Actualité
Appels à contributions
Colloque

Colloque "Enseignement du français : Approches innovantes" (Meknès, Maroc)

Publié le par Sarah Lacoste (Source : Association Marocaine des Enseignants de Français)

Association Marocaine des Enseignants de Français (AMEF)

Le Bureau National et le Comité Provincial de Meknès

Organisent en partenariat avec l'Université Moulay Ismaïl

Un colloque national sous le thème :

Enseignement du français : Approches innovantes

Du 04 au 06 Avril 2011

Repenser de nouvelles approches à enseigner se justifie par les changements que connaît la société. Ces notions de mondialisation et globalisation ont imposé une nouvelle vision dans la gestion de l'enseignement et de l'éducation. Les technologies de l'information et de la communication, les exploits d'Internet mettent à bout portant du grand public une quantité considérable d'informations et de savoirs. Ainsi, l'une des conséquences majeures de ce progrès est qu'il y a naissance d'un apprentissage individuel, notamment celui des langues, et qui s'est donné de nouvelles frontières que celle d'une salle de cours. Ce qui revient à dire qu'il faut instaurer une dynamique de changement et d'innovation des différentes composantes du système éducatif : les outils pédagogiques, l'infrastructure, les formations initiales et continues, les acteurs du processus éducatif (Ministère, formateurs, enseignants, apprenants…). Ces derniers devraient agir et participer, selon leur position, dans l'entreprise d'une nouvelle réforme.

Toute approche appliquée s'est focalisée sur l'apprenant de façon à ce qu'il puisse acquérir de nouvelles méthodes de travail, perfectionner des compétences de communication, élargir ses horizons et surtout posséder une autonomie confortable. Cependant, leur application n'a pas pu atteindre les objectifs escomptés. En ce sens que les établissements au lieu de produire des citoyens qui contribuent et des individus qui socialisent, ils forment uniquement des diplômés dont l'insertion au marché moderne du travail est devenue difficile et parfois inexistante. Vient s'ajouter à cela une mauvaise orientation du système qui devrait repenser les filières de formation et les compétences à construire dans le secondaire et le supérieur.

Dans la situation actuelle, nous décelons un certain déficit de formation et d'encadrement des enseignants et des futurs enseignants. Ce manque génère un retour en arrière des performances de l'établissement dans sa globalité. En ce sens que les diverses formations proposées ne prennent pas en considération les besoins immédiats de l'enseignant et de l'apprenant ; elles s'écartent de la réalité des changements socioculturels que subit l'établissement (direction, enseignant, apprenant…). Ainsi l'enseignant ne perçoit pas l'utilité d'une formation qui ne lui permet pas de faire face aux nouvelles exigences et d'aboutir à un bon rendement de l'acte pédagogique. Mais aussi elles ne développent pas chez lui les compétences requises ; les formations doivent normalement permettre aux enseignants de maîtriser et de développer les sciences, les techniques et le savoir faire. En parallèle, la mise en oeuvre de nouvelles approches pédagogiques se heurte à une certaine réticence de la part de ces acteurs dont la participation et l'engagement s'avère un élément crucial pour la réhabilitation du système éducatif.

Ce qui serait judicieux de faire c'est de proposer de nouvelles méthodes pour former les enseignants en vue d'assure de nouveaux rôles et de surcroît de nouvelles fonctions pour les formateurs des centres de formation pédagogique.

L'aboutissement de toute approche est tributaire de l'engagement effectif du Ministère, des académies, des délégations et des établissements, allouer les moyens nécessaires (équipement, infrastructure, maintenance et formation) pour atteindre les niveaux de qualité élevée de l'enseignement. Pour ce faire, ces acteurs doivent mobiliser les moyens importants pour poursuivre l'entreprise des réformes et renforcer l'infrastructure éducative. Nous assistons à l'introduction de nouvelles techniques qui usent de l'apport technologique entre autre les TICE (Les techniques de l'information et de la communication dans l'enseignement) pouvant offrir des outils ou des services présentant une certaine efficacité pour l'enseignement/apprentissage.

Compte tenu que l'intégration au marché évolutif du travail passe par un système éducatif fiable et une grande maîtrise des langues étrangères, la communauté européenne a mis en place une nouvelle approche de l'enseignement des langues dont les notions « approche par les tâches », « perspective actionnelle » et « action sociale » sont les éléments fédérateurs du CECR. La question qui se pose néanmoins est quel serait son degré d'application de faisabilité par rapport à la réalité de l'enseignement marocain ?

