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La 120e journée de Sodome. Synopsis critique

par Aurélien Maignant



Aurélien Maignant est étudiant en Master européen dans les Universités de Lausanne, Paris 3 Sorbonne nouvelle et Humboldt zu Berlin. Le présent essai est issu d'un travail produit dans le cadre du séminaire de Marc Escola sur L'achèvement, tenu à l'Université de Lausanne au printemps 2016. On peut lire un commentaire théorique de ce synopsis à la page Sade était-il vraiment sadien?.


Dossiers Variante, Textes possibles






La 120e journée de Sodome
Synopsis critique



Préambule


Le présent synopsis propose plusieurs variantes d'une œuvre atypique du Marquis de Sade: Les 120 Journées de Sodome. Rédigé autour de 1785 pendant la captivité de l'auteur à La Bastille et perdu à sa libération, le manuscrit, consigné dans un unique «rouleau», est resté depuis lors inachevé. Pour autant, nous ne sommes pas ici face à un cas simple d'inachèvement. Sade a eu le manuscrit entre les mains pendant près de cinq ans et il a refusé à plusieurs reprises de le mettre en sécurité: quelque chose l'a empêché de mener à bien ce projet qu'il décrivait pourtant comme son chef-d'œuvre. Au vu du plan qu'il avait échafaudé et qui nous a été conservé, nous faisons ici l'hypothèse que Sade a imaginé un texte trop étranger à ce qui fait le reste de son œuvre: une fiction trop peu sadienne, en somme. Partant de ce constat, l'inachèvement du projet fait signe vers ce que l'on pourrait appeler, plus radicalement, son «inachevabilité»; l'écrivain aurait envisagé une œuvre trop éloignée de ses goûts et de ses possibilités (pratiques, esthétiques, philosophiques, etc.) pour pouvoir véritablement la mener à bien. Ne pourrait-on alors proposer un autre plan, un autre canevas d'écriture qui rendrait l'œuvre plus sadienne, plus simple à achever?


Dans l'intention de réduire cet écart entre une œuvre impossible et son auteur, les six variantes qui constituent ce synopsis tentent d'introduire dans Les Journées plusieurs éléments diégétiques et narratifs caractéristiques du corpus sadien — tous éléments qui auraient pu, par hypothèse, permettre à leur auteur d'achever l'œuvre. Ils sont ici présentés en dehors du discours critique qui a sous-tendu leur écriture (sinon lorsque cela nous a semblé vraiment essentiel). Ces choix, qui tendent à explorer les possibles d'une fiction incomplète, pourront paraître arbitraires — on a tenté de les éclairer dans une analyse théorique qui justifie et commente nos variantes: le lecteur curieux pourra la découvrir, après coup ou dans une lecture en parallèle, à la page Sade était-il vraiment sadien?.


Dans l'absolu, les variantes proposées pourraient être regardées comme autonomes, mais il est sans doute plus intéressant d'imaginer la version de l'œuvre qui résulte de la combinaison des six modifications. On distinguera en leur sein deux catégories:


— Les variantes descriptives, qui ne modifient pas le déroulé narratif mais proposent un décor alternatif, propice au développement d'une deixis nouvelle ou présentant des caractères innovants.


— Les variantes narratives dans lesquelles l'histoire générale, les parcours individuels ou les décisions des personnages sont effectivement modifiés.



1. Le théâtre (variante descriptive)


Dans l'œuvre de Sade, les passions défilent au rythme des Journées en une longue liste plus encyclopédique qu'érotique, et aucune installation particulière n'accompagne l'action diégétique. Pour faire simple, le rouleau présente deux cas de figure: soit les libertins assouvissent une passion dans l'une des pièces communes du château (salle à manger, boudoir ou autre), et elle est alors retranscrite dans les moindres détails; soit ils l'accomplissent dans leur chambre et le texte ne la décrit pas. La première variante proposée ici vise à étoffer le dispositif qui encadre les passions visibles à tous en les faisant se dérouler sur un théâtre (celles qui ont lieu dans les chambres resteraient inchangées pour maintenir la division entre espaces érotiques intime et public). Forts des mœurs aristocratiques de leur siècle, les quatre libertins installent donc des planches et un rideau dans la salle de banquet (et certaines de leurs épouses mobilisent leurs aptitudes artistiques pour réaliser des décors…).


