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Amphi Michelet, (entrée 46 rue Saint-Jacques, pratiquement à l'angle de la rue Saint-Jacques et de la rue des Ecoles).
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Depuis 2004, année où le CELLF 17-18 a organisé à la Sorbonne et à Meaux le colloque international pour le troisième centenaire de la mort de Bossuet (Bossuet. Le verbe et l'histoire, Paris, Champion, 2006), il travaille à stimuler les recherches sur tous les aspects d'une oeuvre qui malgré sa gloire passée est paradoxalement à redécouvrir. En témoignent, outre le Bossuet dirigé par G. Ferreyrolles aux PUPS en 2008, les Journées d'étude tenues à l'Université Paris-Sorbonne avec un succès croissant en 2005 (« L'écriture de l'histoire chez Bossuet ») et 2008 (« Bossuet en politique »). La question du rapport de Bossuet – correspondant de Leibniz et auteur du traité De la connaissance de Dieu et de soi-même, d'une Logique et d'un Traité des causes – à la philosophie est de celles qui méritent d'être examinées sur nouveaux frais, dans une perspective ouverte (d'où le point d'interrogation : « Bossuet philosophe ? »), en ce qu'elle met en jeu la viabilité d'une synthèse entre augustinisme, thomisme et cartésianisme à la fin du XVIIe siècle.
PROGRAMME
10 h 45 : accueil.
Ouverture par Gérard FERREYROLLES (CELLF 17-18).
11 h 15 : Frédéric LAUPIES (agrégé de philosophie, professeur en CPGE, éditeur de la Logique du dauphin), La logique, connaissance de Dieu et de soi-même. Le paradoxe de la logique comme ontologie. Discussion.
14 h : Laurence DEVILLAIRS (agrégée de philosophie, docteur de l'Université Paris-Sorbonne, éditrice au Seuil), Bossuet : philosophia ancilla. Discussion.
14 h 45 : Hélène MICHON (CELLF 17-18 et Université de Tours). Le thomisme de Bossuet. Discussion.
15 h 45 : Vincent CARRAUD (Université de Caen), Deux degrés de néant : les fictions impossibles des nouveaux mystiques. Discussion.
16 h 30 : Conclusions par Cyrille MICHON (Université de Nantes).