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Extrait de l'ouvrage de Vincent Debaene, L'Adieu au voyage. L'ethnologie française entre science et littérature. Paris: Gallimard, coll. "Bibliothèque des Sciences humaines", 2010, 528 p. Compte rendu dans Acta Fabula: Mœurs & coutumes des ethnologues français: histoire d'un voyage fait dans l'écriture du terrain, par Odile Gannier.

Cet extrait correspond aux premières pages de l'introduction (p. 11-19). Il est reproduit ici avec l'aimable autorisation de l'éditeur.



L'adieu au voyage
L'ethnologie française entre science et littérature


Entre 1925 — date de la fondation de l'Institut d'ethnologie de Paris — et les années 1970, les échanges entre littérature et anthropologie ont été, en France, innombrables. À bien des égards, ces quelques décennies constituent le «moment ethnologique de la culture française». D'abord parce que les ethnologues écrivent — de l'anthropologie, bien sûr, mais aussi de «beaux livres», plus difficilement classables: Mexique, terre indienne, L'Île de Pâques, Tristes tropiques, Afrique ambiguë, Chronique des Indiens guayaki… Ensuite parce que, de leur côté, les écrivains, les poètes, les intellectuels lisent les ethnologues: les surréalistes accueillent avec enthousiasme La Mentalité primitive de Lucien Lévy-Bruhl (avant que celui-ci passe de la rubrique «Lisez» à la rubrique «Ne lisez pas» au dos du catalogue des publications surréalistes); à l'automne de 1937, Georges Bataille fonde avec d'autres un «Collège de sociologie», «communauté morale» destinée à promouvoir une «sociologie sacrée» et à étendre aux sociétés modernes «l'analyse des structures des sociétés dites primitives[1]»; douze ans plus tard, le même Bataille et Simone de Beauvoir rendent compte des Structures élémentaires de la parenté de Claude Lévi-Strauss dans Critique et Les Temps modernes, avant que Roland Barthes et Gilles Deleuze commentent La Pensée sauvage et l'«Introduction à l'œuvre de Marcel Mauss» du même Lévi-Strauss. Certains parmi ces écrivains se piquent d'anthropologie: en 1938, Roger Caillois, qui a suivi les cours de Mauss à l'Institut d'ethnologie, prétend à la réflexion anthropologique générale dans Le Mythe et l'Homme; en 1947, Bataille veut «généraliser» l'Essai sur le don dans La Part maudite. D'autres jouent avec les formes conventionnelles du discours ethnologique ou y puisent leur inspiration: Henri Michaux propose une ethnographie imaginaire dans son Voyage en Grande Garabagne; Georges Perec pastiche Tristes tropiques dans La Vie mode d'emploi. Parfois, la réaction est hostile: ainsi d'André Breton, qui fustige «le regard trop souvent glacé de l'ethnographe[2]», ou d'Aimé Césaire, qui, dans son Discours sur le colonialisme, défend Michel Leiris et Lévi-Strauss contre les attaques de Caillois, mais raille les «ethnographes métaphysiciens et dogonneux[3]». Des formes d'art circulent: après Blaise Cendrars, qui, dès les années 1910, s'était essayé aux «poèmes nègres», Breton écrit, autour de 1945, des poèmes «xénophiles», dans lesquels il reprend la matière mythique des Maoris ou des Pascuans; dans l'entre-deux-guerres, La Nouvelle Revue française peut publier des proverbes malgaches, des «textes indiens de l'Argentine» en même temps que les bonnes feuilles de La Mythologie primitive de Lévy-Bruhl. Des collections se créent, qui se veulent «à cheval» entre la littérature et l'ethnologie: «L'Espèce humaine», chez Gallimard, dirigée par Alfred Métraux puis Michel Leiris; «Terre humaine», chez Plon, dirigée par Jean Malaurie. Certaines revues sont des lieux de convergence, comme Documents (1929-1930), dirigée par Bataille, au sommaire de laquelle on trouve à la fois les signatures de savants du Muséum et celles de surréalistes dissidents, qui viennent de rompre avec Breton; en Martinique, la revue Tropiques (1941-1945), fondée par Aimé et Suzanne Césaire, place très explicitement l'ethnographie parmi ses préoccupations. D'autres périodiques, qui se veulent des carrefours de la vie intellectuelle, ouvrent leurs colonnes aux ethnologues: Arnold Van Gennep tient une chronique «Ethnologie, folklore» dans le Mercure de France dès 1905, et ce jusqu'à sa mort en 1949; à partir de 1934, La Nouvelle Revue française se dote d'une rubrique «Sociologie» (mais, dans les faits, c'est d'ethnologie qu'il s'agit). Des hommes, enfin, circulent: Leiris, Bataille, Métraux, Lévi-Strauss, Barthes — tous ces noms incarnent une perméabilité entre des modes de pensée et des types de discours qui semblent relever tantôt de la science, tantôt de la littérature. En un sens, d'ailleurs, ils apparaissent comme le prolongement d'une tradition proprement française qui, de Montaigne à Rousseau en passant par Montesquieu, a toujours mêlé la réflexion philosophique, la curiosité pour l'exotique, le retour sur soi et la méditation sur la nature humaine.