Nous avons assisté à plusieurs réformes qui tentent à mettre en adéquation l'enseignement des langues, en particulier le français, avec les nouveaux paramètres socioculturels. Mais jusqu'à quelle mesure elles ont réussi à réaliser cette adéquation. L'idée serait de trouver des approches pertinentes pour développer des démarches cohérentes pour l'enseignement des langues, se munir des clés pour comprendre et gérer les transformations qu'a subies le système éducatif. Aussi, nous proposons de mener ces réflexions autour de trois axes :

Axe 1 : Projet d'établissement et projet de classe :

-Le projet d'établissement au Maroc : développement d'une nouvelle culture ;

-La pédagogie de projet et ses composantes ;

-La pluridisciplinarité et le projet coopératif ;

-L'exploitation de dispositifs d'apprentissage faisant émerger plusieurs propositions de projets.

Axe 2 : Formation des enseignants :

-Comment les enseignants peuvent-ils réutiliser les approches innovantes pour améliorer leurs propres pratiques pédagogiques ?

-Acceptent-ils et peuvent-ils passer outre les limites de l'institution pour innover ?

-Comment envisagent-ils de réformer leurs pratiques pédagogiques ?

-Acceptent-ils toujours de toucher à leurs pratiques d'enseignement et aux approches pédagogiques suivies dans les manuels ?

- Quelle formation en communication et aux TICE pour les enseignants ?

Axe 3 : Innovation dans l'enseignement du français en milieu marocain et francophone :

-Créativité et innovation :

*Internet comme outil d'apprentissage et moyen de renouveler la problématique de l'utilisation du document authentique,

*Enseigner autrement  par le biais du théâtre, le journal de classe, le journal scolaire, le bulletin de liaison, le scénario …

*Insertion des TICE dans le processus d'apprentissage.

-Apport du Cadre Européen Commun de Référence (CECR) : applications et limites dans le contexte marocain et francophone.

-Communication et Orientation de l'apprenant :

*communication professeur/apprenant, apprenant/groupe classe, apprenant/parent et professeur/parent ;

*rôle et importance des cellules d'orientation au sein des établissements scolaires.

Les enseignants de tous niveaux sont invités à participer soit par une communication de 20min, un poster ou l'animation d'un atelier. Les interventions peuvent être des réflexions ou des comptes rendus d'expériences.

Dates limites:

-Réceptions des propositions de communication ou d'animation d'atelier : 30 Novembre 2010, envoyer résumé et cordonnées

-Réponses aux participants : 31 décembre 2010

-Réception des communications (texte Word New Roman 12) pour la publication dans les actes du colloque et sur le site de l'AMEF : 28 février 2011

Les propositions de communication doivent être présentées au format doc. « Time New Roman » taille 12 en spécifiant : titre de la communication, résumé d'environ une page, nom, adresse, courriel et téléphone et affiliation institutionnelle.

Les propositions sont à envoyer par courrier électronique avant le 30 novembre 2010 à : amefcpmeknes@yahoo.fr

Pour tout contact

Pr. AOUDRY Saadia secrétaire générale du comité provincial de l'AMEF de Meknès

e-mail : amefcpmeknes@yahoo.fr

aoudrys@yahoo.fr

Tel : 0662222971

Comité d'organisation :

AOUDRY Saadia (ENA de Meknès)

BELGHITI ALAOUI Fatiha (Faculté des Lettres- Université My Ismaïl Meknès )

TCHICH Hanane (Faculté des Lettres- Université My Ismaïl Meknès )

ZBIR Hassana (Faculté des Lettres- Université My Ismaïl Meknès )

AMI Chama (Faculté des Lettres- Université My Ismaïl Meknès )

SADIQUI Mina (ENS - Université My Ismaïl Meknès )

BERNOUSSI Mohamed (Faculté des Lettres- Université My Ismaïl Meknès)

EL BOURKADI Khadija (AMEF Bureau National)

Comité scientifique:

AOUDRY Saadia (ENA de Meknès)

BAIDA Abdellah (ENS de Rabat

BELGRA Hassane (Académie de Rabat)

BERNOUSSI Mohamed (Faculté des Lettres- Université My Ismaïl Meknès)

BOUZEKRI Wafaa (Faculté des Lettres- Université My Ismaïl Meknès)

Jacques LEFEVRE (Belgique)

LHIOUI Zohra (Faculté des Lettres- Université My Ismaïl Meknès)

M. MEHDI Fouad (ENS - Université My Ismaïl Meknès)

MESKINE Driss (ENS - Université My Ismaïl Meknès)

SADIQUI Mina (ENS - Université My Ismaïl Meknès)