Essai
Nouvelle parution
B. Gendrel, Le Roman de moeurs - Aux origines du roman réaliste

B. Gendrel, Le Roman de moeurs - Aux origines du roman réaliste

Publié le par Nicolas Geneix

Référence bibliographique : B. Gendrel, Le Roman de moeurs - Aux origines du roman réaliste, Hermann, collection "Savoir lettres", 2012. EAN13 : 9782705683405.

 

Bernard Gendrel, Le Roman de mœurs - Aux origines du roman réaliste

 

Paris : Hermann, coll. "Savoir lettres", 2012.

250 p.

EAN 9782705683405

30,00 EUR

Présentation de l'éditeur :

L’expression « roman de mœurs » est couramment employée dans le discours littéraire sans que l’on connaisse toujours son origine et sa signification. Apparue dans les années 1820, elle est associée, au cours du XIXe siècle, à toute une littérature qui semble prendre acte des bouleversements sociaux issus de la Révolution française et s’attache, à l’égal des physiologies, à décrire le monde contemporain. Cherchant à définir précisément ce genre littéraire, le présent ouvrage en vient à poser à nouveaux frais la question du réalisme : il n’est pas possible, semble-t-il, de comprendre Balzac, Stendhal, Sand et toute la génération de 1830 sans faire référence au « roman de mœurs » et sans étudier ses liens avec ce que certains critiques du XIXe siècle ont appelé le « roman de caractères ». Cette clarification théorique des sous-genres romanesques n’aplanit en rien les différences entre tel ou tel auteur mais permet, au contraire, de prendre la mesure des poétiques bien particulières développées par chacun d’eux.

Bernard Gendrel est ancien élève de l’ENS, agrégé de lettres modernes et docteur. Il a publié plusieurs articles de théorie et d’histoire littéraires ainsi qu’un livre d’art sur les rapports entre littérature et peinture (« Des mots pour la peinture », en collaboration avec J.-P. Aubrit, 2010). Il a codirigé un ouvrage sur les Fictions populaires et prépare une édition de romans de mœurs du XIXe siècle.

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On peut lire sur le site nonfiction.fr un article sur cet ouvrage:

"Peindre les mœurs", par E. Ruhaud.