Il n'est pas toujours facile de s'y retrouver dans ce foisonnement. Faut-il parler d'échanges, de perméabilité, de circulation? Mais qu'est-ce qui est échangé? Qu'est-ce qui, exactement, circule? Et où, entre quels espaces? Faut-il concevoir l'anthropologie et la littérature comme des «mondes» (le «monde» de La Nouvelle Revue française et le «monde» du musée de l'Homme), lesquels, tels des ensembles géométriques, auraient des frontières en commun ou des zones d'intersection? Faut-il les concevoir comme des discours? Mais la littérature n'est pas vraiment un «discours», au sens d'un corpus de textes propre à une époque, dont on pourrait énoncer les principes ou repérer les règles internes. Faut-il les concevoir comme des types d'écriture et opposer l'écriture scientifique et contrainte de l'anthropologue à celle, libre et souveraine, de l'écrivain qui «se donne tout entier au langage»? Faut-il les considérer comme des formes de savoir? Sans doute le terme «savoir» ne s'applique-t-il pas à la littérature, mais n'est-elle pas néanmoins le lieu d'un certain mode de connaissance? Puisqu'elle aussi nous parle de l'homme, ne doit-on pas lui reconnaître une certaine «valeur anthropologique»?


Les deux livres de l'ethnographe

C'est à ce type de questions que le présent ouvrage voudrait répondre. À partir d'une conviction cependant: il est impossible de le faire en conservant les termes qu'elles admettent. Toutes supposent des entités définies — la littérature, l'anthropologie — dont on observerait les chevauchements. Or ce genre de présupposé bloque le questionnement. Non que la littérature et l'anthropologie «n'existent pas»; mais penser en termes d'intersections entre des ensembles constitués suppose que ceux-ci soient définis et caractérisés abstraitement et donc que l'on réponde aux questions: «Qu'est-ce que l'anthropologie?» et «Qu'est-ce que la littérature?» Ces questions sont légitimes, essentielles même, et il ne s'agit nullement de les congédier au nom de la richesse des œuvres singulières et de l'impossibilité de subsumer des pratiques variées, mais elles ne peuvent fournir un point de départ; il importe donc de retarder le plus longtemps possible leur énonciation. Au fond, c'est une leçon de l'ethnologue: plutôt que de prendre le risque d'importer des catégories et de les greffer artificiellement sur une réalité qui se dérobe, il vaut mieux avant toute chose regarder ce que les hommes font. Par conséquent, le parti pris doit être inverse: ne postuler aucune définition préalable de l'anthropologie, aucune caractérisation première de la littérature, mais regarder les textes et ce que les ethnologues ont écrit.

