Revue
Nouvelle parution
Bulletin de la société Théophile Gautier, n°34 :

Bulletin de la société Théophile Gautier, n°34 : "Une écriture paradoxale de l'histoire"

Publié le par Marion Moreau

Référence bibliographique : Bulletin de la société Théophile Gautier, n°34 : "Une écriture paradoxale de l'histoire", , 2012.


Bulletin de la société Théophile Gautier, n°34, 2012 : "Une écriture paradoxale de l'histoire"

Numéro dirigé par Martine Lavaud et Corinne Saminadayar-Perrin.

Nîmes : Lucie éditions, 2012.

Présentation de l'éditeur :

« Dans ces dernières années […] l’Art s’est empreint d’histoire plus fortement que jamais.» Cette réflexion célèbre de Vigny, placée en tête du roman Cinq-Mars (1827), prend des allures de paradoxe lorsqu’on la confronte à l’oeuvre de Théophile Gautier. Car cet infatigable militant du romantisme, cet admirateur enthousiaste de Victor Hugo semble s’être délibérément tenu à l’écart de l’engouement historiciste de sa génération. Dès les années 1830, il épingle avec jubilation les ridicules de l’homme Moyen Âge, avec ses cottes armoriées, ses ogives, ses souliers à la poulaine. La préface des Jeunes-France (1833) était plus provocatrice encore : « Après de profondes réflexions sur le renversement des trônes, les changements de dynastie, je suis arrivé à ceci – 0. […] Le vent emporte la fumée ; ceux qui restent dessus mettent les autres dessous ; l’herbe vient là plus belle le printemps qui suit : un héros fait pousser d’excellents petits pois. » 
Pourtant Arria Marcella, Le Roman de la momie, Une nuit de Cléopâtre, Le Capitaine Fracasse…révèlent une fascination pour le passé que ce volume, qui rassemble quatorze contributions de spécialistes de Gautier, du roman historique et de l’histoire de l’art, tâche de décrypter.