Édition
Nouvelle parution
A. Breton, Ecrits sur l'art et autres textes

A. Breton, Ecrits sur l'art et autres textes

Publié le par Mathilde Levesque

André Breton

ECRITS SUR L'ART ET AUTRES TEXTES

Paris, Gallimard, coll. "Bibliothèque de la Pléiade", 2008, 1584 pages.

59 euros

ISBN(ean13): 9782070116928.

Présentation de l'éditeur:

« L'oeil existe à l'état sauvage » : ainsi s'ouvre en 1928 Le Surréalisme et la Peinture.Dans la réédition considérablement augmentée qui paraît en 1965, laphrase est inchangée. Breton pense toujours que la vision possède uneantériorité absolue sur le langage et que l'oeil est l'instrument d'unesaisie immédiate du monde. Un regard sur une peinture peut encore, à lafin d'une vie, engager l'existence avec la force du coup de foudreamoureux. Breton n'a jamais autant écrit sur l'art que dans sesdernières années. Chaleureux, enthousiastes, les textes qui composentl'ultime édition du Surréalisme et la Peinture témoignent d'unecapacité d'émerveillement intacte. Qu'ils soient consacrés aux grandsnoms – Chirico, Picasso, Ernst, Miró, Duchamp, Picabia... – ou à desinconnus, c'est toujours en fonction de sa capacité de surprise que l'oeuvre d'art y est considérée.
En 1965, Le Surréalisme et la Peintureétait un beau livre, avec plus de trois cents reproductions en noir etblanc et en couleurs. Toutes sont reprises ici, comme est reprise pourl'essentiel l'iconographie originale de L'Art magique (1957), qui fait une grande place aux collections personnelles de l'auteur. Puis viennent, deux ans plus tard, les Constellations : vingt-deuxpeintures de Juan Miró, ici reproduites en couleurs. Face à chacuned'elle, Breton place un poème en prose : le peintre n'illustre pas lepoète, c'est le poème qui est l'illustration textuelle de l'oeuvred'art.
L'art n'est pas moins présent dans les textes demeurésépars. Ceux que l'on réunit ici furent écrits entre 1954 et 1966. Lesexpositions surréalistes y côtoient la Victoire de Samothrace, les artsd'Afrique, d'Amérique et d'Océanie, Picabia ou Man Ray. Ce dernier tomepropose, enfin, l'envoûtant dialogue Alouette du parloir  ; Du surréalisme en ses oeuvres vives, où Breton revient sur les apports du surréalisme  ; Le La, qui dresse en quelque sorte le bilan de quarante années d'« automatisme »  ; et le recueil posthume Perspective cavalière, dans lequel Marguerite Bonnet, l'initiatrice de cette édition, avait recueilli des textes dispersés datant de 1952 à 1966.