Édition
Nouvelle parution
B. Formis (dir.), Gestes à l'œuvre

B. Formis (dir.), Gestes à l'œuvre

Publié le par Sabrina Roh

B. Formis (dir.), Gestes à l'oeuvre 

Nouvelle édition augmentée

Avec la participtation de :

Georges Didi-Huberman,Suzanne Liandrat-Guigues, Mélanie Perrier, Chantal Pontbriand, Christophe Kihm, Fabian Goppelsröder, Julie Perrin, Edwige Phitoussi, Lorraine Duménil, Anne Boissière, Sarah Troche, Michael Sheringham.

Postface de Jacinto Lageira

Paris, De l'incidence éditeur, 2015

175 p.

EUR 19

Que ce soit dans la vie quotidienne ou dans l’art, le geste se confronte toujours à l’œuvre dont il est le principe. Or que se passe-t-il quand le geste est œuvre ? Quand son "œuvrer " n’est plus réduit à un résultat objectif mais maintenu intact dans son état de " faire " ? Une ouverture sur une complexité théorique du geste et de ses possibilités chorégraphiques s’affirme. Les textes réunis dans ce recueil affirment la pertinence de l’idée de geste et en décrivent la méthode : l’intempestif, l’impersonnel, l’incidence.
Gestes à l’œuvre maintient les gestes dans leur caractère intrinsèquement pluriel : un geste se compose en effet d’une myriade de micro-gestes, d’une somme incalculable d’ajustements corporels qui viennent former imperceptiblement ce qui apparaît comme un geste, dont l’unité se révèle fragile et se dissout dans une infinitude potentielle de petits gestes. Ces essais permettent ainsi le croisement de différentes pratiques gestuelles dans le champ de l’art et de la théorie philosophique.
Quand le geste est œuvre, cette dernière ne disparaît pas pour autant : elle existe en tant que processus et expérience. Ainsi les différentes disciplines convoquées dans cet ouvrage (danse, peinture, cinéma, performances, sport, philosophie...) placent l’œuvre dans le geste et mettent le geste à l’œuvre. Voici donc ce qui constitue à la fois la problématique et le pari de cet ouvrage : rendre compte des gestes, de l’actualité tangible du faire et de l’identification possible entre le concept de geste et celui d’œuvre d’art.