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Bene modulandi : musique et rhétorique à Paris, fin XIIe – XIIIe siècles.

Bene modulandi : musique et rhétorique à Paris, fin XIIe – XIIIe siècles.

Publié le par Sébastien Douchet (Source : Olivier Cullin)

L'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes - Paris et le Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale - Poitiers  organisent une journée d'étude intitulée
« Bene modulandi : musique et rhétorique à Paris, fin XIIe – XIIIe siècles » Paris, Institut de Recherche et d'Histoire des Textes 4, avenue d'Iéna – 75016 Paris Lundi 10 mars 2008 9h30-16h00 Si l'ars musica au Moyen Âge fait partie des sciences du quadrivium et est l'objet d'une intense spéculation philosophique, elle est aussi une expérience pratique qui puise les éléments de son développement technique dans les arts du trivium. Cependant, au tournant des XIIe et XIIIe siècles, le nombre relativement restreint de témoignages et de documents sur l'enseignement et les institutions scolaires, le caractère souvent imprécis ou au contraire très technique du lexique et de la doctrine des deux artes, musique et rhétorique ; enfin, le cloisonnement moderne des disciplines, rendent l'exercice difficile. Or, ces rapports existent compte tenu de l'identité du médium, la voix, et également du sentiment très profond que l'on a au Moyen Âge de l'unité des savoirs. Cette journée se propose de mettre en synergie plusieurs champs disciplinaires et déployer des passerelles entre divers domaines de compétence afin d'ancrer les grandes compositions polyphoniques exécutées au choeur de la nouvelle cathédrale Notre-Dame de Paris dans le contexte intellectuel et éducatif qui a permis leur éclosion et leur développement. Il s'agirait alors, à terme, d'envisager d'autres problématiques que celles tournant autour des notions de « genre » et de « style » et du « problème de la notation » - questions que l'historiographie contemporaine s'est souvent complu à développer – afin de mettre à jour quelles stratégies de discours empruntées aux sciences du langage permettraient de comprendre le nouvel ars musical parisien en termes véritablement de « poétique ». Organisation : Olivier Cullin, Guillaume Gross, Olga Weijers Participants : Olivier Cullin, Jacques Dalarun, Françoise Gasparri, Guillaume Gross, Elsa Marguin-Hamon, Dominique Poirel, Jean-Yves Tilliette, Egbert Türk, Olga Weijers Contact et renseignements : Guillaume Gross (guillaumegross1968@yahoo.fr) Programme Matinée sous la présidence de Madame Olga WEIJERS (Directeur de Recherche, Huygens Instituut – I.R.H.T.) 9h30 Accueil 9h45 Introduction à la journée, Jacques DALARUN (Directeur de Recherche, ancien Directeur de l'I.R.H.T.) 10h00 Un discours en chantant : quelques perspectives pour une poétique de la musique au Moyen Âge, Olivier CULLIN (Professeur, C.E.S.C.M.) 10h30 Chanter et se souvenir dans le Paris du 12e siècle, Guillaume GROSS (Docteur, C.E.S.C.M.) 11h00 Tres sunt musicae. La place de la musique dans la synthèse victorine, Dominique POIREL (Chargé de Recherche, I.R.H.T.) 11h30 Ecriture et style à Saint-Denis et à Saint-Victor au 12e siècle, Françoise GASPARRI (Directeur de Recherche, C.N.R.S.) Après-midi sous la présidence de Monsieur Olivier CULLIN (C.E.S.C.M.) 13h45 Colores. Petite histoire d'une notion rhétorique, Jean-Yves TILLIETTE (Professeur, Université de Genève) 14h15 Pierre de Blois, dictator egregius. Remarques sur la persistance des figures gorgianiques, Egbert TÜRK (Professeur, Université de Sarrebruck) 14h45 Jean de Garlande. Entre poétique et musique, Elsa MARGUIN-HAMON (Conservateur, Archives Nationales) 15h15 Conclusions