Essai
Nouvelle parution
C. Bertin-Elisabeth, Réécrire la littérature picaresque depuis l’Amérique hispanique. Une relecture des textes fondateurs

C. Bertin-Elisabeth, Réécrire la littérature picaresque depuis l’Amérique hispanique. Une relecture des textes fondateurs

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Editions Honoré Champion)

Référence bibliographique : C. Bertin-Elisabeth, Réécrire la littérature picaresque depuis l’Amérique hispanique. Une relecture des textes fondateurs, Honoré Champion, collection "Bibliothèque de littérature générale et comparée, n°104.", 2012. EAN13 : 9782745324030.


Cécile Bertin-Elisabeth, Réécrire la littérature picaresque depuis l’Amérique hispanique. Une relecture des textes fondateurs

Paris : Honoré Champion, coll. "Bibliothèque de littérature générale et comparée", 2012.

EAN 9782745324030.

440 p.

Prix 100 EUR

Présentation de l'éditeur :

En rouvrant la question picaresque sous l’angle très peu abordé de sa réception, cet ouvrage met en lumière le dialogue entre textes-modèles péninsulaires du Siècle d’Or (Lazare de Tormes, Guzman d’Alfarache et Buscon) et réécritures américaines du XXe siècle (Lazare en Amérique et Don Pablos en Amérique). Il s’attache au re-dimensionnement des textes-modèles selon contexte géographique, esthétique et idéologique de l’Amérique hispanique.

Selon l’esthétique de la réception, un texte n’existe pas sans un lecteur (récepteur), qui l’actualise à chaque lecture. Dans cette perspective, les récits-relais péninsulaires et américains sont non seulement des « écritures » mais aussi (et d’abord) des « lectures » de récits picaresques modèles.

L’analyse des réécritures des récits picaresques montre comment elles peuvent induire une modification de la perception traditionnelle du modèle picaresque péninsulaire. L’« actualisation » américaine des récits classiques met en lumière divers possibles, active des sens latents dans les textes fondateurs – mise en cause du réalisme, du pessimisme, du déterminisme. Elle révèle (dès les années 20-30) une conception poreuse des frontières entre réel et merveilleux, par l’importance qu’elles accordent à la renaissance et à la métamorphose, moyens de désigner l’utopie d’une reconnaissance sociopolitique.

Cécile Bertin-Elisabeth est Professeur de littérature hispanique à l’Université des Antilles et de la Guyane. Elle a rédigé de nombreux travaux sur les marginaux (Noirs et picaros), entre Espagne et Amérique.