Car ce livre prend pour point de départ les écrits des ethnologues, non ceux des écrivains. À cela il y a plusieurs raisons. D'abord, les premiers sont plus stables, plus aisément identifiables; on n'est pas constamment renvoyé à leur propos à la question fatale de la valeur: «Est-ce vraiment important? est-ce vraiment de la littérature?» Nous y reviendrons. Ensuite, parce que si l'on part des textes des écrivains en s'attachant à retracer leurs emprunts à l'ethnologie, on perd de vue la singularité de l'objet: le même questionnement serait possible pour l'histoire, la géographie, la physique même. Or on pressent déjà que les rapports entre littérature et anthropologie sont plus profonds, plus essentiels que de simples reprises ou appropriations et qu'il ne suffira pas de reconstituer les lectures ponctuelles des poètes ou des essayistes pour en comprendre la nature.

Il s'agit donc d'étudier ce que les ethnologues ont écrit et la façon dont ces écrits ont été pensés. Nous nous appuierons en particulier sur une curiosité qui concerne la première génération de l'ethnologie française, celle formée par Mauss dans les années 1920 et 1930: presque tous les ethnographes français qui sont partis sur le terrain avant 1939 ont écrit au retour non seulement une étude savante sur la population auprès de laquelle ils avaient séjourné, mais aussi, très souvent, un deuxième livre, un ouvrage plus «littéraire», en tout cas qui ne respectait pas la forme canonique de la monographie savante. En France, les règles de la monographie ethnographique avaient été fixées par Mauss, qui, lui-même, mélangeait l'exemple anglo-américain de l'ethnographic account et la tradition française de l'histoire «positiviste». L'ordre était à peu près le suivant: climat et géographie, organisation sociale (clans, moitiés, lignées, etc.), technologie (habitation, outils, techniques de chasse et de pêche, etc.), vie familiale et sociale (jeux, cycle de vie, etc.), économie, droit, religion. Tous les ethnologues qui avaient suivi l'enseignement de Mauss à l'Institut d'ethnologie (ils n'étaient pas très nombreux) partirent donc sur le terrain avec ce modèle en tête et publièrent à leur retour un livre — il s'agissait généralement de leur thèse — qui en respectait, à peu de chose près, le canevas. Mais à côté de cela, presque tous donnèrent un récit, sinon «littéraire» en tout cas non savant, de leur expérience qui, à la différence de leur travail scientifique, fut publié chez un éditeur généraliste: Grasset, Gallimard ou Plon. Les cas les plus célèbres sont ceux de Leiris, qui écrit L'Afrique fantôme (1934) et La Possession et ses aspects théâtraux chez les Éthiopiens de Gondar (1958), et de Lévi-Strauss, qui publie La Vie familiale et sociale des Indiens nambikwara (1948) et Tristes tropiques (1955). Ce ne sont cependant pas les seuls et l'on observe ce curieux «dédoublement» chez de nombreux ethnographes de la même époque.

