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Les marionnettes : de la scène à l’écran. Plasticité, articulation et désarticulation de l’humain 

Les marionnettes : de la scène à l’écran. Plasticité, articulation et désarticulation de l’humain

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Olfa Bouassida)

APPEL A COMMUNICATIONS

Radhedh Méditerranéen pour les arts, l’Institut Supérieur d’Art Dramatique de Tunis, la délégation régionale pour la culture la sauvegarde du patrimoine de Sousse, l’Institut supérieur des Beaux-arts de Sousse

Organisent le 8 et 9 mars 2013 un Colloque international sur le thème

Les marionnettes : de la scène à l’écran.

Plasticité, articulation et désarticulation de l’humain.

 

Figurines en carton, marionnettes à fil ou à gaines, guignols, marionnettes vivantes, comédiens masqués, déguisés, la gamme des possibles pour l’homme désireux de s’exprimer avec, grâce et à travers des accessoires qui sont des représentations plus ou moins grossières, plus ou moins simplifiées de lui-même peut s’élargir à toutes ces formes d’expression directes, indirectes, distancées, mécanisées, virtualisées auquel l’homme semble déléguer ( partiellement ou totalement) la grave et lourde charge de le représenter, de  le doubler (lui étant dans l’ombre, dirigeant, manipulant ou dictant)… bref d’ "être" à sa place. Qu’ y a-t-il  au-delà  de cette substitution ?

La manipulation d’une marionnette participe-t-elle de la simple volonté ludique ? Pourquoi la manipulation de ces corps inertes auxquels le plasticien donne une certaine  configuration, une certaine plasticité, le ventriloque sa voix et sa propre psychomotricité fascine-t-elle les enfants comme, parfois, sinon, souvent, les adultes ?

Le masque de théâtre est-il le prolongement de ce faciès approximatif de la poupée de chiffon qui fige le trait et son expression?

Le marionnettiste manipulant les gestes comme les passions de ses acteurs, distribuant sa voix à l’une et à l’autre marionnette est-il, au bout du compte, ce simple conteur qui ne se satisfait plus du verbe ?

Le cinéaste qui double ses acteurs par un hologramme anthropomorphique, une marionnette moderne, robotique, donc libérée de ses fils, cherche-t-il simplement à reproduire à l’écran, par mimesis, ce que font d’autres sur scène, dans l’espace improvisé d’une installation, dans une sculpture ou à introduire dans leurs oeuvres les catégories esthétiques de l’étrange, du merveilleux, de l’insolite pour mieux interroger la condition humaine?

 La manipulation des marionnettes et sa persistance en tant qu’activité artistique, autorise-t-elle à repenser de vieux problèmes associés à la relation au corps, à l’interdit, à Dieu ?

Ce sont-là des questions prétextes mais qui sont autant de pistes pour ce colloque que nous proposons pour la 12ème édition des JEPTAV afin de faire un état des lieux des créations, de la réflexion et des recherches sur l’art des marionnettes, et par là du comédien à qui il arrive d’être " manipulé " par un metteur en scène, qui traverse aujourd’hui, et de manière de plus en plus visible, les arts de la rue, les arts scéniques, le cinéma et le Petit écran.

Responsables :

Hafedh Djedidi, Ali Aoun, Fateh Ben Ameur

Comité scientifique :

Hafedh Djedidi : Professeur de l’Enseignement supérieur – Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université de Sousse.

Mohamed Driss Messaoudi : Professeur de l’Enseignement Supérieur, Institut Supérieur d’Art dramatique de Tunis, Université de Tunis.

Mahmoud Mejri, Maître de conférences, Institut §supérieur d’Art Dramatique de Tunis, Université de Tunis.

Ali Aoun : Maître assistant, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines  de Kairouan, Université de Kairouan.

Fateh Ben ameur : Maître assistant à l’Institut Supérieur des arts et métiers de Sfax, Université de Sfax.

Les propositions de communication (titre, résumé (250 mots maximum) et CV sommaire) sont à envoyer par courrier électronique avant le 20 Janvier 2013.

Contact : olfa.bouassida@gmail.com