Essai
Nouvelle parution
A. Boureau, En somme. Pour un usage analytique de la scolastique médiévale

A. Boureau, En somme. Pour un usage analytique de la scolastique médiévale

Publié le par Arnaud Welfringer

Compte rendu publié dans Acta fabula : "Analytique et scolastique médiévale" par René Létourneau.

 

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Alain Boureau, En Somme. Pour un usage analytique de la scolastique médiévale

Lagrasse : Verdier, 2011

96 p.
Prix 13EUR
EAN 9782864326366.

Présentation de l'éditeur

« Depuis vingt-cinq ans, je charge obstinément de scolastique tous les thèmes psychanalytiques possibles.
Pour expliquer mon entreprise, je dois d’abord tenter de définir un investissement personnel, qui passe aussi par les enchantements et puissances de la parole médiévale.
Le chapitre III se saisit de l’histoire de Thomas d’Aquin. Mon investissement et mon objet concordent : il se trouve que mon affection admirative s’adresse à une figure éminente de la pensée scolastique. J’espère suggérer là une approche des mécanismes inconscients par une attention dirigée vers la composition même des textes, dans leur formalité plus que dans leur contenu ; j’ai l’ambition de montrer comment un tel corpus suggère de nouvelles méthodes d’analyse, peut-être applicables ailleurs.
Ensuite, j’entends montrer que des enjeux collectifs justifient cette résurgence du passé des scolastiques. Enfin je brosse à gros traits le paysage scolastique pour y situer mes remarques. »

Liminaire que donne Alain Bourreau, en ouverture d'En somme

"Depuis vingt-cinq ans, je charge obstinément de scolastique tous les thèmes psychanalytiques possibles, depuis les jours de la Nouvelle Revue de Psychanalyse jusqu'au présent de Penser/Rêver, en passant par le Fait de l'analyse. Pour expliquer mon entreprise, je dois d’abord tenter de définir un investissement personnel (chapitre 1), qui passe aussi par les enchantements et puissances de la parole médiévale (chapitre 2). Le chapitre 3 se saisit l’histoire de Thomas d’Aquin. Mon investissement et mon objet concordent: il se trouve que mon affection admirative s’adresse à une figure éminente de la pensée scolastique. J’espère, en ce chapitre, suggérer une approche des mécanismes inconscients, par une attention dirigée vers la composition même des textes, dans leur formalité plus que dans leur contenu ; j’ai l’ambition de montrer comment un tel corpus suggère de nouvelles méthodes d’analyse, peut-être applicables ailleurs. Ensuite, j’entends montrer que des enjeux collectifs justifient cette résurgence du passé des scolastiques. Enfin un chapitre final (5) brosse à gros traits le paysage scolastique pour y situer mes remarques."