"Seulete suy sanz ami demourée" chantait la première femme écrivain française. Six siècle plus tard, les "études christiennes" ne tarissent pas sur celle qui fut l'une des plus importantes "passeuses" de la culture italienne en France. Au moment où paraissent les actes du Ve colloque international qui lui fut consacré (L. Dulac et alii (éd.), Désireuse de plus avant enquerre... Christine de Pizan. Volume en hommage à James Laidlaw), se prépare, pour septembre 2009, le VIIe colloque international Christine de Pizan (Appel à contribution 31 décembre 2008). La publication récente de l'ouvrage de Jean Chaperon, Le Chemin de long estude de Dame Cristine de Pisan (1549), longtemps considéré comme l'oeuvre originale de Christine, et qui est en réalité une traduction et une réécriture, porte en outre à la connaissance du public l'un de ces malentendus qui, si longtemps après, ont encore tant de saveur en histoire littéraire.