Il faudrait dès lors envisager que les passions, même celles des troisième et quatrième parties qui paraissent les plus irréalistes, soient en réalité jouées dans la veine du théâtre libertin, c'est-à-dire sans simulation aucune. Les personnages qui ne sont aucunement impliqués dans les «performances»resteraient alors assis à la table des repas et assumeraient une position de spectateur plus ostentatoire et plus réflexive que dans la version originale. Pour mener à bien les 300 dernières passions, celles qui impliquent les machineries les plus sophistiquées (roues, fosses, croix, bras articulés, tables d'opération…), la scène constitue un lieu idéal offrant de nombreuses possibilités d'installation mécanique. Afin que le tableau soit complet, les prostituées historiennes s'installeraient sans doute dans un fauteuil en coin de scène (à la manière d'Eugénie de Franval sur son île mécanique) et pourraient ainsi pleinement engoncer leur rôle de conteuse.



2. Les libertins philosophes (variante descriptive)


«Nul homme n'est despote quand il bande»[1], mais nul bandeur sadien n'est philosophe quand il fout. C'est un silence étrange du rouleau en regard du reste de l'œuvre sadienne: aucun des quatre «maîtres» ne semble s'intéresser aux arts de la pensée. Pour être véritablement sadiens, nos quatre libertins devraient disserter et, au lieu d'envisager les passions comme de simples actes à décrire, celles-ci pourraient devenir le support de longs et houleux échanges sur la nature humaine. Nombre d'entre elles servirait à enrichir les réflexions des bourreaux et participeraient par là-même d'un propos philosophique apte à inscrire l'œuvre dans les débats de son temps.


L'enjeu de ce synopsis n'est pas d'imaginer le contenu philosophique des discours qui pourraient être prononcés dans notre nouveau château de Silling, mais l'on peut sans doute postuler que le Sade de 1785 n'aurait pas défendu des positions bien différentes de celles exprimées dans Aline et Valcour (œuvre contemporaine aux Journées). Un matérialisme prononcé, donc, mais qui ne rejetterait pas encore violemment le théisme des Lumières, quoiqu'il fasse déjà l'éloge du crime comme force neutre de la Nature et comme obligation humaine.


Du point de vue diégétique, il est aisé d'ajouter aux caractères des quatre maîtres un soupçon de rhétorique et un certain goût pour le discours. En outre, ces altérations s'accommoderaient assez bien d'une croyance ferme dans les vertus de l'éducation (Sade est admiratif de l'Émile, dont il ne partage pas les thèses anthropologiques, mais depuis la lecture duquel il croit fermement au pouvoir de l'éducation et à sa nécessité). Dominant à présent les esprits autant que les corps, les libertins se verraient investis d'une mission formatrice. Ce topos, présent dans la majorité des romans sadiens, permettrait également de donner une cohérence aux variantes narratives qui vont suivre.



3. Le couple sadien (variante narrative)


Cette variante est sans conteste la plus conséquente que nous ayons à produire, car elle vise à rétablir un enjeu narratif dans l'encyclopédie folle que sont Les 120 Journées.


Mais comment conférer une dynamique narrative à la logique de liste qui a présidé à la composition du rouleau? Nous pourrions commencer par une légère modification: renommer l'une des huit jeunes filles "Eugénie". Prenons Hébé, car elle est la seule à jouir, dans la version originale, d'un trait de caractère qui pourrait orienter le personnage vers le but que nous lui proposons: «Hébé, fille d'un officier d'Orléans, l'air très libertin et les yeux charmants, elle a douze ans [...]»[2]. Il faut également renommer l'une des victimes mâles "Eugène". Aucun des jeunes hommes de la version originale ne présentant de caractère bien individualisé, prenons simplement le plus jeune: «Giton, page du roi, douze ans, fils d'un gentilhomme de Nivernais.»[3]


Fidèles à leur goût pour l'inversion des rôles, il adviendra, lors du troisième mois, que nos quatre libertins s'amusent à pousser certaines victimes à devenir des bourreaux. Conformément à cette nature pieuse et innocente pour laquelle ils furent choisis, la plupart expriment rapidement une culpabilité sincère, en infligeant à leurs pairs des souffrances auxquelles ils se savent exposés à leur tour. Or, les quatre libertins pourraient bien finir par remarquer que deux d'entre eux transgressent leur nature en prenant un plaisir certain à torturer leurs congénères. Les deux élus, on l'aura compris, sont Eugène et Eugénie.


