Collectif
Nouvelle parution
A. Joblin et alii (éd.), Les Protestants et la création artistique et littéraire (des réformateurs aux romantiques)

A. Joblin et alii (éd.), Les Protestants et la création artistique et littéraire (des réformateurs aux romantiques)

Publié le par Matthieu Vernet

Les Protestants et la création artistique et littéraire (des réformateurs aux romantiques)

Sous la direction d'Alain Joblin, Jacques Sys, Jérôme Cottin et Gabrielle Cadier-Rey

Arras : Presses Artois Université, coll. "Lettres et civilisations étrangères", 2008, 165p.

Ean (isbn): 9782848320793

19€

Présentation de l'éditeur :

L'objet du colloque organisé les 21 et 22 octobre 2004 à l'Universitéd'Artois, dont les actes sont ici présentés, fut de saisir lalégitimité de toute forme de création dans le monde protestant.
Créer de nouvelles formes en matière artistique, produire de nouveauxsons et de nouvelles harmonies, imaginer de la fiction littéraire,n'était-ce pas sacrilège et démarche blasphématoire aux yeux deprotestants qui se référaient à l'interdit du Décalogue: "Tu ne feraspas de statue. " (Ex, 20-4)? Les protestants surent contourner cetinterdit et développèrent une création artistique et littérairemultiforme tant dans le domaine de la poésie, du théâtre et des lettresque dans celui de la musique.
Musique sacrée bien sûr avec JohannSebastian Bach et la création hymnologique, mais aussi musique desRomantiques allemands du XIXe siècle. L'interdit divin, les artistesprotestants le contournèrent également dans le domaine de la créationpicturale. L'exercice fut ici plus délicat, les protestants ayantmontré à maintes reprises leur rejet de ce genre artistique par deviolentes manifestations iconoclastes.
Eugène Devéria au XIXesiècle et les auteurs de "Vanités" protestantes du XVIIe siècleapportèrent la preuve qu'on pouvait conjuguer Réforme et peinture maistoujours en s'interrogeant sur la légitimité de cette création.Interrogation qu'on retrouve d'ailleurs dès le début du XVIe siècledans la pensée des premiers grands Réformateurs. En définitive, lesparticipants au colloque des 21 et 22 octobre 2004 de l'Universitéd'Artois montrèrent que le protestantisme n'était sans doute peut-êtrepas "une théologie vidée d'esthétique".

Sommaire :

  • L'iconoclasme des Réformateurs comme modèle de nouvelles formes esthétiques
  • La conception puritaine de la Beauté dans l'Angleterre élisabéthaine
  • Le théâtre protestant au 16e siècle : une " mommerie " nécessaire
  • Les Vanités : une peinture protestante au 17e siècle ?
  • Eugène Devéria, protestant romantique ?
  • La communauté réformée parisienne au 17e siècle et ses écrivains
  • La création poétique chez les Réformés ou la poésie de la Création
  • Réforme et légitimité de la création hymnologique
  • La musique de Johann Sebastian Bach comme source de prédication luthérienne
  • Musique et spiritualité dans l'Allemagne romantique