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La scène, comme phénomène de vitesse narrative, est mise en lumière dans le récit par la confrontation entre le temps racontant du récit (TR) et le temps raconté de l'histoire (TH): «la vitesse du récit se définira par le rapport entre une durée, celle de l'histoire, mesurée en secondes, minutes, heures, jours, mois et années, et une longueur: celle du texte, mesurée en lignes et en pages» (Gérard Genette, «Discours du récit»).

On distingue à la suite de Gérard Genette quatre tempos narratifs : l'accélération maximale de l'ellipse (TR=0, TH=n), le ralentissement maximal de la pause (TR=n, TH=0) et entre ces deux extrêmites la scène (TR=TH) et le sommaire, qui regroupe toutes les vitesses comprises entre scène et ellipse (TR<TH).

La scène, souvent dialoguée, est par opposition au sommaire un passage où, conventionnellement, la durée du récit et celle de l'histoire s'égalisent.



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Dernière mise à jour de cette page le 19 Février 2012 à 12h04.