Revue
Nouvelle parution
Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, n°19, 2012 (Dossier

Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, n°19, 2012 (Dossier "Le Grenier des Goncourt")

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Vérane Partensky)

Référence bibliographique : Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, n°19, 2012 Dossier "Le Grenier des Goncourt", Du Lérot, 2013. EAN13 : 2951442009.


Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, n°19, 2012, Tusson, Editions Du Lérot 

dossier « Le Grenier des Goncourt »

 

Ce numéro de la Revue des amis des frères Goncourt, paru en décembre 2012, est consacré au salon littéraire et mondain d’Edmond de Goncourt, « le Grenier », aménagé par Frantz Jourdain et inauguré en janvier 1885, dans la maison d’Auteuil.

Cette « parlote littéraire » du dimanche réunit des écrivains dont les orientations variées, voire contradictoires, invitent à reconsidérer les lignes de partage traditionnellement reçues par l’histoire littéraire  : les naturalistes (Daudet, Maupassant, Alexis, Céard, Huysmans, Rosny, Bonnetain, Descaves, Hennique etc…), y côtoient des auteurs de sensibilités littéraires diverses, (Jean Lorrain, Ajalbert, Rodenbach, Henry de Régnier, Heredia, Edouard Rod, Francis Poictevin, Montesquiou, Rollinat etc…), des critiques et des journalistes (Gustave Geffroy, Henry Bauër, Roger Marx…) ainsi que des artistes (Bracquemond, Carrière, Paul Helleu,  Rafaelli, Rodin, Tissot, etc…). On y retrouvera « les Hommes de lettres de talent » qui constitueront, après la mort d’Edmond, la première académie Goncourt. Le Grenier constitue un phénomène complexe, dont ce livre cherche à évaluer les visées, les implications et les procédures sur les plans littéraires et esthétiques.

Le volume, centré sur le dispositif esthétique que représente le Grenier, étudie la sociabilité littéraire à la fin du siècle, les procédures et les dispositifs symboliques qui président à cet espace. Mais la réflexion porte aussi sur les modalités de l’inscription de l’écrivain dans le champ littéraire et sur l’articulation entre pratique cénaculaire et écriture. Matière première de l’écriture mémorialiste — qu’il s’agisse du Journal des Goncourt ou des nombreux recueils de souvenirs qui en recomposent l’image —, le lieu du Grenier se constitue comme topos rhétorique autant que comme espace social.

Pour toute souscription, adresser un chèque à l’ordre de la Société des amis des frères Goncourt à Christiane Cabanès - Société des amis des frères Goncourt, 86 rue Émile Zola, 75015 Paris.

Tarifs :

adhérent individuel : 25€ / adhérent institutionnel : 28€

non adhérent individuel : 28€ /non adhérent institutionnel 32 €

Les frais de port sont compris pour l’Union Européenne. Pour les envois hors de l’UE, ajouter 7€ par exemplaire.

NB : l'adhésion à la Société des amis des frères Goncourt (25€) donne droit à un exemplaire des Cahiers de l'année en cours

 

Table des matières

Béatrice Laville et Vérane Partensky : Introduction

 

La question du cénacle

 

Vincent Laisney : D’un grenier l’autre, le cénacle d’Edmond de Goncourt 

René-Pierre Colin : Les salons et les « jours » en régime naturaliste

 

Le Grenier et ses enjeux littéraires

Jean-Louis Cabanès : Mon/son Grenier

Silvia Diségni : Générations et effets de générations au Grenier (1885-1896)

 

Dolorès Thion Soriano-Mollà : Emilia Pardo Bazàn, ambassadrice des Goncourt en Espagne

Sociabilités d’un lieu parisien

Fanny Bérat : Le Grenier et la presse

Joëlle Ponnier : le Grenier d’Edmond de Goncourt : une forme particulière de sociabilité ?

Anne-Simone Dufief : Daudet au Grenier

L’espace de la collection

Bernard Vouilloux : Le Grenier du Soleil levant

Anne-Doris Meyer : L’écriture d’une collection

Ecrire le Grenier

Jean-Michel Pottier : Le Grenier d’Edmond de Goncourt dans l’écriture du souvenir

Pierre-Jean Dufief : Le Grenier au miroir des correspondances

Marie-Ange Fougère : Causer au Grenier, écrire le Journal : une affinité spirituelle ?

 

Document divers: Lettres autographes et inédit, notes de lectures