans la troisième analogie, le « Principe de la simultanéité suivant la loi de laction réciproque ou de la communauté : toutes les substances, en tant quelles peuvent être perçues comme simultanées dans lespace, sont dans une action réciproque universelle ».[5]
KANT nutilise pas un mot composé avec le préfixe INTER (ni avec zwischen) mais le mot GEMEINSCHAFT (communauté) en lui donnant le sens latin de COMMERCIUM ou COMMUNIO, et qui peut trouver un équivalent dans ACTION RECIPROQUE ou INTERACTION.
Ainsi cest dans la pensée kantienne que se définit avec précision lidée dINTERACTION, et, si le colloque dAlbi nest pas un colloque de philosophie, (il a cependant toujours reçu des philosophes et leur est toujours ouvert!) mais un colloque prioritairement de sémiolinguistique et de sémiotique, cest dans cette perspective ouverte par KANT dans « La critique de la Raison pure » que se situe le thème qui fera lobjet de nos débats en juillet 2003 :
« [] le rapport des substances dans lequel lune contient les déterminations dont la raison est contenue dans lautre, est le rapport dinfluence, et quand réciproquement la seconde contient la raison des déterminations de la première, cest le rapport de la COMMUNAUTE ou de lACTION RECIPROQUE. La simultanéité des substances dans lespace ne peut donc être connue dans lexpérience que si lon suppose leur action réciproque ; cette supposition est donc aussi la condition de la possibilité des choses mêmes comme objets de lexpérience ».[6]
III Lintertextualité ou les textes en communauté (GEMEINSCHAFT), en action réciproque, en INTERACTION.
Tzvetan TODOROV, dans louvrage quil consacra à Mikaël Bakhtine, cite ces deux passages du linguiste russe qui, dans la perspective dune étude du sujet, ne sont pas sans un certain rapport, dans lesprit, avec la GEMEINSCHAFT kantienne :
« Les sciences exactes sont une forme monologique du savoir : lintellect contemple une chose et parle delle. Il ny a ici quun seul sujet, le sujet connaissant (contemplant) et parlant (énonçant). Seule une chose sans voix se trouve en face de lui. Mais on ne peut percevoir et étudier le sujet en tant que tel comme sil était une chose, puisquil ne peut rester sujet sil est sans voix ; par conséquent sa connaissance ne peut être que dialogique ».[7]
Pour Bakhtine il ne sagit pas dune personnalisation subjective :
« La limite ici nest pas le JE mais ce JE dans une interrelation avec dautres personnes, cest-à-dire je et autrui, je et tu (40, 370) {] le personnalisme est sémantique, non psychologique (40, 373) ».[8]
Cette théorie du « dialogisme » va mener Bakhtine à considérer que :
« Le véritable objet des [sciences de lesprit] est lINTERRELATION et lINTERACTION des esprits ».[9]
Nous ne reprendrons pas ici les théories de Bakhtine mais nous tenions à en situer certains repères par rapport au véritable renversement épistémologique effectué par KANT.
Cest dans le sillage de Bakhtine quil faut situer les travaux de Julia Kristeva, Barthes, Todorov, Genette, Ducrot, Rastier, pour nen citer que quelques-uns.
En 1999, Julia Kristeva publie « Shmeivtikh », ouvrage de « Recherches pour une sémanalyse » dans lequel elle développe cette idée quil nest aucun énoncé qui ne soit en relation avec les autres énoncés :
« Bakhtine est lun des premiers à remplacer le découpage statique des textes par un modèle où la structure littéraire nEST pas, mais où elle sELABORE par rapport à une autre structure. Cette dynamisation du structuralisme nest possible quà partir dune conception selon laquelle le « mot littéraire » nest pas un point (un sens fixe), mais un CROISEMENT de SURFACES textuelles, un dialogue de plusieurs écritures : de lécrivain, du destinataire (ou du personnage), du concept actuel ou antérieur ».[10]
Julia Kristeva introduit le terme « INTERTEXTUALITE » auquel elle donne un sens plus général que celui donné à « dialogique » qui ne concerne alors que certains cas particuliers de lintertextualité.
Mais, comme lécrit Sophie Rabau :
