Édition
Nouvelle parution
Wang Chong, Balance des discours. Destin, providence et divination

Wang Chong, Balance des discours. Destin, providence et divination

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Marie-Pierre Ciric)

Wang Chong - Balance des discours. Destin, providence et divination

Texte établi, introduit, traduit et commenté par M. Kalinowski 

Paris: Les Belles Lettres, coll. "Bibliothèque chinoise", 2011, CXCVI - 652 p.

  • ISBN-10 2-251-10005-9
  • ISBN-13 978-2-251-10005-0
  • Prix 39,00 €

Présentation de l'éditeur:

La Balance des discours (Lunheng) se compose de 84 traités indépendants. Le but de l'auteur était, comme l'indique le titre de l'ouvrage, de mettre sur la balance les opinions et les moeurs de son temps et de proposer des critères de jugement pour distinguer le vrai du faux et inciter les hommes à plus de sagesse et de bon sens. « L'erreur humaine, écrit-il, telle est la raison d'être du Lunheng. » Avec Wang Chong, on pénètre au coeur de la mentalité des lettrés des Han, de leurs habitudes et des mouvements d'idées qui les agitaient. Ses connaissances encyclopédiques, son sens aigu de l'observation et son goût de l'exemple concret font aussi de l'ouvrage un réservoir inépuisable d'informations sur la pensée, les croyances, la langue et la culture chinoises anciennes.
Les 25 traités traduits dans la présente anthologie, la plupart inédits en français, comptent pour presque un tiers de l'ensemble du Lunheng. Ils sont organisés autour de trois thèmes - destin, providence et divination - qui ne sont pas sans rappeler les essais philosophiques écrits par Cicéron au soir de sa vie. La réputation sulfureuse du Lunheng et sa mise à l'index au XIIe siècle par les lettrés orthodoxes de la dynastie Song sous la double accusation d'un manque de révérence à l'égard de Confucius et d'une complaisance affirmée pour le taoïsme en ont fait un écrit souvent qualifié de marginal. Redécouvert au début du XXe siècle, Wang Chong est érigé en champion de l'anti-confucianisme et du rationalisme critique ; sous l'ère maoïste, il passera pour un précurseur de toutes les formes de matérialisme et d'athéisme.