Questions de société
Affaire Matelly: dossier et pétitions de soutien (màj 04/04/10)

Affaire Matelly: dossier et pétitions de soutien (màj 04/04/10)

Publié le par Bérenger Boulay

Sur SLU, mardi 30 mars 2010:

Pétition pour la réintégration de M. Matelly et l'indépendance de la recherche"

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3636

SLU soutient cette pétition, lancée par SLR avec l'accord de l'intéressé.

"Le chef de l'Etat vient de radier des cadres de la gendarmerie le Chef d'escadron Jean-Hugues Matelly, qui est également chercheur associé à un laboratoire du CNRS. Sauvons La Recherche s'associe au communiqué de ce laboratoire ( http://www.cesdip.fr/spip.php ?article485) et soutient les recours au Conseil d'Etat déposés par notre collègue."

Pour lire la suite et signer la pétition

Pour signer une pétition plus ancienne

Complément d'information et revue de presse :

puce-32883.gif le communiqué du CESDIP à l'annonce de la radiation de Jean-Hughes Matelly

puce-32883.gif le communiqué de presse du SNCS de soutien à Matelly

puce-32883.gif l'annonce par le blog Secret Defense du site de Libération que le Conseil d'Etat rejette la demande de référés

puce-32883.gif un résumé de l'affaire sur le site de la section de Toulon de la Ligue des Droits de l'Homme

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Le gendarme et la prof : deux insoumis parlent

Arrêt sur image - La prof, le gendarme, et la ligne J@une

Nos quatre invités de cette semaine ont franchi la ligne j@une. Chacun a sa manière. Le gendarme, et chercheur associé au CNRS, Jean-Hugues Matelly s'est prononcé contre la réforme police-gendarmerie : il est aujourd'hui radié de la gendarmerie, expulsé de son logement de fonction. Joseph Tual, journaliste à France 3, vient d'être entendu comme témoin par un juge d'instruction, après la diffusion d'un reportage mettant en cause des officiels marocains, à propos de l'affaire Ben Barka. Véronique Decker, directrice d'école, a refusé d'appliquer les nouvelles directives sur le soutien scolaire, et le fichier "Base élèves". Enfin, pour compléter le quatuor... un député UMP, Lionel Tardy (Haute-Savoie). Sa transgression est plus mince : il a "twitté" une réunion de parlementaires UMP, alors même qu'elle se déroulait. Plus mince, mais à l'échelle de l'UMP, c'est considérable.

Comment les appeler ? Quatre rebelles ? Quatre résistants ? Quatre fortes têtes ? Alors que se lèvent, dans l'Education Nationale, dans le parti au pouvoir, et jusque dans la gendarmerie, d'étranges vents d'insoumission et de désobéissance, il nous a semblé intéressant de confronter ces quatre-là, auxquels les médias dominants donnent si peu la parole. Quand ont-ils décidé de franchir la ligne sans retour ? Quel a été le déclic ? La réaction de leur hirérarchie ? Le gendarme, le journaliste, l'enseignante, répondent chacun son tour. Et chacun leur tour, le député UMP, logiquement, les condamne.

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Sur La Science au XXI Siècle, le blog international du Collectif « Indépendance des Chercheurs » (France)

- 04.04.10: L'ordonnance du Conseil d'Etat sur Jean-Hugues Matelly

- 30.03.2010: Le SNCS-FSU soutient Jean-Hugues Matelly

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/03/30/le-sncs-fsu-soutient-jean-hugues-matelly.html 

Le 30 mars, le Syndicat National des Chercheurs Scientifiques (SNCS-FSU) a pris publiquement position, par un communiqué de presse, sur l'affaire de Jean-Hugues Matelly. Le communiqué rappelle, notamment, que le chef d'escadron de gendarmerie Jean-Hugues Matelly est en même temps chercheur associé au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), unité mixte de recherche UMR 8183 du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Le SNCS souligne que c'est en tant que chercheur associé que Matelly a effectué le travail qui a conduit à sa radiation des cadres, et qu'en acceptant que l'intéressé puisse être chercheur associé en sociologie, la hiérarchie admettait tacitement son droit à la liberté d'expression en tant que chercheur.

[...]

Il est de toute évidence très salutaire que l'affaire de Jean-Hugues Matelly ait amené des organisations syndicales et des associations à soulever de manière plus générale la question de la liberté académique, de l'indépendance et de la liberté de publication pour l'ensemble des chercheurs. Mais ces discours resteront dépourvus de signification tant que durera la passivité de ces mêmes organisations par rapport à des questions aussi essentielles que la « managérisation » de la recherche, la pression à la « moblité », la complicité des instances d'évaluation avec ces pratiques depuis trois ans... Que peut-on vraiment attendre de la « gauche » dans la recherche publique française ?

Lire l'article complet.

Sur le même site: Matelly, Conseil d'Etat et notion d'urgence