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Débats | Points de vue

La Société Internationale pour l'Etude des Femmes de l'Ancien Régime au secours de la Princesse de Clèves.

La Société Internationale pour l'Etude des Femmes de l'Ancien Régime au secours de la Princesse de Clèves.

Information publiée le 20 février 2009 par Sophie Rabau

En 2006, la SIEFAR (Société Internationale pour l'Etude des Femmes de l'Ancien Régime) avait ouvert sur son site une rubrique «Débats» consacrée à Louise Labé, réduite à l'état de «créature de papier» par une universitaire parisienne. «Louise (Labé) attaquée» répertoriait de nombreuses contributions de spécialistes sur cette polémique désormais heureusement assoupie, vue l'absence de preuves réunies pour soutenir cette (énième) tentative de désattribution d'une oeuvre de femme (censée incapable de l'avoir écrite).
En 2009, la SIEFAR ouvre cette rubrique à Mme de La Fayette et à son plus fameux roman, La Princesse de Clèves, vilipendé à plusieurs reprises par le président de la République. En effet, au fil de petites phrases assassines à l'encontre de ce roman, Nicolas Sarkozy a déprécié cette oeuvre aussi bien que ses lecteurs et lectrices. Il a réveillé aussi de vieux discours misogynes sur fond de querelle des sexes, qui, une fois encore, portent atteinte à la place des femmes dans la création et dans les instances de savoir (voir également la lettre adressée à Valérie Pécresse, signée par l'association).
La SIEFAR ne pouvait rester inactive face à ces propos présidentiels qui s'attaquent à l'un des rares textes de femmes étudiés au lycée et à l'université. Elle s'est jointe au front de défense du roman de Mme La Fayette qui s'est constitué depuis quelques mois, nourri par la colère des enseignant-es-chercheurs/chercheuses et étudiant-es contre la réforme universitaire, et par l'opposition à l'éradication de la culture générale dans les concours de recrutement de la fonction publique, dont la presse s'est fait largement l'écho.
«Touche pas à ma princesse» se propose de répertorier les différentes réactions à ces attaques. La SIEFAR invite ses adhérent-es et les visiteurs/visiteuses de son site à lui signaler tout article, manifestation, site ou blog consacré à cette affaire, qu'il s'agisse du roman ou de son autrice.
Voir: http://www.siefar.org écrire à: contact@siefar.org

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