Alexander Dickow
Jacob et le cinéma
Nouvelles éditions Place, collection "Le cinéma des poètes",128 p., 2017.
EAN13 : 9782376280132.
En 1914, à Montparnasse, Max Jacob déclare avoir vu le Christ au cinéma. Dès 1911, alors que le cinéma n’a pas encore acquis ses lettres de noblesse, l’amateur des salles obscures y a déjà vu Fantômas, puis Charlot dès les débuts du fameux vagabond. Le cinéma – et les cinéastes, dont Jean Aurenche, André Sauvage et Jean Cocteau – accompagnent toute sa vie de poète. Dans son oeuvre, le poète dialogue avec le cinéma, notamment par des montages vertigineux d’images dans Le Cornet à dés et La Défense de Tartufe, dans des textes parus en revue, et jusque-là inédits. Il reste une unique bande où figure Max Jacob en personne.
Sur la page comme à l’écran, Jacob porte les marques du plus surprenant des personnages de fiction, si bien que l’on n’a pas manqué de rendre Max Jacob à l’écran ; ne doutons pas qu’il y reviendra…
Alexander Dickow est Associate professor de langue, de littérature, et de culture
françaises et francophones à Virginia Tech, aux États-Unis. Poète, traducteur,
et enseignant-chercheur, Dickow est le directeur scientifique des Cahiers Max Jacob
et l’auteur de l’étude Le Poète innombrable : Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire,
Max Jacob (Paris, Hermann, 2015).