Atelier



Territoires de la non-fiction

par Alexandre Gefen
(CNRS, Université de la Sorbonne nouvelle)


Le présent essai est librement issu de l'introduction à Territoires de la non-fiction, Brill/Rodopi, 2020.



Ce texte est reproduit dans l'Atelier de théorie littéraire de Fabula avec l'aimable autorisation de l'auteur et de son éditeur.


Dossiers Fiction, Fiction, non-fiction, Témoignage





Territoires de la non-fiction


Le genre de la non-fiction est venu depuis quelques années brouiller les frontières du discours comme les distinctions disciplinaires opposant l'écrivain au géographe, au journaliste, à l'historien, au témoin, à l'écrivant. À l'opposé du roman sur rien, émerge sous nos yeux une toute nouvelle littérature d'information, de témoignage, d'inventaire, de documentation et de données. Née de notre peur du virtuel et de la pression de l'information sur nos vies, du théâtre de non-fiction à la «data littérature », la littérature de non-fiction capture le réel en promouvant une littérature sans fiction, voire une littérature sans récit[1], d'une littérature refusant tout habillage linguistique particulier et toute originalité référentielle. C'est ce genre littéraire émergent que la critique contemporaine entreprend désormais de décrire.


Dans le monde anglo-saxon, la non fiction est une catégorie simple, qui divise les rayons des librairies et des bibliothèques en deux parties, emportant du côté de la non fiction autant la philosophe, les essais que les reportages du journalisme. D'un côté, la possibilité selon la formule de Coleridge de suspendre notre incrédulité, d'un autre, le sérieux de la référence au réel et des procédures de véridiction. Ce partage est déréglé dès les années1950 par la «non-fiction novel», dont l'histoire est bien connue, de Truman Capote à Norman Mailer[2] et dont le principe consiste à retirer tout trace de subjectivité auctoriale et à s'interdire toute interpolation ou développement imaginaire, en considérant, au fond, que la part d'imaginaire emporté par le réel brut est suffisante pour faire littérature. Fortement apparenté au «nouveau journalisme» américain, celui de grands reportages narratifs, le genre reste néanmoins âprement discuté: on a depuis longtemps reproché à Capote de ne pas avoir respecté la rigueur qu'il affichait[3] et fait remarquer que les historiens non plus n'étaient pas les derniers à recourir à des procédés littéraires (métaphores, recours à la première personne, interpolations, etc.) sans avoir attendu les hardiesses d'inventivité de la «nouvelle histoire[4]». Alors que la ligne de partage avait tendu à s'assouplir à l'époque de la déconstruction voire à se brouiller complètement dans les ontologies piégées du postmodernisme[5], le linguistic turn ayant tendance à rapporter à des modèles littéraires les écritures «sérieuses» (comme le note Gérard Genette, nous n'avons pas de mot qui soit l'opposé du concept de «fiction[6]»), elle continue à être débattue, certains poéticiens, de Dorrit Cohn[7] à Françoise Lavocat[8] étant tentés de la réaffirmer et à en souligner l'importance à l'heure des fake news. Comme l'a encore montré en 2017 un «procès de la fiction» organisé en public à l'hôtel de ville de Paris[9], les lignes de fractures restent encore clivées entre une ligne littéraire constructiviste et un point de vue plus positiviste et analytique, sans que les apports de sciences cognitives aient malheureusement pu aider au débat.


Mais l'objectif de ce volume n'est pas de revenir ni sur la frontière de la fiction et ses délicates questions épistémologiques et théoriques[10], ni sur la tradition anglo-saxonne, ses avatars contemporains de Charles Reznikoff à Joan Didion, et ses lignes de partages propres, mais plutôt de se pencher sur la non-fiction française, considérée comme un genre et écrite avec un trait d'union, genre par «diction», c'est-à-dire en considérant comme littéraire un texte qui n'avait pas «d'abord satisfait au critère objectif et constitutif —poétique ou fictionnel[11]» définissant ordinairement une production esthétique, selon une opposition proposée par GérardGenette et si pertinente pour caractériser une lecture littéraire de textes dont la finalité esthétique n'était pas première. Autrement dit, des œuvres qui dérogent aux marqueurs auxquels on a traditionnellement recouru pour signaler la littérarité du texte littéraire: la référence à des normes génériques, la production d'un monde possible rompant avec les formes communes de référence à la réalité, l'ostentation du signifiant et le choix d'une fonction spécifique du langage, la «fonction poétique».


