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La commande (XIIIe-XVIIe s.) : acteurs, contrats et productions (Tours)

La commande (XIIIe-XVIIe s.) : acteurs, contrats et productions (Tours)

Publié le par Marc Escola (Source : Marie Lafont)

Appel à communication : "La commande (XIIIe-XVIIe s.) : acteurs, contrats et productions"

 

Le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de l’université de Tours (UMR 7323) s’associe à l’Unité de recherches Transitions. Moyen Âge et première Modernité de l’université de Liège et au laboratoire Trame (Textes, représentations, archéologie et mémoire de l’Antiquité à la Renaissance) de l’université de Picardie pour organiser des rencontres doctorales internationales en trois volets. 

Les premières rencontres, Transition(s) : concept, méthodes et études de cas (XIVe-XVIIe s.), se tiendront à Liège les 30 et 31 janvier 2018. À Amiens, les 29 et 30 mai, aura lieu le deuxième volet Quel lieu choisir ? Implantation, représentation et mention de l’édifice et de l’objet (XIe-XVIIe s.). Le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance organisera le troisième volet de ces rencontres les 10 et 11 juillet 2018 autour du thème de « La commande (XIIIe-XVIIe s.) : acteurs, contrats et productions ».

Toute production peut être interrogée à l’aune de la commande dont elle a fait l’objet. Les conditions de commande d’œuvres à la fin du Moyen Âge et à l’époque moderne ont donné lieu à des études relativement nombreuses dans le domaine de l’histoire de l’art. L’approche pluridisciplinaire de nos rencontres doctorales nous invite à élargir ces questionnements en nous penchant sur les différents types de productions artistiques, qu’elles concernent la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, le théâtre, la danse, la littérature ou la philosophie. Les contributions porteront sur tous ces types de productions, matérielles ou immatérielles, pérennes ou éphémères, conservées ou non, et pourront interroger les axes de recherche suivants :

  • Les acteurs : la réflexion peut porter sur le rôle des protagonistes : commanditaires, exécutants et éventuels intermédiaires. Il convient d’interroger le statut du commanditaire : s’agit-t-il d’un individu ou d’une collectivité ? Quelles sont ses connaissances techniques, scientifiques, spécifiques au domaine en question ? La commande prend-elle place dans un cadre civil, religieux ou privé ? Le statut social, la formation ou encore l’éventuelle renommée du ou des exécutant(s) peuvent apporter des éclairages à cet axe de recherche. Enfin, existe-t-il des intermédiaires entre ces protagonistes ? Qui sont-ils et quel est leur rôle ? L’étude des rapports entre les acteurs de la commande et des réseaux ainsi constitués mérite également d’être exploitée.
  • Les contrats : La question des intermédiaires œuvrant entre les protagonistes de la commande est au cœur de cet axe de recherche. Les intervenants sont invités à questionner la nature des sources exploitées (contrats, comptabilités, correspondances, mandements, quittances, etc.). Quelles informations peuvent nous apporter ces documents produits dans le cadre de commandes privées, religieuses ou civiles ? Quelle est la nature des clauses contenues dans un contrat d’ouvrage ? Il convient de s’interroger sur les rapports économiques entretenus par les commanditaires et les exécutants. Outre ces questionnements sur les écrits, une réflexion sur les autres manières de passer commande peut être menée.
  • Les modes de production : Tous les types de production sont concernés. Par conséquent, il faut envisager d’étudier les procédés de création et de mise en œuvre. Une production commandée diffère-t-elle d’une production destinée à être proposée à la vente par d’autres canaux ? Afin d’appréhender les différents modes de production des œuvres, les interventions pourront s’intéresser à un volet plus technique concernant les modes de fabrication. Elles peuvent être présentées sous l’angle de l’histoire économique à travers l’étude des aspects matériels (matériaux, fournisseurs, gestion financière).

Modalités pratiques :

Les interventions, d’une vingtaine de minutes, s’inscriront dans des champs disciplinaires variés : histoire, histoire de l’art, littérature, philosophie, musicologie. Elles porteront prioritairement sur l’Occident de la fin du Moyen Âge et du début de l’époque moderne. Les communications pourront être données en anglais, français ou italien et feront l’objet d’une publication.

Les propositions de communication, émanant de doctorant·es ou jeunes docteur·es, devront être envoyées au plus tard le 20 février 2018 (lafont_marie@outlook.com ; manon.gac@gmail.com) et contenir un résumé de 200 mots. Dans votre courriel, nous vous remercions de préciser votre parcours en quelques lignes et le sujet de votre thèse.