Édition
Nouvelle parution
A. Gide & P. Valéry, Correspondance 1890-1942

A. Gide & P. Valéry, Correspondance 1890-1942

Publié le par Florian Pennanech

André Gide & Paul Valéry, Correspondance : 1890-1942, nouvelle édition établie, présentée et annotée par Peter Fawcett, Paris, Gallimard, Les cahiers de la NRF, 2009, 991 p.

  • EAN : 9782070122264
  • Prix : 35,00 €

Quatrième de couverture :

Cette amitié fait rêver.
Deux des écrivains les plus doués et lesplus intelligents de leur génération se sont rencontrés au début deleur carrière et, malgré leurs différences profondes, sont restés trèsproches l'un de l'autre jusqu'à la mort du premier plus d'undemi-siècle plus tard. Pour Gide, ce fut " une amitié de plus decinquante ans, sans défaillances, sans heurts, sans failles et telleenfin que sans doute nous la méritions, si différents que nous fussionsl'un de l'autre ".
Quant à Valéry, il s'en explique longuement dansune lettre à Paul Léautaud de 1905 où il conclut : " Il y a entre Gideet moi quelque chose qui n'est ni littérature, ni goûts communs oucomplémentaires, ni rien qui s'exprime par un calcul régulier maisquelque chose de l'ordre de la vitabilité, de la faculté de se suivre,de s'adapter instantanément, de se deviner avec bonheur. " L'importancede la correspondance qu'ils ont échangée contribue à justifier detelles appréciations : plus de six cents lettres qui s'échelonnententre 1890 et 1942.
Il ne s'agit pas d'une correspondance régulièreet l'on ne manque pas d'y déceler des tempi différents. Pendant lestrois premières années, les deux futurs amis vont plutôt à ladécouverte l'un de l'autre et cherchent à se connaître avec unenthousiasme juvénile. Ensuite, jusqu'à la fin du siècle, lacorrespondance se fait plus dense. Au cours de cette période se situentles échanges les plus riches, même s'ils sont parfois conflictuels.
À partir de 1900, les lettres sont plus ou moins espacées sans pourautant que l'amitié ne se démente. Cette nouvelle édition comporte 176lettres de plus que celle publiée par Robert Mallet en 1955, dontquelques-unes sont parmi les plus désolées que Valéry ait jamaisécrites. Elle profite aussi des connaissances acquises et des autrescorrespondances de Gide et de Valéry publiées depuis cinquante ans.