William Wilkie Collins et Charles Dickens,
Lazy Tour. Les pérégrinations paresseuses de deux apprentis oisifs
Trad. de l’anglais sous la direction d’Annpôl Kassis.
L’Atelier de l’Agneau, 130 p., 20 €
Deux apprentis : Francis Bonenfant (Charles Dickens l’hyper actif) et Thomas Loisif (Wilkie Collins, le nonchalant) voyagent dans le Nord de l’Angleterre. Leur récit en 5 épisodes parut entre le 3 et le 31 octobre 1857 dans le magazine Household Words dirigé par Dickens.
Une envolée dans l’imaginaire : voyage mouvementé en train de Londres à Carlisle, randonnée catastrophe au Mont Carrock, presque-repos gourmand en bord de mer à Allonby, fantomatique rencontre autour du Château de Lancaster et coup de foudre final aux Courses folles de Doncaster.
Dans un esprit journalistique mordant, joueur, rieur, c’est aussi la découverte du monde rural par deux citadins, sous-tendue par la critique d’écarts sociaux et culturels très marqués.
Voir le livre sur le site de l'éditeur…
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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :
"Profession : oisif(s)", par Marc Porée (en ligne le 5 août 2020)
Avec ce titre, on pense (un peu) au célèbre film de Michelangelo Antonioni, Profession : reporter, dans lequel David Locke, reporter américain envoyé en Afrique, découvre le corps sans vie d’un homme qui lui ressemble, décide d’endosser son identité… avant d’apprendre que l’individu en question est activement recherché par les services secrets. De doubles, d’identité, de couverture (à défaut d’espionnage), il est question dans Les pérégrinations paresseuses de deux apprentis oisifs, articles signés en 1857 par les deux écrivains reporters Wilkie Collins et Charles Dickens et traduits aujourd’hui en français. Mais on songe surtout à la contradiction, voire à l’imposture, qu’il y a à prétendre réunir « oisif » et « profession » dans la même phrase.
Deux apprentis : Francis Bonenfant (Charles Dickens l’hyper actif) et Thomas Loisif (Wilkie Collins, le nonchalant) voyagent dans le Nord de l’Angleterre. Leur récit en 5 épisodes parut entre le 3 et le 31 octobre 1857 dans le magazine Household Words dirigé par Dickens.
Une envolée dans l’imaginaire : voyage mouvementé en train de Londres à Carlisle, randonnée catastrophe au Mont Carrock, presque-repos gourmand en bord de mer à Allonby, fantomatique rencontre autour du Château de Lancaster et coup de foudre final aux Courses folles de Doncaster.
Dans un esprit journalistique mordant, joueur, rieur, c’est aussi la découverte du monde rural par deux citadins, sous-tendue par la critique d’écarts sociaux et culturels très marqués.