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Appels à contributions
Family Affairs /Affaires de famille (Germaine de Staël Society for Revolutionary and Romantic Studies & Société des études staëliennes).

Family Affairs /Affaires de famille (Germaine de Staël Society for Revolutionary and Romantic Studies & Société des études staëliennes).

Publié le par Marc Escola (Source : stephanie Genand)

ASECS, March 19-22, 2015, Los Angeles

 

Family Affairs /Affaires de famille

Bi-lingual session co-sponsored by the Germaine de Staël Society for Revolutionary

and Romantic Studies (USA) and the Société des études staëliennes (France).

 

A wave of books published in the last five years testifies to the persistent fascination with Germaine de Staël’s biography and especially her relations with intimate family members. Recent works include Catherine Dubeau’s La lettre et la mère (2014), Auguste de Staël’s Correspondance. Lettres à sa mère (published by Othenin d’Haussonville and Lucia Omacini, 2013), and Sonia Boon’s The Life of Madame Necker: Sin, Redemption and the Parisian Salon (2011). Does this renewed fascination with the entanglements of Staël’s personal life signal a new thread in the biographical wave or does it reassert the conviction that Staël’s life history, thought, and political engagements are inseparable thereby demanding a pluri-disciplinary approach?

 

L’individu staëlien semble aujourd’hui trouver une place plus légitime. L’assourdissement des préjugés, comme l’ouverture focale des monographies désormais soucieuses d’associer à la trajectoire singulière l’étude d’une pensée, fût-elle politique ou sociologique (Michel Winock, Mme de Staël, 2010 ; Geneviève Lafrance, Qui perd gagne. Imaginaire du don et Révolution française, 2008) témoignent d’un autre équilibre entre l’auteur et l’oeuvre. Cette articulation soulève cependant de nouvelles questions : affranchie de l’acharnement misogyne et de la projection beuvienne, la relation entre Staël et son oeuvre doit être redéfinie. Au discours pensé sur sa propre vie s’ajoute, à l’échelle du Groupe de Coppet, l’élaboration de récits, d’éloges et de notices qui témoignent de l’enjeu politique et philosophique du biographique (voir le n°63 des Cahiers staëliens, « Ecritures intimes dans le Groupe de Coppet »). L’individu, ouvert à l’histoire et sujet singulier, constitue aussi le pivot du libéralisme tel que le définissent Staël et Constant (Lucien Jaume, L’Individu effacé, 1997). La complexité de ces prérogatives – la vie ne se raconte pas : elle s’éprouve comme lieu de résistance – requiert d’élargir le champ des disciplinaires : la place de l’auteur ne mobilise pas seulement les modèles, problématiques à Coppet, de la grandeur. Elle exige de prendre en compte une obscurité qui résiste à la connaissance : comment envisager « l’inexplicable phénomène de l’existence » (De l’Influence des passions, OCS, p. 294) ?

 

The GSRRS and the Société des études staëliennes invite contributions discussing Staël’s relationship with Jacques and Suzanne Necker and with her children.

Particularly welcome are submissions reflecting new approaches to the study of the individual and the family, generational conflicts, and family studies.

 

Proposals in French or in English should be addressed to Stéphanie Genand

(stephanie.genand@univ-rouen.fr) and Nanette Le Coat (nlecoat@trinity.edu) before October 15th.