Colloques en ligne

Notices sur les auteurs

Catherine Coquio 

1Professeur de littérature comparée à l’Université Paris VII Denis Diderot. Elle a cofondé en 1997 l'Association Internationale de Recherche sur les crimes contre l'Humanité et les Génocides (Aircrige) qu'elle préside actuellement. A notamment publié L’Histoire trouée, négation et témoignage, 2002, Rwanda. Le réel et les récits, 2004, L’Enfant et le génocide. Témoignages sur l’enfance pendant la Shoah (avec A. Kalisky), 2007, « Le leurre de l’espoir, de Theresienstadt au Block des enfants » (in Le mur de Lisa Pomnenka de O. Kraus), 2013.


.

Boris Czerny 

2Boris Czerny est professeur à l’Université de Caen Basse‑Normandie (Laboratoire ERLIS). Il a rédigé des travaux sur la création littéraire juive en langue russe. S’intéresse plus particulièrement à la présence de motifs « juifs » dans la littérature russe.


.

Annie Epelboin

3Maître de conférences de littérature russe et comparée à l’Université Paris VIII (équipe « Littérature et histoire »). Spécialiste de Platonov et traductrice, elle a récemment réédité et préfacé Babi Yar de Kouznetsov (2011) et écrit (avec Assia Kovriguina) La littérature des ravins, écrire sur la Shoah en URSS, (2013).


.

Rachel Ertel 

4Professeur des Universités spécialiste de poésie et de littérature yiddish, écrivain, directrice de collection et traductrice. Écrits personnels les plus récents : Dans la langue de personne : poésie yiddish de l’Anéantissement (1993), Cultures Ashkénazes (en collaboration) (1994), Brasiers de mots (2003), Royaume juif, (2 volumes), (Bouquins, 2008‑2009).


.

Kiril Feferman 

5Kirill Feferman dirige les sections d’éducation et de sciences du Centre « Holocauste » de Russie. Il enseigne l’histoire de l’Holocauste et l’histoire juive contemporaine à MGU et RGGU. Il a écrit The Holocaust on the Russian Ethnic Frontier : The Crimea and the North Caucasus. Yad Vashem, 2014 ; Black Years : Soviet Jewry between Stalin and Hitler,1939‑1953, (with Epshtein Alek), 2010.Soviet Jewish Stepchild : The Holocaust in the Soviet Mindset, 1941‑1964, 2009.  


.

Luba Jurgenson

6Maître de conférences à Paris‑Sorbonne/CIRCE, co‑directrice du séminaire Récit, Fiction, Histoire (EHESS/CRAL), co‑responsable de la collection Poustaki (Verdier) et Usages de la mémoire (Petra), est l’auteur de L’Expérience concentrationnaire est‑elle indicible ? (2003), Le Goulag en héritage (co‑dir., 2007), Création et tyrannie (2009), Des Témoins aux héritiers, l’écriture de la Shoah et la culture européenne (co‑dir. 2012), maître d’œuvre et co‑traductrice des Récits de la Kolyma de Varlam Chalamov (2003) et des témoignages de Julius Margolin (2010, 2012).


.

Assia Kovriguina

7Doctorante à l’Université de Paris VII et membre de l’équipe « CERILAC ». Elle travaille sur la mémoire littéraire de la Shoah en URSS. Elle est l’auteur de plusieurs articles dans des publications collectives et du livre La Littérature des ravins : Écrire sur la Shoah en URSS, Laffont, 2013 (avec Annie Epelboin).


.

Ilya Koukouline

8Enseigne la littérature et la sociologie à l’École supérieure d’économie (Moscou) et à l’Université pédagogique de Moscou. Spécialiste de l’histoire et la littérature russes du xxe siècle, l’histoire des représentations politiques et des traumatismes historiques dans la culture russe contemporaine. Il est co‑rédacteur de plusieurs recueils d’articles dont Là‑bas dedans. Les pratiques de colonisation intérieure dans l’histoire culturelle de la Russie (en collaboration, 2012, D. Prigov, un classique hors canons (en coll., 2010, et Des joyeux petits hommes : les héros de l’enfance soviétique (en coll., 2008).


.