Il faut interroger la spécificité de la non-fiction de langue française. D'abord parce que son histoire, quoique mal connue, est différente:  l'appétence pour le fait divers passe au xxesiècle par la poésie ou par l'exploration psychologique, montre Minh Tran Huy[12], et lorsqu'après la guerre Duras, Foucault, Camus s'intéressent à des crimes, c'est immédiatement pour en avancer une lecture idéologique ou métaphysique: les deux versants de la littérature française, le formalisme et la littérature engagée, mettent tous deux à distance le dehors que constitue le journalisme, et le genre n'émerge véritablement qu'au tout début du xxiesiècle. Si la visibilité du genre tient à l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à l'écrivaine biélorusse Svetlana Aleksievič, pour qui le travail de la non-fiction a pour but de préserver l'originalité de la parole recueillie, de faire entendre, sans trahir le «moment de vérité» du témoignage, «le langage de l'âme[13]» —l'année suivante, en 2016, le prix Médicis ira en France à une enquête, Laëtitia ou la fin des hommes, d'Ivan Jablonka—, on peut proposer d'en dater la naissance en France au succès de L'Adversaire d'Emmanuel Carrère, paru au début2000.


La France a pratiqué les jeux de «mimésis formelle», d'imitation des formes du récit historien, et de brouillage générique caractéristiques de la postmodernité, mais on a le sentiment que sa découverte massive du genre de la non-fiction au tournant des xxe et xxesiècles —pressentie par Dominique Viart, même s'il n'utilise pas le terme comme une catégorie générique[14]— tient largement à d'autres filiations. Écritures de voyage, d'investigation, enquêtes judiciaires ou ethnologiques[15], autobiographies, «factographies[16]», factions, rapports et enregistrements littéraires, littérature de données et autres formes de récit refusant de se dire romans occupent les librairies françaises et francophones sans se revendiquer comme des pièges littéraires ou des jeux avec le genre policier, ni même toujours comme des incursions dans le journalisme. La France connaît et pratique sous la plume d'un Sylvain Tesson ou d'un Emmanuel Carrère (qui déclare que le reportage est autant que la tragédie un genre littéraire[17]) le narrative journalism, certains des auteurs de non-fiction les plus intéressants étant d'ailleurs des journalistes (Jean Hatzfeld ou Florence Aubenas). L'influence du roman noir n'est pas non plus indifférente, de Un fait divers de François Bon (1994) à Est-ce comme cela que les femmes meurent? de Didier Decoin (2009), en passant par les polars documentaires de Didier Daeninckx. Mais d'autres tropismes se mêlent à ces filiations: un voisinage étroit avec les sciences humaines, une sensibilité plus politique à la vérité sociale, un regard critique et autoréflexif porté sur la littérature.


Dans la non-fiction à la française, les transferts avec les sciences humaines et sociales et les croisements disciplinaires sont un trait déterminant: géographie chez un Philippe Vasset, anthropologie chez Éric Chauvier, histoire chez Philippe Artières, sociologie pour Annie Ernaux, en sont quelques exemples. Dans le contexte d'un décloisement des écritures de savoir et d'une implication réflexive du savant, les écrivains produisent de l'histoire et les écrivains revendiquent le rôle de la littérature[18]: alors que l'autorité propres aux sciences humaines tenait, selon une formule de Jacques Rancière à «l'ensemble des procédures littéraires par lesquelles un discours se soustrait à la littérature, se donne un statut de science et le signifie[19]», la non-fiction instaure un régime de confiance dans lequel l'antinomie entre l'investissement de la langue et la visée de vérité disparaît.