Quelque peu lassés (à l'image du lecteur) du maelström de crimes dans lequel ils sont plongés depuis maintenant deux mois, nos libertins-philosophes se piquent d'une nouvelle passion: l'enseignement. Loin des bondieuseries du siècle et plus particulièrement des théismes qui cherchent en vain à concilier la présence du crime dans la Nature et la bonté d'un Grand Horloger, ils commencent à disserter. D'abord assis sur le sol, notre couple d'élus trouve rapidement sa place à la table des maîtres et écoute assidument leurs disputes. Le troisième mois passe, Eugène et Eugénie hésitant souvent entre leur empathie pour les victimes et la jouissance grandissante du savoir (et du savoir-faire) libertin. Lors du quatrième et dernier mois, nos deux élus finissent par épouser complètement la cause matérialiste et ne participent plus aux passions qu'en tant que bourreaux. Si l'on suit les comptes finaux du plan original de Sade, la cent-vingtième journée voit le massacre de trente[4] victimes,et le renvoi à Paris des seize survivants (pour une raison inconnue et qui n'est pas explicitée dans les brouillons). Notre cent-vingtième journée sera bien différente.


Devenus des libertins accomplis et plus féroces encore que leurs maîtres, Eugénie et Eugène s'en prennent à Curval, Durcet, l'Évêque et Blangis. Tentés par l'omerta, ils parviennent à enfermer les quatre maîtres, leurs épouses et les fouteurs dans les chambres des victimes; ils en font de même avec les quatorze autres jeunes gens qu'ils séquestrent dans une cage différente. Que l'on décide librement maintenant quelles machineries atroces le couple pourrait mettre en scène sur le petit théâtre, et à quels plaisirs vengeurs serviraient les corps des quatre maîtres. Pour exemple, piochons dans l'imaginaire sadien et réécrivons quelques segments dans lesquels la punition fonctionne plus ou moins symboliquement avec les goûts de la victime:

[Eugénie et Eugène] soumettent [Blangis] au premier supplice: c'est une roue sur laquelle est [le duc] et qui tourne sans cesse en effleurant un cercle garni de lames de rasoir où le malheureux s'égratigne et se coupe en tous les sens à chaque tour, mais, comme il n'est qu'effleuré il tourne au moins deux heures avant que de mourir.[5]

Grands amateurs de merde, [Eugène et Eugénie] ont un siège de commodités préparé; ils engagent à se mettre dessus [Curval] [grand scatophile] qu'ils veulent faire périr, et, dès qu'il y est assis, le siège s'enfonce et précipite [le Président] dans une fosse de merde très profonde où ils le laissent mourir.[6]

[Eugénie et Eugène] aiment à voir brûler jusqu'au bout une bougie dans l'anus de [l'évêque]; ils l'attachent au bout d'un conducteur et le font écraser par le tonnerre. [7]

Ils laissent coucher [Durcet] dans la chambre qu'il connaît et dont il sait que la fenêtre est fort basse; ils lui donnent de l'opium, dès qu'il est bien endormi on le transporte dans une chambre toute pareille à la sienne, mais dont la fenêtre est très haute et donne sur des pierres aiguës, ensuite [Eugène et Eugénie] entrent très précipitamment dans sa chambre en lui faisant une très grande frayeur. [Terrorisé par la cruauté de ses anciens élèves et cherchant à fuir Silling] il sait que la fenêtre et basse, l'ouvre et s'y jette fort vite, mais il tombe sur les pierres aiguës de plus de trente pieds de haut et il se tue lui-même sans qu'on le touche.[8]

