Édition
Nouvelle parution
B.-J. Saurin, Spartacus, tragédie (éd. F. Marchal-Ninosque)

B.-J. Saurin, Spartacus, tragédie (éd. F. Marchal-Ninosque)

Publié le par Université de Lausanne

Cette édition critique de la première tragédie consacrée en France au personnage de Spartacus permet de situer Bernard-Joseph Saurin dans le milieu intellectuel des Encyclopédistes. Sa tragédie de 1760, remaniée en 1769, se propose « école publique de morale », s’inscrivant pleinement dans le programme idéologique et artistique des Lumières. Les trahisons faites par Saurin sur le Spartacus historique sont à replacer dans l’histoire de la construction de l’identité nationale portée par le Tiers-Etat à l’horizon de la Guerre de Sept ans. Elles sont à inscrire dans l’invention du grand homme proposée par le xviiie siècle, notamment par les tragédies à « propagande philosophique » post-voltairiennes.

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SOMMAIRE

Introduction

1. Saurin, commensal de d’Helvétius

2. L’histoire éditoriale de Spartacus

3. Travestissement ou trahison de l’Histoire ?

4. Une pièce charnière dans l’histoire du roman national

5. Une réception chaotique

6. L’ « école publique de morale »

7. Le destin politique de Spartacus

Spartacus, tragédie, dernière version revue du vivant de l’auteur, édition avec apparat critique et numérotation

préface (1769)

acte I

acte II

acte III

acte IV

acte V

Annexe

Spartacus, tragédie, version originelle de 1760, non numérotée

Bio-bibliographie de Saurin

Bibliographie critique

Index nominum

France Marchal-Ninosque est professeure de littérature française moderne et contemporaine à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, notamment spécialiste des poétiques dramatiques au xviiie siècle. Elle propose de cette tragédie post-voltairienne une lecture politique et sociale.