« [] lintertextualité nest pas un autre nom pour létude des sources et des influences, elle ne se réduit pas au simple constat que les textes entrent en relation (lintertextualité) avec un ou plusieurs autres textes (lintertexte). Elle engage à repenser notre mode de compréhension des textes littéraires, à envisager la littérature comme un espace ou un réseau, une bibliothèque si lon veut, où chaque texte transforme les autres qui le modifient en retour ».[11]
Le structuralisme des années 1960 (« Tel quel » - Sollers, Kristeva etc.) avait repris à son compte une des idées essentielles du « Contre-Sainte-Beuve » de Proust, à savoir que cest une erreur daborder une uvre littéraire, et même toute uvre artistique, en référence à la vie de lauteur (sa vie dans la société et le monde de son temps). Les sémioticiens enfourchaient le même cheval :
« Il ne sagit pas non plus de restituer pour un texte sa genèse, son histoire. Lauteur du texte, lépoque de sa fabrication, les besoins auxquels il devait répondre nintéressent pas directement le sémioticien.
Tout se passe comme si les questions posées au texte se déplaçaient ou se modifiaient :
Non pas « que dit ce texte » ?
Non pas « qui dit ce texte » ?
Mais comment ce texte dit ce quil dit . »[12]
Cette « clôture du texte » qui avait abouti à substituer une typologie des textes aux anciennes divisions de la rhétorique, et provoqua de nombreux remous chez les professionnels de lenseignement de la littérature française, à tous les niveaux, ne figea pas le mouvement car, sous linfluence de la sémiotique, et particulièrement de Julia Kristeva, le « texte clos » fut considéré comme une « PRODUCTIVITE » :
« [Le]rapport du texte à la langue dans laquelle il se situe [] est une permutation de textes, une INTERTEXTUALITE : dans lespace dun texte plusieurs énoncés, pris à dautres textes, se croisent et se neutralisent ».[13]
Ainsi non seulement il y a des interactions internes au discours telles que celles que met en relief Jacques Fontanille lorsquil considère, par exemple, que dans la réaction triangulaire « savoir », « informateur », « observateur », on a affaire à une interaction cognitive minimale, à une construction réciproque des sujets :
« Si, par ailleurs, on se prend à penser que le savoir est aussi un objet en circulation entre lénonciateur et lénonciataire du discours, on prend toute la mesure du caractère INTERACTIF de la subjectivité ».[14]
Mais ce sont les textes dans leur ensemble qui interagissent les uns sur les autres, au delà des frontières que peuvent constituer les types et les genres.
IV Evolution de « lintertextualité » et méfiance des sémioticiens
Comme le montre très bien Sophie Rabau, lintertextualité a évolué et lauteur, qui fut considéré par certains comme « mort » « ne lest pas tout à fait » de même que le « réel perdu » est aujourdhui « retrouvé »[15] :
« [] lintertextualité est un flux entre le réel et le livre plus quune fuite du réel dans le livre. T.Samoyault[16] a commencé à dresser un tableau qui montre comment lintertexte permet à la littérature de dire le monde. A cela on pourrait également ajouter une description montrant comment le texte peut être imité ou transformé dans le monde : avant que Cervantès nécrive Don Quichotte, un certain nombre de gentilshommes étaient effectivement partis en quête daventures à limitation de Lancelot ou dAmadis de Gaule ».[17]
Dans le tome I du dictionnaire de sémiotique[18] A.J.Greimas, J.Courtés et leurs collaborateurs prennent leurs distances avec le concept dintertextualité dans la mesure où affirmer ce concept reviendrait à :
« nier lexistence des discours sociaux (et des sémiotiques transcendant la communication interindividuelle) »[19]
mais ils admettent
« quun bon usage de lintertextualité, tel quil est pratiqué avec rigueur en linguistique et en mythologie, pourrait redonner espoir aux études de littérature comparée ».[20]
Dans le tome II du dictionnaire, paru en 1986, ne figure pas lentrée « intertextualité », mais en revanche on y trouve une entrée « intratextualité », ce mot désignant les cas
« où un texte attribue à certains de ses fragments (par des procédures sémiotiquement calculables) le statut explicite de laltérité. De ce cas relèvent des phénomènes comme la citation, le récit parabole, le commentaire. Ils se décrivent à partir de lobservation des procédures dembrayage débrayage énonciatif et énoncif. Des textes produisent ou reproduisent dautres textes à lintérieur deux-mêmes de façon explicite ».[21]
