Essai
Nouvelle parution
C. Talon-Hugon, Classicisme et Lumières

C. Talon-Hugon, Classicisme et Lumières

Publié le par Marc Escola

Classicisme et Lumières
Carole Talon-Hugon

Date de parution : 04/03/2015 Editeur : PUF Collection : Une histoire personnelle ISBN : 978-2-13-062832-3 EAN : 9782130628323 Présentation : Broché Nb. de pages : 147 p.

Au grand siècle, le développement des académies des arts signifie non seulement une reconfiguration des mondes de l’art et du statut de ses acteurs, mais aussi un développement remarquable de la réflexion théorique sur les arts. Les artistes discutent de leur valeur respective, de leurs rapprochements possibles (doctrine de l’Ut pictura poesis), de leurs finalités (movere, docere, placere), de leurs moyens propres et de leurs problèmes spécifiques.

Le XVIIIe siècle est marqué par l’invention décisive de la catégorie moderne de beaux-arts, qui rassemble dans un sous-ensemble inédit les arts visant le beau. Par ailleurs, sous l’effet de la nouvelle science et de l’épistémé qu’elle suppose, à la métaphysique du beau des anciens succède une manière moderne et toute sensible de penser la beauté, qui délie celle-ci du bien comme du vrai. L’invention du goût comme sens du beau en est la conséquence directe, et celle du sublime – qui accueille toute la transcendance perdue par la beauté –, sa conséquence indirecte.

L’idée de génie possède aussi une place importante dans cette constellation neuve. À l’apparition des beaux-arts est liée celle de disciplines satellites : la critique d’art (Diderot), l’histoire de l’art (Winckelmann), et l’esthétique (Baumgarten).

Sommaire :

LE GRAND SIECLE
L’académisme
Emouvoir et instruire
Les effets de la Réforme et de la Contre-Réforme

L’INVENTION DES BEAUX-ARTS
Une catégorie nouvelle
Le beau
Quelle beauté pour les beaux-arts ?

DU GOUT ET DU GENIE
Goûter le beau
Hédonismes
Le génie

CRITIQUE D’ART, HISTOIRE DE L’ART ET ESTHETIQUE
Les débuts de la critique
La fondation de l’histoire de l’art
Constitution de l’esthétique

Carole Talon-Hugon est professeur des universités. Spécialiste d’esthétique et de philosophie de l’art, elle enseigne au département de philosophie de l’université de Nice Sophia Antipolis. Elle est présidente de la Société française d’esthétique et directrice de publication de la Nouvelle revue d’esthétique. Elle est déjà l’auteur, aux Puf, des deux premiers tomes d’«Une histoire personnelle et philosophique des arts» : L’Antiquité grecque et Moyen-âge et Renaissance, ainsi que de L’esthétique («Que sais-je ?», 4e édition, 2013) et Morales de l’art («Lignes d’art», 2009).