Référence bibliographique : B. Vouilloux, Le Geste suivi de Le Geste ressassant., , 2018.
Vient de paraître:
B. Vouilloux, Le Geste suivi de Le Geste ressassant, Paris, La Lettre volée, 2003, 96 p. 15 Euros.
Quatrième de couverture:
"Longtemps j'aurais donné le nom de geste à l'expansion d'une formule dont la structure devrait conférer d'emblée sa stature à mon projet et plier à son sythme tout ce qui viendrait se surimposer à elle, en sorte que son avenir f^t contenu en germe dans son élan initial, quand bien même je n'aurais pas été prêt à l'articuler. Hachée, brisée, discontinue, interrompue peut-être, l'unité du geste est néanmoins assurée par ce qui le relance, par ce qui ressoude et réajointe les moments de négation et de rectification par lesquels il ne cesse de repasser, faisant ainsi l'expérience de son propre temps. Tout ce qui vient du travail en nous qu'accomplit le temps, et où nous nous accomplissons à notre insu jusqu'un hasard nous mette en position d'en prendre la mesure (et, ainsi, de nous reprendre), ne se libère jamais totalement de sa tutelle. Que le temps passe, et que certaines choses ne cessent de revenir, qui ne passent pas, c'est là ce qui pour nous reste toujours nouveau, scandaleusement nouveau."
Lire un compte-rendu de D. Vaugeois sur Acta Fabula : "Le geste & son double : formes de la reprise" (Printemps 2004)