Essai
Nouvelle parution
Balzac. La littérature réfléchie

Balzac. La littérature réfléchie

Publié le par René Audet (Source : Nicole Mozet)

Françoise van Rossum-Guyon

Balzac : La Littérature réfléchie

discours et autoreprésentations

 

Depuis Critique du roman (Gallimard, 1970 et Tel, 1995) jusqu’au Cœur critique (Rodopi, 1997), Françoise van Rossum-Guyon n'a cessé de réfléchir sur les moyens et les buts du roman, et de scruter au plus près son écriture dans les textes, du nouveau roman à Balzac.

La Comédie humaine est un immense laboratoire pour interroger tous les problèmes que posent la représentation et la communication littéraires, une formidable activité énonciative y bouillonne en permanence. Françoise van Rossum-Guyon étudie les différents niveaux de discours auctoriels et actoriels : métadiscours, discours du narrateur, paroles et dialogues des personnages. Elle souligne le dialogisme du roman et la dynamique fictionnelle des énoncés contradictoires, leur instabilité, leur degré de fiabilité et surtout leur pragmatisme (les situations d’énonciation et les effets des discours sur leurs destinataires).

Nombreuses sont les figures d'artistes et d'écrivains qui peuplent l'univers balzacien. Celles-ci sont étudiées comme des " marques de l'auteur " dans le texte, au même titre que les différentes mises en abîme de l’activité littéraire comme activité artistique. Le Cousin Pons, La Cousine Bette, Splendeurs et misères des courtisanes, Le Père Goriot, Béatrix, Le Curé de village sont revisités et analysés dans cette perspective. La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée à Illusions perdues qui représente et réfléchit de manière exemplaire la Littérature sous toutes ses formes.

Paragraphes

Publications du département d’Études françaises de l’Université de Montréal

collection dirigée par Stéphane Vachon

Ouvrage également distribué par les Presses de l'Université de Vincennes

 

 

Françoise van Rossum-Guyon

 

Balzac : La Littérature réfléchie

discours et autoreprésentations

 

table des matières

" Avant-propos " par Stéphane Vachon .

 

Première partie : L'auteur dans le texte

 

Chapitre I : Métadiscours et commentaire esthétique

Chapitre II : Des nécessités d'une digression : l'argot dans

Splendeurs et misères des courtisanes

Chapitre III : Fonctions du métadiscours et figures de l'autoreprésentation :

redondances et discordances dans Le Cousin Pons et La Cousine Bette

Chapitre IV : Discours didactique et discours séducteur :

Vautrin ou l'anti-mentor dans Le Père Goriot

Chapitre V : Le portrait comme autoportrait : Camille Maupin dans Béatrix

Chapitre VI : Une description génératrice : la maison Sauviat dans Le Curé de village

Deuxième partie :

Illusions perdues ou la représentation de la littérature

Chapitre VII : La marque de l'auteur. Du papier au livre

Chapitre VIII : La parole aux personnages. Dialogisme et plurilogisme

Chapitre IX : Ève et David : discours, actions, valeurs

Chapitre X : Poétique du roman, éthique de la critique (Illusions perdues

et la Revue parisienne)