Après Silhouettes et graffiti abyssins et Jeux et divertissements abyssins, deux recueils issus de sa première mission menée en Éthiopie en 1929, Marcel Griaule remporte le prix Gringoire avec Les Flambeurs d'hommes, paru chez Calmann-Lévy en 1934, ouvrage très étrange et véritable «hapax» puisqu'il s'agit d'un récit ethnographique entièrement rédigé à la troisième personne. En même temps qu'il soutient sa thèse de doctorat (La Famille Otomi-Pame du Mexique central constitue la thèse principale et La Culture matérielle des Indiens lacandons la thèse complémentaire[4]), Jacques Soustelle écrit pour les éditions Grasset Mexique, terre indienne, livre qui, selon les commentaires de l'époque, «allie l'émotion de l'homme à l'observation du savant[5]» et où «la pénétration d'esprit égale la générosité du cœur[6]». Entre 1932 et 1939, Maurice Leenhardt donne aux «Travaux et mémoires de l'Institut d'ethnologie» trois gros volumes consacrés à l'ethnographie de la Nouvelle-Calédonie et à la langue canaque, mais c'est pour Gens de la Grande Terre, un ouvrage beaucoup plus accessible publié par Gallimard en 1937, qu'il reçoit, un an plus tard, le prix La Pérouse. Quoique médecin de formation, Jean-Albert Vellard — qui accompagnera Lévi-Strauss dans sa deuxième expédition brésilienne — se voit confier par Paul Rivet une mission «d'observation ethnologique» lors de son expédition au Paraguay entre juillet 1931 et janvier 1933. Il en revient avec un long mémoire intitulé Les Indiens guayakis, publié en deux livraisons dans le Journal de la Société des américanistes en 1934 et 1935, à quoi s'ajoute en 1939 Une civilisation du miel, ouvrage qui paraît chez Gallimard dans la collection «Géographie humaine» et qui, selon Rivet, se distingue avec éclat de «cette littérature superficielle et hâtive que le goût de l'exotisme et la facilité des communications ont si fâcheusement mise à la mode[7]». Si les très nombreuses notes ethnographiques prises pendant son séjour solitaire d'un an auprès des Eskimos d'Ammassalik n'avaient pas été égarées au musée de l'Homme à la fin des années 1930, Paul-Émile Victor aurait sans doute écrit plus que les deux articles (consacrés aux jeux de ficelle et au bilboquet) qu'il donna au Journal de la Société des américanistes en 1937 et 1938[8]. À peu près au même moment, il fait paraître chez Grasset, en deux tomes intitulés Boréal et Banquise, son journal retravaillé et accompagné de plus de soixante pages d'annexes (cartes et glossaire, rapports préliminaires d'expéditions, équipement, système d'attaches des chiens au traîneau, etc.). Ces deux volumes ont connu depuis lors quantité de rééditions. Un an avant le départ de Paul-Émile Victor pour le Groënland, Métraux avait séjourné pendant cinq mois sur l'île de Pâques. Après avoir complété son séjour sur le terrain par deux années de recherches au Bishop Museum d'Honolulu, il publie en 1940 une volumineuse Ethnology of Easter Island; un an plus tard paraît chez Gallimard, dans la collection «L'Espèce humaine», L'Île de Pâques[9], que Georges Bataille considérait comme «un des chefs-d'œuvre de la littérature française présente» qui «laisse loin derrière la masse de ces romans que le public reçoit sous le nom de littérature»[10]. Moyennant quelques accommodements, on pourrait sans doute faire entrer dans ce schéma les écrits de nombreux voyageurs des années 1930 qui disposent d'un «mandat» de l'Institut d'ethnologie ou du musée de l'Homme et qui reviennent souvent en France avec à la fois une «moisson» de faits inédits (selon une expression courante à l'époque) et un récit glorieux de leur expérience exotique. C'est le cas, par exemple, de Théodore Monod, qui, en 1932, donne à la collection «Travaux et mémoires de l'Institut d'ethnologie» une étude essentiellement archéologique intitulée L'Adrar Ahnet et publie cinq ans plus tard une relation grandiloquente de ses traversées du désert saharien sous le titre Méharées[11].