V Le colloque dALBI 2003
Les lignes qui précèdent et particulièrement le paragraphe précédent nous montrent que le débat est toujours ouvert, et que les problèmes liés au concept dintertextualité sont loin dêtre résolus. Les intervenants qui se retrouveront dans la cité cathare en juillet prochain pourront centrer plus particulièrement leurs recherches sur le jeu des relations entre lhypertexte et lhypotexte, en référence au sens que donne Genette à ces termes dans « Palimpsestes », en sinspirant de lhypogramme de Saussure :
« J appelle donc hypertexte tout texte dérivé dun texte antérieur par transformation simple (nous dirons désormais par transformation tout court) ou par transformation indirecte : nous dirons imitation ».[22]
Travailler sur la relation hypertexte - hypotexte exige également une analyse de la relation hypotexte ® hypertexte, la lecture du texte A agissant sur la lecture du texte B et réciproquement. On peut aller jusquà imaginer un travail de recherche portant sur les relations synchroniques qui sétablissent entre des textes produits dans la diachronie, et avancer même, sans grand risque derreur, que les allers et retours entre le (s) hypertexte (s) et le (s) hypotexte (s) modifient obligatoirement les sens respectifs de chacun des textes, et lon retrouve là lidée Kantienne dinteraction.
Mais lintertextualité ne concerne pas les seuls textes littéraires et nous souhaitons quà ALBI soient abordés les problèmes posés par tous les types de textes, poétiques, littéraires, juridiques, politiques, publicitaires, scientifiques, sans oublier quoutre les énoncés textuels, pourront être traités les énoncés iconiques, gestuels, filmiques, photographiques, architecturaux etc. Le champ de lintertextualité est très ouvert, et lesprit du colloque également, et ce depuis sa fondation par Georges Maurand, alors professeur de lUniversité de Toulouse-Le Mirail, qui a toujours tenu à ce que les chercheurs des différentes disciplines, les enseignants et les étudiants puissent se retrouver pour confronter leurs expériences et leurs savoirs.
Enfin, on parle également dhypertexte aujourdhui lorsque, travaillant sur ordinateur, on met en uvre, à partir des mots dun texte donné, un mode de navigation sur le net qui permet dafficher sur des fenêtres appelées « escamots » des compléments dinformation :autres textes, images, sons , éléments vidéo. On est là en présence dune intertextualité immédiate et pré-programmée qui facilite lenrichissement à la demande dun texte de départ répondant toujours à la définition de « lhypertextualité » , puisque dans ce cas précis, les éléments « hypotextuels » viennent se greffer sur lélément hypertextuel. Nul doute quil sera question de cet aspect de lintertextualité à Albi.
Dans le sigle du Colloque (C.A.L.S.) le L est linitiale du mot « LANGAGES » qui est au pluriel. (Colloque dAlbi Langages et Signification).
Si lintertextualité na pas constitué lun des thèmes des vingt-trois précédents colloques, il en fut souvent question lors des débats qui les animèrent . Noublions pas que le colloque accueillait, il y a vingt et un ans, lécrivain Georges Pérec (huit mois avant sa disparition), Bernard Magné, qui travailla sur les textes de Pérec (« Pérecollage » - 1989 Presses de lUniversité du Mirail Toulouse), et que vinrent à Albi, à plusieurs reprises pour certains, Michel Arrivé, Joseph Courtés, Oswald Ducrot, Francis Jacques, Jacques Fontanille, Catherine Kerbrat-Orecchioni, Henri Meschonnic, François Rastier, Paul Ricur, pour ne citer que quelques-uns de ceux dont les travaux touchent, de près ou de loin, aux problèmes de lintertextualité, interne ou externe, explicite ou implicite.
En juillet 2003, lintertextualité sera au centre des préoccupations du Colloque, et nous souhaitons la bienvenue aux chercheurs et aux étudiants qui nous rejoindront dans les superbes bâtiments du Centre Saint Amarand, dans son parc qui domine le Tarn, à cinq minutes, à pied, de la cité médiévale albigeoise dominée par limposante cathédrale Sainte Cécile.
Pierre MARILLAUD
Président du C. A. L. S.

