Questions de société

"Avis d'alerte rouge": La FSU et SUD appellent à la grève le 24 novembre 2009 (màj 22/11/09)

Publié le par Bérenger Boulay

Sud-Education appelle à la grève le 24 novembre

Le syndicat Sud a appelé à son tour, vendredi, à la grève le 24novembre à l'Education nationale contre les suppressions de postes etles restrictions budgétaires, rejoignant ainsi la Fédération syndicaleunitaire (FSU).

Lire ci-dessous le communiqué "Avis d'alerterouge", ainsi que le communiqué de SUD éducation Créteil (93-94-77) qui dénonce aussi les décrets sur la Masterisation.

+ Communiqué de Sud-Étudiant (20 novembre 2009)

+ FSU et Ferc-CGT appellent à la grève mardi, l'Unef à descendre dans la rue (AFP 19 novembre 2009)

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La FSU, première fédération syndicale d'enseignants, appelle à unejournée de manifestations contre les suppressions de postes et pour larevalorisation des personnels:

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20091021.OBS5368/appel_a_la_greve_dans_leducation_le_24_novembre.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17

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SUD Éducation: APPEL A LA GREVE LE 24 NOVEMBRE

http://www.sudeducation.org/article3202.html

vendredi 23 octobre 2009

Avis d'alerte rouge !

Les prévisions de budget 2010 laissent présager un état d'asphyxiepour l'Education Nationale : plus de 10000 postes supprimés dans l'EN,qui s'ajoutent aux 30000 déjà supprimés ces deux dernières années ! Legouvernement poursuit sa politique de casse généralisée des servicespublics en démolissant l'éducation, la poste, le fret ferroviaire...

Ça suffit !!!

NON aux suppressions de postes et leurs corollaires :le recours massif aux heures supplémentai—res,les classes surchargées, la dégradation systématique des conditions de travail pour les personnels et les élèves, le recours galopant à l'emploi de personnels précaires,les suppressions d'heures de cours et la disparition programmée des RASED.

OUI à :l'augmentation des recrutements aux concours,une véritable formation des enseignants, la revalorisation de tous les personnels et de leurs salaires,la défense de leurs statuts,la titularisation sans condition de tous les précaires.

En conséquence, la Fédération Sud Education appelle l'ensemble des personnels à la grève, le mardi 24 novembre 2009

L'appel intersyndical à la grève du 24 novembre s'ajoute à lacampagne de cartes pétitions et lettres aux parlementaires du collectif« notre école notre avenir ». Mais nous savons touTEs qu'une journée degrève et de manifestations et qu' une campagne d'opinion ne suffirontpas. Les journées de grève tous les deux mois, qui sont souvent laseule perspective donnée par les directions syndicales sont aussiinsuffisantes pour contraindre le gouvernement à une autre politique...

C'est pourquoi SUD éducation appelle lespersonnels à tenir des Assemblées Générales le 24 novembre afind'organiser collectivement la suite du mouvement.

Pour Sud Éducation, il faut mettre en débat dès maintenant laquestion de la grève reconductible dans l'EN et la construction d'unvéritable rapport de force au niveau interprofessionnel .

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SUD éducation Créteil (93-94-77) appelle à la grève MARDI 24 NOVEMBRE.

Le ministère prévoit la suppression de 16 000 postes au budget 2010.

Après une attaque en règle contre les enseignants desRASED en 2009, cette année c'est l'apprentissage du métier qui estconcerné par les coupes budgétaires.Avec les décrets sur la Masterisation votés en pleine période estivale(28 juillet 2009), c'est la formation des enseignants qui est vouée àdisparaître dès septembre 2010 !Les futurs reçus au concours n'iront plus à l'IUFM mais directement surle terrain, sans année de formation initiale rémunérée.Le risque est grand de voir des étudiants ayant validé leur Masterenseignant (sans réussite au concours) être embauchés en tant queprécaires (contractuels, vacataires).C'est une attaque sans précédent contre le statut d'enseignant !SUD éducation dénonce la casse de la formation initiale des professeurs(1er et 2nd degré).

EnSeine-Saint-Denis, c'est aussi la question des professeurs des écolesnon-remplacés qui mobilisent les enseignants et les parents d'élèves.

Sur de nombreuses villes de la Seine-Saint-Denis, cesont 5, 10 voire 20 classes qui se retrouvent sans enseignant.Les élèves sont répartis dans les autres classes, ce qui alourdit leseffectifs. Il faut ouvrir la liste complémentaire pour recruter desenseignants titulaires.

Dans les établissements, la situation faite aux personnels précaires (AED, CAE-CAV-EVS et AVS) est scandaleuse….

tant au niveau des conditions de travail, de formation que de perspectives au terme de leur contrats.Bien souvent, en fin de contrat, c'est le retour à la case chômage, pour de nombreux précaires.

SUD éducation Créteil (93-94-77) :

• Exige l'abandon de toutes les suppressions de postes (dont les postes de maîtres des RASED)

• Exige des créations de postes de titulaires à lahauteur des besoins exprimés par leséquipes (création de 450 postes detitulaires-remplaçants dans les écoles du 93 et ouvertureimmédiate dela liste complémentaire, etc.)