Frédérique Leichter‑Flack

9Maître de conférence en littérature comparée à l'Université Paris X, ancienne élève de l'ENS, agrégée de lettres, elle enseigne également les humanités, l'éthique et l'histoire des idées à Sciences Po Paris. Ses travaux se situent au carrefour entre littérature, philosophie morale et pensée politique. Elle a également été consultante sur les nouveaux enjeux de droits de l'homme (racisme et religion) pour le Ministère des Affaires Étrangères, et travaillé sur les politiques mémorielles en Europe. Dernier ouvrage paru : Le Laboratoire des cas de conscience, 2012. Voir également son article « Babi Yar, palimpseste politique », dans la revue en ligne La vie des idées.


.

Maria Maiofis

10Historienne, spécialiste des questions liées à l’éducation soviétique dans les années 1940‑80, elle enseigne à l’Académie russe d’économie et d’administration publiques. Elle a publié notamment « un néoclassicisme transgressif » sur les poèmes d’Akhmatova de 1940 (avec I. Kukulin, in À la mémoire de M. Gasparov, Moscou, 2006), « L’appel de l’Europe, la société “Arzamas” et la modernisation de la Russie en 1815‑1818 », 2008) et « Les animaux métaphysiques : projections socioculturelles de l'image du Juif dans le cinéma d'animation soviétique des années 1970‑1980 » in Kinojudaica : Les représentations des Juifs dans le cinéma de Russie et d'Union soviétique des années 1910 aux années 1980, 2012.


.

Claude Mouchard

11Professeur émérite à l'Université Paris VIII. Rédacteur en chef adjoint de la revue Po&sie.
Parmi ses publications, des recueils de poèmes, des essais – Un grand désert d'hommes (Hatier), Qui si je criais... (Laurence Teper) –, et de nombreuses traductions en collaboration (de l'anglais, de l'allemand, du coréen, du japonais).


.

Vitaliy Nakhmanovich

12Directeur de recherche au Musée de l’histoire de la ville de Kiev et secrétaire du Comité pour la mémoire de Babi Yar. Il a participé à la publication d’ouvrages sur l’Holocauste en Ukraine, notamment l’ouvrage en 5 vol. : Babi Yar : l’homme, le pouvoir, l’histoire, documents et matériaux, tome 1 (avec T. Estafieva) : Topographie historique et chronologie des évènements, 2004, et Babi Yar : le meurtre de masse et sa mémoire, actes du colloque international de 2011 (avec  A. Podolsky et M. Tyagly), Kiev 2012.


.

Pavel Polian

13Historien et géographe, chercheur à l’Institut de géographie de l’Académie des sciences et actuellement chargé d’études à l’Université de Freiburg. Il est spécialiste des déplacements de population et du travail forcé, de l’histoire des prisonniers de guerre et de la Shoah. A récemment publié Entre Auschwitz et Babi Yar, réflexions et études sur la Catastrophe, 2010,  a édité et préfacé Z. Gradovsky, Au cœur de l’enfer, manuscrits trouvés à Auschwitz, 2011, M. Rolnikaïte Je dois raconter, 2013.


.

Antonella Salomoni

14Professeur d’Histoire de l’Europe contemporaine à l’Université de la Calabre et d’Histoire de la Shoah et des génocides à l’Université de Bologne. Publications principales : Il pensiero religioso e politico di Tolstoj in Italia (1886‑1910), 1996, Nazionalità ebraica e cittadinanza sovietica (1917‑1948), 2001, Il pane quotidiano. Ideologia e congiuntura nella Russia sovietica, 1917‑1921, 2001, Culture della disobbedienza. Tolstoj e i duchobory, 2004 (en coll.), L'Unione Sovietica e la Shoah. Genocidio, resistenza, rimozione, Bologna, 2007 (trad.: Paris, La Découverte, 2008).


.

Leonid Terouchkine

15Dirige la section des archives du Centre « Holocauste » de Russie. A participé au recueil « Conserve mes lettres… » Lettres et journaux des juifs durant la Grande guerre patriotique, 2007 et à l’Encyclopédie L’Holocauste sur le territoire de l’URSS. Il est l’un des auteurs de : Sobibor, une révolte dans un camp de la mort (2010).


.

Leona Toker

16Professeur de littérature anglaise à l’Université hébraïque de Jérusalem. Elle est l’auteur d’ouvrages tels que Eloquent Reticence : Withholding Information in Fictional Narrative (1993), Return from the Archipelago : Narratives of Gulag Survivors (2000), Towards the Ethics of Form in Fiction : Narratives of Cultural Remission (2010), rédacteur de Partial Answers : A Journal of Literature and the History of Ideas (Johns Hopkins University Press).