Édition
Nouvelle parution
Y. Séité, Rousseau et Henriette : correspondance

Y. Séité, Rousseau et Henriette : correspondance

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Éditions Manucius)

Référence bibliographique : Yannick Séité - Rousseau et Henriette : correspondance, Manucius, collection "Le Philosophe", 2014. EAN13 : 9782845784314.

Rousseau – Henriette***

 

Correspondance

 

Un trésor inédit de la littérature épistolaire

 

Aucun siècle n’a produit autant de correspondances de qualité que le dix-huitième, mais les huit lettres qui constituent la correspondance complète d’Henriette et de Rousseau comptent parmi les plus fulgurantes, les plus riches et les plus belles de ce siècle. Les cinq missives de cette mystérieuse Henriette (aujourd’hui encore son identité demeure inconnue) suffisent à la placer au même rang que Julie de l’Espinasse ou que Madame d’Épinay et souvent en avant quant à l’originalité de la pensée et à la qualité de son expression.


Cette correspondance est d’autant plus précieuse que Rousseau, qui s’est toujours décrit comme inapte à la relation épistolaire, rechignait à répondre aux multiples sollicitations dont il était l’objet. Comment expliquer dès lors cette distinction opérée en faveur d’une anonyme ?


La réponse est Henriette elle-même. Jeune femme instruite, intelligente, lectrice attentive de Rousseau et surtout terriblement mélancolique, elle écrit au philosophe parce qu’elle se dit peu douée pour le métier de vivre.


On décèle dans l’écriture d’Henriette les prémices d’un romantisme naissant mais ce qui frappe plus que tout c’est la question de sa place dans la société. N’ayant pu se marier, elle estime être libérée de son statut social de femme (Moi isolée, je ne suis d’aucun sexe). Mais si elle semble souffrir de cette marginalité, elle jouit également sans réserve de la liberté qu’elle en tire, pour… penser, lire et se consacrer à l’étude. À une société qui l’a laissée de côté, Henriette ne doit rien en tant que femme. Elle se doit tout à elle-même en tant qu’être souffrant occupé à combattre par tous les moyens une affreuse douleur psychique.

 

***

Parce que le personnage d’Henriette est beau, complexe, iconoclaste et brillant.

Parce que Rousseau est un esprit incomparablement attentif aux méandres de l’âme humaine.


Parce que cette correspondance est inédite telle quelle.

Parce que c’est aussi un trésor de notre langue.


Merci de réserver à ce petit livre l’attention qu’il mérite.

Rousseau – Henriette*** Correspondance, est précédée d’une introduction de Yannick Séité intitulée Henriette, like a rolling stone. 

Yannick Séité enseigne la littérature à l’université Paris Diderot. Spécialiste des Lumières, il a consacré sa thèse à Jean-Jacques Rousseau, dont il co-dirige l’édition des Œuvres complètes en cours de parution aux éditions Classiques Garnier. Son dernier livre Le Jazz, à la lettre, paru aux PUF, a reçu le Prix des Muses.

Sortie en librairie le 6 mai 2014 – Diffusion-distribution harmonia mundi

Contact presse : Charles Arden – c.arden@manucius.com