Par ailleurs, si la disposition à produire du roman sans artifice romanesque, à aimer, comme Stendhal, le Code civil pour son surplus de réalité, est une vieille tendance —l'entrée des savoirs observationnels de la science en littérature, qui se fait au xixe et qui se poursuit au xxesiècle par l'attrait pour le document brut lui-même, a contribué depuis longtemps à complexifier les déterminismes du récit—, l'engouement pour le genre de la non-fiction tient à notre attention contemporaine au monde ordinaire, quotidien, à l'avènement d'un modèle de représentation nouveau, liée à un monde déhiérarchisé, refusant les césures cartésiennes et l'idéologie de l'autonomie. Dans le champ français, cette attention est largement sociale et politique: elle est la lointaine héritière de l'aspiration sociale du naturalisme et de l'appel de la littérature engagée au dévoilement du réel.


Un dernier point, enfin, est à noter: l'importance, dans le champ français, d'une inquiétude à l'égard des mensonges du roman, des illusions qu'il peut produire, tradition hyper-critique qui a exposé l'écrivain à la tentation du silence et de la disparition, et qui donc témoigne de toutes une série d'entreprises de réduction de l'écriture —pensons aux écritures blanches autant qu'à la manière dont certains dispositifs formalistes et conceptuels ont pu chercher à désarmer, à affaiblir. Prise de distance vis-à-vis des reconstructions sociales de la réalité produites par la politique et les médias, quête de modestie, déflation de l'effet, transformation de l'imagination événementielle en imagination éthique mise au service de la justesse d'expression, production d'un style régi par un principe de congruence et d'adéquation et par un idéal de densité: la non-fiction marque non un renoncement à la littérature mais son réinvestissement critique, elle traduit moins un rêve de naïveté et de transparence qu'une forme avancée de scepticisme.


Ce n'est pas tous les jours que l'histoire et la théorie littéraires enregistrent et commentent l'émergence d'un genre nouveau, dans une galaxie générique contemporaine en pleine recomposition, puisque la non-fiction voisine couramment avec d'autres genres émergents, comme la biofiction, l'exofiction et, évidemment, l'autofiction. Toujours discutable et relativisable, l'invention d'une catégorie générique sert autant à cartographier le présent qu'à produire des reclassements rétrospectifs (les «ancêtres du genre»), qu'à ouvrir le champ de la création littéraire, qui s'empresse d'occuper les cases encore blanches de la théorie littéraire[20]: c'est bien cette entreprise que ce volume souhaiterait engager. Car c'est peut-être autant notre conception de la littérature que celle de la fiction que la non-fiction interroge: l'accent mis sur le mouvement, la mobilité, l'abondance multiforme du monde et de ses discours me semble une extension contemporaine originale, qui rentre en contradiction avec tout rêve de pureté et d'autonomie du discours littéraire. La non-fiction cherche à dire après la poétique humaniste et sa critique toute l'importance du rapport fragile que nos formes de vies, dans leur possibles banalité et naturalité, ont avec le monde, en faisant sortir la littérature de l'ornière de l'idéologie esthétique et de ses modes de distinction des discours.



Alexandre Gefen (CNRS, Université de la Sorbonne nouvelle) 2020


Mis en ligne dans l'Atelier de théorie littéraire de Fabula en octobre 2020.



Bibliographie

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Cohn, Dorrit, Le Propre de la fiction [1999], trad. de l'anglais (États-Unis) par Claude Hary-Schaeffer, Paris, Éd. du Seuil, coll. «Poétique», 2001.

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Zenetti, Marie-Jeanne, Factographies: l'enregistrement littéraire à l'époque contemporaine, Paris, Classiques Garnier, coll. «Littérature, histoire, politique», 2014.



[1] J'emprunte l'idée à Charlotte Lacoste, «Ne pas (se) raconter d'histoires», Pratiques, no181-182, 2019, en ligne: http://journals.openedition.org/pratiques/6157.

[2] Voir l'article classique d'Eric Heyne, «Toward a Theory of Literary Nonfiction», Modern Fiction Studies, vol. 33, no3, automne 1987, en ligne : https://muse.jhu.edu/article/244366.