Une fois leurs crimes accomplis, nos deux protagonistes se dirigent vers la chambre dans laquelle se trouvent les autres jeunes gens. Ils les remercient, puis les supplient de les aider également à s'échapper. Alors Eugène et Eugénie les ligotent à des poteaux, puis, conformément à la fin originale, les immolent sans scrupules…


Au matin de la cent vingt et unième Journée de Sodome, Eugène et Eugénie enterrent les corps dans le parc du domaine de Silling, sous une simple stèle sans inscription (conforme à celle qu'a toujours souhaité Sade pour son propre compte). Puis, s'installant en nouveaux maîtres du château, ils inaugurent une nouvelle «époque» de cent-vingt nouvelles journées, pour lesquelles il leur faudra quatre nouvelles prostituées-conteuses, et seize nouvelles victimes. L'incipit du texte original peut ici être conservé sans peine:

[…on voulut de la recherche à tout cela: un an se passa à ces détails, on y dépensa un argent immense, et voici les précautions que [Eugène et Eugénie] employèrent pour les huit jeunes filles afin d'avoir tout ce que la France pouvait offrir de plus délicieux: seize maquerelles intelligentes ayant chacune deux secondes avec elles furent envoyées dans les seize provinces de France, pendant qu'une dix-septième travaillait sur Paris seulement. Chacun eut un rendez-vous indiqué à une terre avec [Eugène et Eugénie]. [...] Chacune devait amener neuf sujets, ce qui faisait un total de cent-quarante-quatre filles, et sur ce nombre, huit seulement seraient choisies…].

Le narrateur, s'autorisant enfin à disserter, après quatre mois de silence diégétique, peut alors conclure:

Tous les crimes sont dans la nature humaine et il en ira ainsi tant que dureront les hommes puisqu'il y aura toujours des châtelains à Silling.


4. L'évêque (variante narrative)


Pour étoffer l'importante variante précédente et par souci de composition, il nous faudrait également amplifier et singulariser les caractères des libertins.


À titre d'exemple, l'Évêque aurait un attrait particulier pour une certaine passion: celle des machines. Il suffirait de quelques passages le montrant dans son atelier, construisant lui-même ou faisant construire par les domestiques de Silling, toutes sortes de machines de torture. Il conviendrait par la suite que l'ensemble des passions impliquant des roues, des chaînes ou des croix… de fer lui soient déléguées, et il semblerait logique qu'il soit responsable de toute la machinerie théâtrale.


La macro-métaphore entre divinité et mise en scène permettrait également d'ajouter une dimension blasphématoire à l'érotisme, dimension quasi-absente des 120 Journées. Les croix d'écartèlement prendraient une forme plus suggestive, l'évêque s'amuserait à réciter des sermons sur la scène du théâtre, etc.



5. Les prostituées politiques (variante narrative)


Il s'agit ici encore d'utiliser un élément narratif qu'installe Sade, mais dont il ne se sert pas. À l'instar des quatre maîtres, les quatre prostituées historiennes, qui récitent à tour de rôle les passions observées dans les bordels les plus imaginatifs, sont parfaitement interchangeables. Lorsque Sade les présente, il cherche à montrer que plus elles seront âgées et repoussantes, plus elles narreront des passions criminelles. Mais, outre cette gradation allégorique de l'usure et du vice, le lecteur ne perçoit aucune différence (de ton, de distance, etc.) dans leurs récits.


Donnons donc aux deux autres un passé susceptible de venir nourrir nos variantes. La troisième, La Martaine, aurait été préceptrice dans un hôtel particulier aux abords de Paris où elle aurait élevé quelque neveu de Prince dans la débauche la plus complète. Le jeune seigneur aurait hérité de son père (ou d'une autre figure d'autorité paternelle) un goût pour le libertinage le plus abject — exercé sur ses serviteurs et croissant avec l'âge. Il aurait ainsi rassemblé autour de lui d'autres jeunes aristocrates partageant ses goûts, livrer ensemble aux pires abus sur leurs serviteurs. Il suffirait d'attribuer les passions racontées par La Martaine, non pas à quelque client anonyme d'un bordel dont on ne sait rien, mais au jeune aristocrate et à ses amis. L'idée d'un groupe d'individus permettrait de rester fidèle à l'ambition encyclopédique de Sade tout en intégrant les événements de Silling à un propos politico-érotique sur l'aristocratie nécessaire à toute œuvre véritablement sadienne.


