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Appels à contributions
Colloque SHESL/HTL 2012

Colloque SHESL/HTL 2012"Linguistiques d'intervention"

Publié le par Hugues Marchal (Source : Christian Puech)

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Sous la responsabilité d'Émilie Aussant (UMR7597), Christian Puech (UMR 7597, Université Paris 3) et Irène Rosier-Catach(UMR 7597, EPHE).

Comité scientifique en cours deconstitution.

Colloque annuel SHESL/HTL – 27 et 28janvier 2012, Paris

Appel à communications

Linguistiques d'intervention

Des usages socio-politiques des savoirs surle langage et les langues

Le colloque international annuel de laSHESL sera consacré en 2012 aux usages socio-politiques des savoirs sur lelangage et les langues et ce, dans une perspectivetant historique que trans-culturelle.

L'objectif général est demettre en perspective les relations que les sciences du langage (l'appellationest à prendre lato sensu) ont entretenu par le passé et entretiennentaujourd'hui avec le domaine socio-politique afin, d'une part, de dégager un panoramades enjeux auxquels les travaux relatifs au langage peuvent être mêlés et,d'autre part, de développer une réflexion sur le rôle du théoricien du langage – chercheur,expert, missionnaire, citoyen… – ainsique sur la manière dont il fait autorité, refuse de faire autorité, ous'autorise lui-même. Plus largement, nous nous interrogerons sur le rapportentre savoirs sur le langage et/ou les langues et intervention socio-politique:les sciences du langage sont-elles plus perméables aux doctrinessocio-politiques que d'autres savoirs sur l'homme ? Le sont-elles autrement ?

Les contributions – parmi lesquelles quatre conférences invitées –s'organiseront autour des quatre axes thématiques suivants :

1) Le théoricien du langage en tant qu'acteur. Parce qu'il est membre d'une société, ledescripteur de langues est concerné par l'actualité sociale et politique de sontemps. Être social et observateur d'une activitésociale : comment ces deux statuts se concilient-ils dans l'activitéintellectuelle du spécialiste ? Comment certains ont-ils volontairementutilisé leurs travaux à des fins socio-politiques ? Sous quelles formes unengagement socio-politique peut-il imprégner une réflexion relative aulangage et/ou aux langues ?

2) Le théoricien du langage en tant querécepteur. Parce qu'il estspécialiste, le théoricien du langage peut être sollicité et devenir, qu'il leveuille ou non, le relais de projets socio-politiques. Le travail desmissionnaires, la promotion de variétés linguistiques sur« commande », la très actuelle fonction d'expert, en sont desexemples patents.

3) Le théoricien du langage dépossédé de sestravaux. Le grammairien, linguiste, lexicologue élabore des outils dont il ne maitrise que partiellementla finalité. Ses travaux, en effet, peuvent parfois être détournés etinstrumentalisés à des fins diverses (sociales, politiques, religieuses, etc.).Comment fait-il face à cette récupération ?

4) Comment s'articulent, dans les sciences du langage,les différentes dimensions de « l'intérêt de connaissance »(théoriques, pratiques, sociales) ?

Les propositions de communication (un titreet un résumé de 400 mots maximum, en français ou en anglais) seront adresséesaux responsables scientifiques (emilie.aussant@linguist.jussieu.fr, cpuech50@yahoo.fr, irene.catach@wanadoo.fr) avant le 10 juin 2011. Le nom del'auteur, son appartenance institutionnelle et son adresse électronique yfigureront. L'acceptation des communications sera notifiée le 30 septembre 2011au plus tard.