[3] Voir Malin, Irving (ed.), Truman Capote's “In Cold Blood”: A Critical Handbook, Belmont, Wadsworth, 1968.

[4] Voir Carrard, Philippe, Poétique de la Nouvelle Histoire: le discours historique en France de Braudel à Chartier, Lausanne, Payot, 1988.

[5] Voir McHale, Brian, Postmodernist Fiction, London, New York, Routledge, 1994.

[6] Voir Genette, Gérard, Fiction et diction, Paris, Éd. du Seuil, coll. «Poétique», 1991, p.66, n.2. Sur la lecture littéraire de l'histoire historienne voir le célèbre essai de Hayden White, Metahistory: The Historical Imagination in Nineteenth-Century Europe, Baltimore, The Johns Hopkins University Press. 1973.

[7] Voir Cohn, Dorrit, Le Propre de la fiction [1999], trad. de l'anglais (États-Unis) par Claude Hary-Schaeffer, Paris, Éd. du Seuil, coll. «Poétique», 2001.

[8] Voir Lavocat, Françoise, Fait et fiction: pour une frontière, Paris, Éd. du Seuil, coll. «Poétique», 2016.

[9] Voir le site de l'événement: http://www.lepeuplequimanque.org/proces-de-la-fiction.

[10] Voir Gefen, Alexandre et Audet, René (dir.), Frontières de la fiction, actes du colloque «Fabula», préfacés par Thomas Pavel, Laval (Québec), Éd. Nota Bene-Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, série «Modernités» (17), 2002.

[11] Genette, Gérard, «Fiction ou diction», Poétique, no134, avril2003, p.131-139, cit. p.131.

[12] Voir Huy, Minh Tran, Les Écrivains et le fait divers: une autre histoire de la littérature, Paris, Flammarion, 2017.

[13] Bourmeau, Sylvain, «Lettres étrangères. Svetlana Alexievitch», entretien au Théâtre de l'Odéon, 16juillet2016, en ligne: https://www.franceculture.fr/emissions/lettres-etrangeres/svetlana-alexievitch. Voir aussi le manifeste en anglais de l'écrivain sur son site personnel (http://alexievich.info/en/) et le research blog d'Émile Mercille-Brunelle sur le site de l'ALN/NT2 (http://nt2.uqam.ca/en/entree-carnet-recherche/archiver-les-emotions-travers-le-temps-tarkovskien-par-svetlana-alexievitch).

[14] Voir Viart, Dominique et Vercier, Bruno, La Littérature française au présent: héritage, modernité, mutations, 2eéd. augm., Paris, Bordas, 2008, p.235sq.

[15] Voir Demanze, Laurent, Un nouvel âge de l'enquête: portraits de l'écrivain contemporain en enquêteur, Paris, J.Corti, coll. «Les Essais», 2019.

[16] Voir Zenetti, Marie-Jeanne, Factographies: l'enregistrement littéraire à l'époque contemporaine, Paris, Classiques Garnier, coll. «Littérature, histoire, politique», 2014.

[17] Voir le volume collectif: Demanze, Laurent et Rabaté, Dominique (dir.), Emmanuel Carrère: faire effraction dans le réel, Paris, P.O.L., 2018.

[18] Voir Jablonka, Ivan, L'histoire est une littérature contemporaine: manifeste pour les sciences sociales, Paris, Éd. du Seuil, coll. «La Librairie du xxiesiècle», 2014.

[19] Rancière, Jacques, Les Noms de l'histoire, Paris, Éd. du Seuil, coll. «La Librairie du xxesiècle», 1992, p.21.

[20] Sur cette riche question, voir La Case blanche: théorie littéraire et textes possibles, actes du colloque d'Oléron (14-18avril2003), textes réunis et présentés par Marc Escola et Sophie Rabau, La Lecture littéraire (Reims), no8, novembre2006.



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Dernière mise à jour de cette page le 25 Octobre 2020 à 9h54.