Dans le même ordre d'idée, nous pourrions modifier le récit de La Desgranges en imaginant qu'elle revienne d'un déplacement dans quelque province du centre de la France, terrain à cette époque de nombreuses révoltes paysannes. Elle y aurait assisté à l'un de ces soulèvements que l'on pourrait romancer quelque peu: un groupe de paysans est parvenu à déposséder leur arrogant seigneur (en pleine époque de réhabilitation des privilèges féodaux dans les exploitations) et a instauré pendant quelques jours un gouvernement républicain (à l'image de celui que l'on trouve dans Aline et Valcour), période durant laquelle les pires libertinages ont pu se faire jour. Toujours pour corriger l'anonymat des bordels, les passions narrées par la Desgranges deviendraient alors des témoignages qui relateraient aussi bien les abus commis par les paysans lors de la prise du château que ceux qui se seraient déroulés lors de leur exercice du pouvoir.


«Politiser» ainsi les deux dernières prostituées historiennes permettrait d'inclure leurs récits à l'éducation philosophique d'Eugène et d'Eugénie lors de laquelle ils envisageraient plusieurs hypothèses sur la nature de l'homme, et se livreraient à un examen des fondements de la propriété et des lois au prisme, c'est entendu, du libertinage.



6. La fenêtre (variante descriptive)


Cette dernière variante est assez plastique, car elle peut prendre plus ou moins de poids selon le traitement et l'importance qu'on souhaite lui donner: il s'agirait de creuser une ouverture dans l'une des parois du château.


La salle de réception (ou le boudoir, au choix) disposerait d'une large fenêtre ouvrant sur le monde… et de nouvelles perspectives philosophiques. Dans l'esthétique médiévale de Silling, nous pourrions imaginer une large meurtrière horizontale qui donnerait sur les terres environnantes avec leurs pâtures, leurs forêts, leurs rivières et quelques villages alentour. Les libertins y regarderaient avec plus ou moins de régularité et pourraient y contempler un certain nombre d'événements qui alimenteraient leurs échanges.


La version originale inscrivant l'action dans le temps des Guerres de Louis XIV[9], on pourrait imaginer par exemple que quelque bataille (avec préparation des régiments, installation des campements, etc.) se déroule dans les pâtures. Ayant fait dresser une table devant la meurtrière, les libertins regarderaient en dînant les deux armées se déployer. Décidons que la bataille s'engage lors du quatrième mois: elle vient dès lors offrir un supplément de spectaculaire aux propos de La Desgranges. Les soldats du camp victorieux ne manqueraient pas en effet de piller les villages alentours sous l'œil extatique des libertins.



Aurélien Maignant, printemps 2016

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Une bibliographie est disponible sur la page d'analyse accompagnant ce synopsis: Sade était-il vraiment sadien?.



Pages associées: Achever les 120 Journées de Sodome, Sade était-il vraiment sadien?, Textes possibles, Variante


[1] SADE ([1795] 1976).

[2] SADE ([1904] 1972:96).

[3] SADE ([1904] 1972:97).

[4] Ce qui inclue les 6 servantes, les 8 valets «fouteurs», les 4 femmes des libertins dont on oublie la présence pendant presque toute l'œuvre, la plupart des jeunes filles et la plupart des jeunes hommes.

[5] SADE ([1904] 1972:520).

[6] SADE ([1904] 1972:494).

[7] SADE ([1904] 1972:498).La punition divine est un motif fréquent dans le corpus sadien et elle s'accompagne souvent d'un usage poétique de la foudre. Pensons par exemple au sort qu'il réserve à Franval père dans Eugénie de Franval.

[8] SADE ([1904] 1972:497).

[9] SADE ([1904] 1972:25).



Aurélien Maignant

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Dernière mise à jour de cette page le 1 Octobre 2018 à 13h43.