PROGRAMME

XXIVe COLLOQUE DALBI «LANGAGES ET SIGNIFICATION»

«LINTERTEXTUALITE»

Matin: Salle de la Rotonde LUNDI 7 JUILLET 2003

9 h 00 - 9 h 30

Ouverture du Colloque par Madame Nicole BELLOUBET- FRIER, Rectrice de lAcadémie de Toulouse

9 h 35 10 h 05

Sylvie FREYERMUTH, Université de Metz : «Les manifestations de lintertextualité dans luvre romanesque de J. ROUAUD»

10 h 10 10 h 40

Marion COLAS-BLAISE, Centre Universitaire du Luxembourg: «Jeux décriture. De lintertextualité dans

Les eaux étroites de Julien Gracq»

10 h 45 11 h

P A U S E

11 h 05 11 h 35

Jean-Paul BERNIE, IUFM dAquitaine : «De Bakhtine à Voloshinov: la pluriaccentuation sociale du signe

comme fondement de lintertextualité»

11 h 40 12 h 10

Massimo LEONE, Université de Sienne (Italie): «Linépuisable: intertextualité et influence»

12 h 30 : REPAS

14 h 14 h 30

Antonia COUTINHO et Florencia MIRANDA,

Université Nouvelle de Lisbonne (Portugal): «Interaction textuelle et générique: quelques aspects»

14 h 14 h 30

Maurice AYMERIC, Université de Franche Comté: «Les rapports intertextuels redondants dans la constitution des personnages des Guignols de lInfo»

14 h 35 15 h 05

Maria de Fatima RAMBAUD, Université de Limoges : Troubadours occitans et Galego-portugais: lintertextualité du cur dans les chansons du Roi portugais Dom Dinis (XIVe siècle)»

14 h 35 15 h 05

Mohammad Hossein DJAVARI, Université de Tabriz (Iran): «Intertextualité, activités lectorales et réception»

15 h 10 15 h 40

Alpha BARRY, Université de Franche Comté : «Les configurations discursives dans Allah nest pas obligé dAhmadou Kourouma»

15 h 10 15 h 40

Jean-Luc POMMIER, Université de Saint-Etienne: «Les discours scolaires, des énoncés complexes»

15 h 45 16 h

PAUSE

15 h 45 16 h

PAUSE

16 h 05 16 h 35

Michel PLACE, Ecole Publique, Les Fosses: «Essai pédagogique dune intertextualité active au cycle 3»

16 h 05 16 h 35

Natacha LEVET, IUFM du Limousin : Roman noir et intertextualité: modalités et enjeux»

16 h 40 17 h 10

Yann LOHR, Université de Strasbourg: «La langue et le parler étranger dans le texte biblique hébraïque: un malentendu tenace»

16 h 40 17 h 10

Tuija VERTAINEN, Université de Turku (Finlande): «Lerrance parisienne de Folantin et Salavin»

17 h 15 17 h 45

Belova SVETLANA, Université dEtat de Tioumen (Russie) : Les paramètres intertextuels des occasionalismes de James Joyce»

17 h 15 17 h 45

Ioulia POUKHLII, Université de Grenoble 3: «Dialogisme bakhtinien, ou macrodialogue, et intertextualité ou microdialogue se présentant comme phénomènes linguistiques?»

