Existe-t-il des uvres que l'on puisse dire parfaitement achevées? Comment comprendre qu'un texte littéraire puisse donner lieu à la fois à des commentaires (eux-mêmes infinis) et à des récritures (également imprévues de l'auteur)? Dans des pages célèbres sur "La Critique et l'invention" (qu'on peut lire ci-dessous), Michel Butor nous invite à ne pas séparer les deux phénomènes en posant que la postérité d'une uvre, dans les interprétations dont elle est l'objet comme dans les textes seconds qu'elle engendre, relève d'un commun procès de continuation.
- Michel Butor: Le futur de l'uvre comme son achèvement.
- Analyse de cet extrait de Michel Butor: Existe-t-il des uvres que l'on puisse dire achevées ?, par Marc Escola.
- Achever les 120 Journées de Sodome, par Aurélien Maignant.
- Lien(s) utile(s):
- Dans les limbes du roman (Sur la publication de Non d'A. Malraux), par J.-L. Lebrave (Laviedesidees.fr).
Marc Escola