La récurrence de ce «deuxième livre» appelle deux remarques. Elle est d'abord d'autant plus frappante que l'entre-deux-guerres est la période d'institutionnalisation de l'ethnologie et que les ethnographes ne cessent d'affirmer avec emphase qu'ils ne sont pas des écrivains ou des «littérateurs», que l'étude de l'homme a à présent rompu avec la littérature et qu'elle est entrée dans l'âge scientifique: la nouvelle discipline a coupé les ponts avec le récit de voyage et les facilités de l'exotisme pour se fonder sur des documents et des faits bien établis, sans souci de la «couleur locale» et sans désir de plaire au public. Il faut noter ensuite que, curieusement, ce motif du «double livre» se perpétue (quoique selon d'autres modes) jusqu'à nos jours, comme si, progressivement, s'était formée là une tradition proprement française, que l'on songe à Afrique ambiguë de Georges Balandier, à Nous avons mangé la forêt de Georges Condominas, à La Mort sara de Robert Jaulin ou à la Chronique des Indiens guayaki de Pierre Clastres, pour ne citer que des livres antérieurs à 1975. Même s'ils ont tous en commun une certaine hétérogénéité formelle (presque tous mêlent cartes, photographies, citations de littérature indigène, citations de carnets de route, etc.), ces «deuxièmes livres» relèvent de genres variables: il peut s'agir d'un journal «proto-surréaliste» secrètement hanté par le modèle de Nadja (L'Afrique fantôme), d'une autobiographie intellectuelle d'inspiration proustienne (Tristes tropiques), d'une chronique légendaire des anciens Éthiopiens (Les Flambeurs d'hommes), d'un récit de voyage plus traditionnel (Mexique, terre indienne), etc. Il reste que tous ces «suppléments au voyage de l'ethnographe» entretiennent, souvent explicitement, un rapport ambigu au travail savant dont ils se veulent le «pendant». Comment rendre compte de cette singulière distribution? Pourquoi deux livres? Pourquoi les ethnographes français ont-ils éprouvé le besoin d'écrire un ouvrage «littéraire» en sus de leur travail savant? Telles sont quelques-unes des questions qui traversent notre étude.


Vincent Debaene


Pages associées: Littératures factuelles, ethnologie et anthropologie, discours scientifique, récits de voyages.



[1]. Georges Bataille, «Déclaration sur la fondation d'un Collège de sociologie» [1937], in Denis Hollier, Le Collège de sociologie, 1937-1939 [1979], Gallimard, coll. «Folio essais», 1995, p.27.

[2]. André Breton, «Main première», préface à Karel Kupka, Un art à l'état brut [1962], in Œuvres complètes, t.IV, Gallimard, coll. «Bibliothèque de la Pléiade», 2008, p.222.

[3]. Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, Éd. Réclame, 1950; rééd. Présence africaine, 1955, p.20.

[4]. Toutes deux publiées en 1937, respectivement par l'Institut d'ethnologie et par la Société des américanistes.

[5]. Le Musée vivant, n°1, février 1937.

[6]. Paul Rivet, préface à Jacques Soustelle, Mexique, terre indienne, Grasset, 1936; rééd. Hachette, coll. «La vie quotidienne – Civilisations et sociétés», 1995, pp. 7-8.

[7]. Id., préface à Jean-Albert Vellard, Une civilisation du miel. Les Indiens guayakis du Paraguay, Gallimard, coll. «Géographie humaine», 1939, p.xx.

[8]. Finalement retrouvées partiellement dans les années 1980, ces notes seront éditées dans un luxueux ouvrage en deux tomes par l'ethnologue Joëlle-Robert Lamblin, La Civilisation du phoque, Armand Colin, 1989 (t.I) et 1993 (t.II).

[9]. L'Île de Pâques, Gallimard, coll. «L'Espèce humaine», 1reéd., 1941, avec une préface de l'auteur; 2e éd. revue et augmentée,1951; rééd. coll. «Idées», 1966, sans les clichés photographiques; même éd., coll. «Tel», 1980. Dans la suite de l'ouvrage, nos références renvoient à l'édition de 1941, sauf mention contraire. Lorsque l'édition de 1951 est citée, nous renvoyons explicitement à la version poche de 1980. Pour une description détaillée des modifications intervenues entre les rééditions successives de L'Île de Pâques, cf. infra, chap.iv et xii.

[10]. Georges Bataille, «Un livre humain, un grand livre», Critique, n°105, février 1956, p.100.

[11]. Théodore Monod, Méharées. Explorations au vrai Sahara, Éditions «Je sers», 1937; nouv. éd. revue et corrigée, Actes Sud, coll. «Babel-Terres d'aventures», 1989. Dans la suite de l'ouvrage, nos références renvoient à l'édition de 1937, sauf mention contraire. Lorsque la nouvelle édition est citée, nous renvoyons explicitement à la version de 1989.



Vincent Debaene

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Dernière mise à jour de cette page le 25 Mai 2011 à 8h35.