Matin: Salle de la Rotonde MARDI 8 JUILLET 2003

9 h 00 - 9 h 30

Jean-François BONNOT, Université de Strasbourg: «Variations sur le thème de linsulaire sauvage: échos intertextuels»

9 h 35 10 h 05

Florent GABAUDE, Université de Limoges: «Les formes dintertextualité et de métatextualité dans la poésie de Paul Celan»

10 h 10 10 h 40

Fernand DELARUE, Université de Poitiers: «Limitation sublime»

10 h 45 11 h

P A U S E

11 h 05 11 h 35

Anne-Claire GIGNOUX, Université de Paris IV-Sorbonne: « Intertextualité, intersémiotique»

11 h 40 12 h 10

Michèle BIRAUD, Université de Nice: «Un aspect particulier de lusage quAristophane fait des citations dEuripide»

12 h 30 : REPAS

14 h 14 h 30

Moshé TABACHNICK, Université de Tel Aviv (Israël): «Intertextualité comme facteur pertinent de la cohérence textuelle»

14 h 14 h 30

Pierre CANIVENC, Université de Toulouse: «Prégnance de loxymoron Hugo et la statue qui bouge»

14 h 35 15 h 05

Zsuzsa SIMONFFY, Université de PECS (Hongrie): «Quand la lecture précède lécriture: un mécanisme intertextuel dans les images de Louise BOUCHARD»

14 h 35 15 h 05

Montserrat LOPEZ DIAZ, Université de Saint J.

de Compostelle (Espagne): «Publicité, intra discours et inter discours»

15 h 10 15 h 40

Mariagrazia MARGARITO, Université de Turin (Italie): «Italianismes du français dans les dictionnaires monolingues contemporains: intertextualité, assimilation, interculturalité»

15 h 10 15 h 40

Hugues LETHIERRY, IUFM de Lyon: «Ecrire pour rire: de la parodie au plagiat»

15 h 45 16 h

PAUSE

15 h 45 16 h

PAUSE

16 h 05 16 h 35

Fernanda MENENDEZ et Antonia COUTINHO, Université

Nouvelle de Lisbonne (Portugal): «Intertextualité, intertexte et interdiscours en quête du fil dAriane»

16 h 05 16 h 35

Carine DUTEIL-MOUGEL, Université de Toulouse: «Lintertextualité comme stratégie énonciative»

16 h 40 17 h 10

Maria-Helena GARCEZ, Université de Sao Paulo (Brésil): «Fernando Pessoa: un poète inspiré de la philosophie»

16 h 40 17 h 10

Maria SPYROPOULOU, Lacito / CNRS de Limoges: «De lintertextualité à lintratextualité dans luvre écrite et chantée

de Georges Brassens, modalités et procédés»

17 h 15 17 h 45

Stéphanie ORACE , Université de Paris III: «Soi même comme un autre: autotextualité, reprise, ressassement.»

17 h 15 17 h 45

Vladimir SILINE, Université Nationale de Tauride, Crimée (Ukraine): «Dialogue didées»

XXIVe COLLOQUE DALBI

Matin: Salle de la Rotonde MERCREDI 9 JUILLET 2003

9 h 00 - 9 h 30

Marc BONHOMME, Université de Berne (Suisse): «Formes et fonctions de la parodie publicitaire»

9 h 35 10 h 05

Michaël RINN, Université de Bretagne Occidentale: «Les lieux de la mémoire vivante: de Buchenwald au Rwanda»

10 h 10 10 h 40

Oleg PROSOROV, Université de St Petersbourg(Russie): «Lherméneutique formelle, le principe compositionnel et lintertextualité»

10 h 45 11 h

P A U S E

11 h 05 11 h 35

Marcel BURGER, Université de Lausanne (Suisse): «Jeux et enjeux de lintertexte des manifestes: le cas du manifeste de Marx et Engels»

11 h 40 12 h 10

Robert REDEKER, Université de Toulouse: «Intertextualité et marronnage: le rêve et la raison dans lutopie»

12 h 30 : REPAS

14 h 14 h 30

Jean-P SIMON et M. Hélène VOURZAY, Laboratoire GIC de Lyon: «Etude de la production dune Synthèse de documents: lintertextualité au service de linterdiscursivité»

