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A quoi ça tient ? Montage et relations

A quoi ça tient ? Montage et relations

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Catherine Brun)

A quoi ça tient ? Montage et relations

17 - 19 novembre 2011

Maison de la Recherche de Paris 3 Salle Extérieure 4 rue des Irlandais - 75005 Paris

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Jeudi 17 novembre 2011


Matin

9h00 Ouverture
Pierre Civil, vice-président du Conseil Scientifique de Paris 3,
 

Jonathan Degenève, Écritures de la modernité (EA4400 Paris 3/CNRS),
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3,
 

Sylvain Santi, Langages, Littératures et Sociétés (LLS EA3706),
Université de Savoie.

9h15 Écritures fragmentaire, intime et diaristique
Mireille Calle-Gruber, Écritures de la modernité (EA4400 Paris 3/CNRS),
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
« Claude Simon ou l’imagination verticale »
 

Anaïs Frantz de Spot, Écritures de la modernité (EA4400 Paris 3/CNRS),
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
« Montage ou pudeur ? L’intimité en question dans l’Intrus de Jean-Luc Nancy »
 

Marie-Hélène Boblet, Écritures de la modernité (EA4400 Paris 3/CNRS),
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
« Des traces à la trame : de la mémoire et de l’oubli dans le montage
claude-mauriacien »

Après-midi

14h00 Paroles et pensées en actes
Irène Fenoglio, Institut des Textes et Manuscrits Modernes (ITEM-CNRS /ENS)
« Écrire est maçonner. Ce que les manuscrits nous apprennent du geste
d’écriture et des opérations textuelles de montage »
 

Alain Cantillon, Formes et Idées de la Renaissance aux Lumières (EA174),
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
« “Vous avez un problème de relation” ; pour Edouard Glissant, la créolisation,
à quoi ça tient ? »
 

Laurent Jenny, Département de français moderne, Université de Genève
« Esthétique décadente et montages perceptifs »
 

Bernard Rougé, Centre Inter Critique des Arts Anglophones, Université de Pau
«A quoi tient une fi gure ? Montage, énergie et réfl exivité »

Vendredi 18 novembre 2011

Matin

9h00 Le travail des metteurs en scène
Stéphane Lojkine, Centre Interdisciplinaire d’Étude des Littératures d’Aix-
Marseille, Université de Provence
« Ce qui tient par le récit et ce qui tient par la proximité : narration contre
montage dans la série télévisée »
 

Marc Vuillermoz, Langages, Littératures et Sociétés (LLS EA3706),
Université de Savoie
« Un foisonnement ordonné. Clitandre ou l’art du montage »
 

Christophe Bident, Centre de Recherches en Arts, Université de Picardie et
Christophe Triau, Centre d’Etude et de Recherche Interdisciplinaire,
Université Paris Diderot-Paris 7
« Déliaison, tension, variation : pratiques du montage chez François Tanguy et
le théâtre du Radeau »
 

Catherine Brun, Écritures de la modernité (EA4400 Paris 3/CNRS), Université
Sorbonne Nouvelle-Paris 3
« Conjoindre le(s) réfractaires(s) : du montage selon Michel Vinaver »

Après-midi

14h15 Autour de Pascal Quignard et de Christian Prigent
Pascal Quignard, Écrivain « Excerptio et cut-up »
 

Bénédicte Gorillot, Cultures, Arts, Littératures, Histoires des Sociétés et des
Territoires Etrangers, Université de Valenciennes
« Prigent-monteur : cut-ups et autres dispositifs »
 

Christian Prigent, Écrivain

Samedi 19 novembre 2011

Matin

8h30 Théories et pratiques
Teresa Faucon, Institut de Recherche sur le Cinéma et l’AudioVisuel (IRCAV),
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
« Questions d’intervalle »
 

Hervé Joubert Laurencin, Centre de Recherches en Arts, Université de Picardie
« Les théories du non-montage n’existent pas »
 

10h Autour de Bruno Dumont et de Claire Denis
Bruno Dumont, Cinéaste
Claire Denis, Cinéaste

Après-midi

14h Autour de Georges Didi-Huberman
Georges Didi-Huberman, École des Hautes Études en Sciences Sociales
(EHESS).

Table ronde de clôture

Christian Prigent, Bruno Dumont, Claire Denis et Georges Didi-Huberman. Ce sont les gestes d’ouvertures confrontant la théorie à la pratique, les disciplines, les styles, les époques et les lieux, que ce colloque voudrait tout à la fois prolonger et interroger, et ce y compris dans le cadre d’études monographiques qui peuvent pareillement s’engager sur ces « nouveaux sentiers de lecture entre littérature, cinéma et peinture », pour reprendre la belle formule de Mireille Calle-Gruber à propos de Claude Simon (Les tryptiques de Claude Simon ou l’art du montage). Pour ce faire, il nous a semblé qu’un bon point de départ consisterait à se demander ceci : à quoi tient le montage ?
 

L’intérêt d’envisager ainsi la tenue de ce qui se présente comme monté se situe dans la sensibilité très particulière aux relations qui est alors requise. Car il s’agit de porter une extrême attention à ce qui se passe au niveau des articulations d’un objet, tout en ayant une vision beaucoup plus large depuis cet endroit. La matière dans la construction, le travail dans l’oeuvre, les différentes dimensions dans un même espace, le confl it voire la rupture dans les liens, voilà par exemple ce qui peut (se) jouer lorsque l’on a le sentiment de passer d’une chose à une autre. Par suite, la poétique montagiste peut ainsi tenir à une esthétique, une philosophie, une politique, etc., mais à partir d’un fond fragmentaire et documentaire.
Est-ce là le paradoxe de ce qui n’en demeure pas moins une dialectique, comme le pense Georges Didi-Huberman dans le sillage de Benjamin, Brecht et Bloch (Quand les images prennent position) ? Ou bien, en suivant Jean-Luc Nancy, faut-il parler de contiguïtés sans continuités qui, par-delà le vide et le plein, le lié et le délié, font néanmoins sens par contact (Être singulier pluriel) ? Et, concrètement, lorsque je fabrique ou j’apprécie un montage, qu’est-ce qui me fait dire que ça tient ? que ça fonctionne ? que ça me touche ? que ça me parle ?

Avec le soutien

des équipes “Langages, Littératures et Sociétés” (LLS EA3706) de l’Université de Savoie,
“Écritures de la Modernité” (EA4400), “Programmes Fédératifs de Recherche Arts et Lettres,
Poétique des genres et transculturalité” et l’École Doctorale (ED120), de l’Université Sorbonne

Nouvelle-Paris 3

Contacts

Jonathan Degenève
Sylvain Santi

Communication

Nadia Ladjimi