Anne-Gaëlle Weber, A beau mentir qui vient de loin. Savants, voyageurs et romanciers au XIXe siècle , Paris, Honoré Champion, bibliothèque de littérature générale et comparée, 2004.
Au cours du XIXe siècle, se développent l'espoir et la crainte de voir disparaître de la carte les dernières terres inconnues. Parti sur les traces de ses prédécesseurs, le voyageur se voit condamné à la répétition thématique et formelle. La clôture du monde géographique entraîne un renouvellement de la poétique de voyage scientifique. (...) Cet ouvrage est une invitation à revoir les limites chronologiques de la séparation des sphères de la littérature et de la science au 19ème siècle. Il montre qu'en marge du "roman réaliste" et du "novel" se développe en Europe un modèle de la fiction descriptive directement issu de l'histoire naturelle.
(Extrait du quatrième de couverture)