14 h 14 h 30

Dumitra Nicoleta BARON, Université «Lucian Blaga» de

Sibiu, Faculté des Lettres et des Arts (Roumanie) : «Lart de

la citation en tant que pratique intertextuelle dans luvre de Cioran: approche poïétique»

14 h 35 15 h 05

Marie Anne PAVEAU, Université de Picardie: «Interdiscours et sens commun: partages cognitifs et sémantiques»

14 h 35 15 h 05

Christophe RUBIN, Université de Besançon: «Enjeux, Ethique et esthétique de lintertextualité dans le rap»

15 h 10 15 h 40

Peter DIENER, Université de Toulouse -Le Mirail : «Hamlet et Don Quichotte dans la lecture de Tourgueniev. Les récits de Tolstoï sur les Tchétchènes dans la lecture dun journaliste en 2003»

15 h 10 15 h 40

Marie-Christine MAGLOIRE, Université de Franche Comté: «Les graffitis et les jeux dintertextualité»

15 h 45 16 h

PAUSE

15 h 45 16 h

PAUSE

16 h 05 16 h 35

Anna BONDARENCO, Université de Chisinau (Moldavie) : Linteraction entre les textes fragmentaires dE. Cioran»

16 h 05 16 h 35

Milena HORVATH, Université de PECS (Hongrie) : De lintertextualité à lécriture de lentre-deux: les enjeux de la position narrative intermédiaire»

16 h 40 17 h 10

Brigitte CHARNIER, Université de Grenoble: «Vie, latence et résurgence dun motif de conte: la blanche biche»

16 h 40 17 h 10

Hélène DESPRES, Université de Toulouse: «Le jeu de lintertextualité dans Benvenuta: un palimpseste initiatique»

17 h 15 17 h 45

Françoise RIGAT, Université de Turin (Italie): «La citation dans lexposition dart moderne: une nouvelle narrativité»

17 h 15 17 h 45

Adrien NTABONA, Université de Bujumbura (Burundi) :

Le caractère organique de lintertextualité en sémiotique de loralité»

17 h 50 18 h 20

Nelly PRZYBYLSKA, Université Adam Mickiewicz à Poznan (Pologne): «Les Samouraïs le roman à clef double»

Matin: Salle de la Rotonde JEUDI 10 JUILLET 2003

HORAIRES

I N T E R V E N A N T S

9 h 00 - 9 h 30

Olga GALATANU et Marion PESCHEUX, Université de Nantes: «Linscription de linteraction discursive dans la langue»

9 h 35 10 h 05

Loredana LIMOLI, Université de Londrina (Brésil) : La machine du monde: de Camoes à Carlos Drumond de Andrade»

10 h 10 10 h 40

Natalia BELOZEROVA, Université de Tioumen (Russie): «Linéarité, hypertextualité, intertextualité, métaphorisation et fractalité:

leurs rapports et interaction dans le discours»

10 h 45 11 h

P A U S E

11 h 05 11 h 35

Allachokr ASSADOLLAHI-TEJARAGH, Université de Tabriz (Iran): «Lintertextualité et limaginaire du texte»

11 h 40 12 h 10

Pierre MARILLAUD, C. P. S.T., Université de Toulouse le Mirail: «Hypertexte et hypotextes De Daudet à Hugo, Th. De Banville et Gringore»

12 h 30 : LUNCH DE CLOTURE OFFERT AUX PARTICIPANTS

 

Organisation

Lieu du Colloque :

Centre SAINT AMARAND, 16 rue de la République

81000 A L B I

(hébergement possible sur place)

FICHE D'INSCRIPTION

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Spécialité...

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1 - inscription sans communication

ou

2 - inscription avec communication

(cocher l'une ou l'autre case)

(joindre une proposition avec le titre de la communication ainsi qu'un résumé d'une vingtaine de lignes).

FRAIS D'INSCRIPTION : 35 euros

Tarif étudiant 15 euros

Renvoyer la fiche d'inscription

à :

Pierre ou Béatrix MARILLAUD
C. A. L. S.
1280 route de Cos
82130 Lamothe - Capdeville
Tél. : 05.63.30.91.83.
e-mail : beatrixmarillaud.cals@wanadoo.fr