Essai
Nouvelle parution
Virginia Woolf : Colloque de Cerisy 2001

Virginia Woolf : Colloque de Cerisy 2001

Publié le par Ganaëlle Lacroix

Virginia Woolf. Le Pur et l'impur,

actes du colloque de Cerisy (2001),

sous la direction de Catherine Bernard et Christine Reynier,

Rennes, PU Rennes, 2002, 20 .

 

Présentation de l'éditeur :

"Le rôle majeur joué par Virginia Woolf dans la littérature anglaise des années vingt et trente n'est plus à démontrer. On sait combien Mrs Dalloway, La Promenade au phare, Les Vagues, contribuèrent à faire émerger une écriture de la modernité, une langue mouvante, habile, suspendue à la frontière de la prose et de la poésie, lovée au plus intime de la conscience. Dans l'ombre de ces romans, le reste de son uvre foisonnante reste encore mal connu. Les écrits politiques de Woolf, ses nouvelles, ses essais, sa correspondance permettent cependant de voir un imaginaire littéraire et politique à l'uvre. De même, alors que la critique tendit précédemment à privilégier les enjeux formels et phénoménologiques de l'écriture poétique de Woolf, des études récentes ont exploré ses liens avec son contexte épistémologique et politique, les échos intertextuels ou inter-esthétiques qui s'y font entendre. Le volume d'articles réunis ici se propose de faire le point sur ces perspectives formelles et théoriques. Il est le fruit des travaux du Colloque de Cerisy qui se tint en 2001 sur l'uvre de la romancière. En choisissant d'interroger les notions de " pur " et d' " impur " - notions qui font souvent retour sous la plume de la romancière - les auteurs proposent d'ouvrir un dialogue entre les textes les plus canoniques et le reste de l'uvre jugé longtemps mineur ou " impur ", mais aussi entre des approches critiques multiples (génétique, psychanalyse, épistémologie...), toutes mises au défi par un univers littéraire paradoxal qui résiste à la synthèse et à la clôture."


Les auteurs :


Cet ouvrage a été dirigé par Catherine Bernard, professeur de littérature britannique et d'esthétique à l'Université Paris 7 et par Christine Reynier, professeur de littérature britannique contemporaine à l'Université Paul Valery-Montpellier III.