- le discours rapporté direct : les propos sont rapportés de manière autonyme, c'est-à-dire en mention, dans laquelle le signe est son propre référent, [évidemment, tout occurrence autonymique n'est pas forcément marque de discours autre : exemple : « château » est un mot masculin] ; cette conception n'implique pas la fidélité au propos originel, elle implique seulement une mise en scène du propos rapporté
- le discours rapporté indirect : le discours indirect formule, dans les mots dont le rapporteur fait normalement usage, le sens du discours qu'il représente ; J. Authier dit qu'il paraphrase en réalité le discours originel,
- la modalisation autonymique dans laquelle le mot est utilisé à la fois en usage et en mention, comme dans l'îlot textuel (Elle a « déjanté ») où l'hétérogénéité est signalée par les guillemets ou les italiques ou une intonation distanciante,
- la modalisation par discours autre (ou « modalisation comme discours second »), soit au plan du contenu, au moyen de formules « selon X », « comme dit X », « semble-t-il »), soit au plan des mots au moyen de formules « pour ainsi dire », « c'est le mot », « aux deux sens du mot », « si vous me passez le terme », etc. : ce sont des phénomènes réflexifs de non-coïncidences. On distingue 4 types de non-coïncidences : 1) non-coïncidences du discours à lui-même dans le jeu de l'extériorité discursive (comme dit X), 2) non-coïncidences entre les mots et les choses (pour ainsi dire), 3) non-coïncidences des mots à eux-mêmes dans les jeux d'homonymie, de polysémie, de synonymie (aux deux sens du mot, X au sens de Y .), 4) non-coïncidences entre les interlocuteurs (si vous voulez, comme vous dites).
- le discours indirect libre
- l'ironie
- l'allusion
- la réminiscence
- le stéréotype
- etc.
Claire Stolz