• dénonce la casse de la formation initiale desprofesseurs (écoles, collèges et lycées) et exige l'abrogation desdécrets sur la Masterisation du 28 juillet 2009

• Exige la titularisation sans conditions de concours ni de nationalité des personnels précaires

• conteste la « réforme des lycées » qui constitue unhabillage de la poursuite des suppressions de postes, de lafragilisation des statuts et de la multiplication des situations detravail précaire

• exige le renoncement à la généralisation du Bac Pro en 3 ans, qui accentue l'inégalité entre les élèves

http://www.sudeduccreteil.org

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Sud Étudiant appelle les étudiant-e-s à se joindre à la journée de manifestations du 24 novembre

20 novembre 2009

Mardi prochain les secteurs de l'éducation, de La Poste et des banquesseront en grève. Alors que la rentrée sociale avait été plutôtcalme cette année, cette journée de grève sera la premièreinitiative interprofessionnelle après les grandes journées de grèvesdu 29 janvier et 19 mars 2009.

En effet, bien que nous ne sommes toujours pas sortis de la criseéconomique, le gouvernement continue ses attaques contre les servicepublic.

Dans l'éducation la multiplication des suppressions de postes, laréforme des lycées, la précarisation grandissante des personnels etenseignant-e-s ne peuvent qu'électriser une situation déjà explosive.
À La Poste, l'entérinement de la privatisation malgré la soutienmassif de la population au service public postal est une preuve du peude cas que le gouvernement octroie à la démocratie populaire.
Dans de nombreuses banques, les négociations salariales entre patronatet syndicats sont sous tension. Malgré les profits faramineux desactionnaires, les augmentations de salaire sont misérables, quand ellesont le mérite d'exister, et de nombreuses mesures de rationalisation(lire « travailler toujours plus pour gagner toujours moins »)provoquent le courroux des salarié-e-s.

Dans les Universités, la situation s'aggrave de jour en jour. La miseen oeuvre des compétences élargies (suite à la loi d'autonomie) dansun nombre toujours plus grand d'universités, aggrave les disparitésentre étudiant-e-s et universités. La nouvelle mouture du projet dedécret sur la masterisation des concours de l'enseignement vientconforter les centaines de milliers d'étudiant-e-s en grève l'annéedernière : le gouvernement détruit toujours un peu plus nosformations et nos diplômes !

En outre, la contestation étudiante qui s'était calmé en France encette rentrée après le plus long mouvement de grève universitaire,prend de l'ampleur en Europe. L'Autriche avait lancée le bal avec 50000 manifestant-e-s à Vienne le 29 octobre. Les étudiant-e-sallemand-e-s ont pris le relais le 17 novembre avec plus de 90 000personnes dans les rues de différentes villes. À ce jour, unequinzaine d'universités sont en grève, les occupationsd'universités se multiplient, etc. En Suisse, en Hongrie et en Italie,des actions contre le processus de libéralisation des universités semettent en place. En France, à nouveau, des assemblées généralessont organisées pour préparer la journée de grève du 24 novembre.Par exemple, plus de 800 étudiant-e-s se sont rassemblé-e-s àToulouse le Mirail le 17 novembre pour discuter des suites à donner àla mobilisation de l'an dernier.

Dans ce contexte de massification des luttes étudiantes dans de nombreuxpays d'Europe et alors que certains secteurs se lancent dans la grève,la fédération des syndicats Sud Étudiant appelle les étudiant-e-s àrejoindre massivement les manifestations du 24 novembre."

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AFP - Jeudi 19 novembre 2009:

FSU et Ferc-CGT appellent à la grève mardi, l'Unef à descendre dans la rue

Les organisations syndicales FSU et Ferc-CGT ont lancé jeudi un appelcommun à la grève mardi 24 novembre dans l'éducation, tandis quel'organisation étudiante Unef a appelé les étudiants à descendre lemême jour dans la rue contre la réforme de la formation des enseignants.

LaFerc-CGT et la FSU "appellent les personnels à participer massivement àla grève" de mardi, pour notamment "des recrutements à la hauteur desbesoins", une "réelle revalorisation" des enseignants, "l'améliorationdes conditions de travail", "une véritable formation des enseignants"et la titularisation des précaires, selon un communiqué.

Cesdeux organisations critiquent en particulier les "50.000 suppressions"de postes d'enseignants "en cinq ans" et la réforme de la formation desenseignants, selon elles "toujours inacceptable".

Lesministres Luc Chatel (Education) et Valérie Pécresse (Enseignementsupérieur) viennent de rendre des arbitrages sur cette réforme,notamment en plaçant les futurs concours enseignants durant l'année demaster 2.

Avec cinq autres organisationssyndicales, l'Unef, première organisation étudiante, avait demandé queles épreuves d'admissibilité de ces concours soient placées durantl'année de master 1, craignant sinon que l'année de M2 soit tropchargée.

Mécontente notamment de cetarbitrage, confirmé jeudi à l'Unef par une lettre de Mme Pécresse, lapremière organisation étudiante "appellera par conséquent les étudiantsà descendre dans la rue le 24 novembre", a affirmé à l'AFP saresponsable presse, Annabelle Janodet.

Poursa part, l'UNL, première organisation lycéenne, appelle le même jour "àdes réunions d'informations et de débats sur la réforme du lycée" et"les lycéens qui le veulent à rejoindre les manifestations" pourprotester contre les suppressions de postes, a expliqué à l'AFP sonprésident, Antoine Evennou.