Questions de société
V. Pécresse, invitée sur France Inter (24/2/9 video), recevra les syndicats et présidents d'universités vendredi 27

V. Pécresse, invitée sur France Inter (24/2/9 video), recevra les syndicats et présidents d'universités vendredi 27

Publié le par Marc Escola

Valérie Pécresse était ce matin l'invitée de N. Demorand sur France Inter. On ne change rien.

Voir la vidéo: http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/septdix/


Reuter (24/02/09) : Valérie Pécresse recevra vendredi 27 les syndicats et présidents d'universités

La ministre de l'Enseignementsupérieur et de la Recherche Valérie Pécresse a annoncé ce matin surFrance Inter qu'elle recevrait vendredi les organisations syndicalesreprésentatives et les présidents d'universités.

«Nous travaillerons autour de la médiatrice (Claire Bazy-Malaurie) pour nous mettre d'accord sur les grandes orientations» du futur décret sur le statut des enseignants-chercheurs, très contesté par le monde universitaire, et pour «trouver des voies de passage».

Concernant la loi LRU sur l'autonomie des universités, dont la coordination nationale des universités réclame l'abrogation, la ministre exclut tout «retour en arrière». «Ce débat est derrière nous» dans la mesure où «il y a déjà 20 universités autonomes qui jouissent d'une nouvelle liberté». «L'autonomie ce n'est pas le désengagement de l'Etat», a-t-elle insisté.

Reuter 24/02/09:

La fronde ne faiblit pas dans les universités

ValériePécresse a invité les syndicats d'enseignants-chercheurs et laConférence des présidents d'université à une réunion de travailvendredi mais la grogne universitaire ne faiblit pas.

 "La seule issue est le dialogue", a déclaréla ministre de l'Enseignement supérieur sur France Inter, alors que denouvelles manifestations sont prévues le 26 février et le 5 mars un peupartout en France.

L'intersyndicale de l'Enseignement supérieuret de la recherche a annoncé qu'elle se joignait à ces deux nouvellesjournées de contestation.

Claire Bazy-Malaurie, la médiatricenommée pour ce dossier au début du mois, présentera lors de cetteréunion ses propositions pour "retravailler" le décret contesté sur lestatut des enseignants-chercheurs.

Les présidents d'université et les organisations syndicales seront reçus séparément, précise le ministère dans un communiqué.

Unepremière réunion avait déjà eu lieu le 11 février pour plancher sur cenouveau texte et tenter d'apaiser la colère des enseignants-chercheurs,qui craignent que leur indépendance ne soit remise en cause.

Lafronde lancée il y a plus d'un mois va toutefois bien au-delà de cesimple décret, les contestataires réclamant à la fois le retrait de laréforme de leur statut, celle de la formation des enseignants etl'arrêt des suppressions de postes dans le supérieur.

En outre,la Coordination nationale des universités, à l'origine des appels àmanifester les jours prochains, demande désormais l'abrogation de laloi sur l'autonomie des universités.

Sur France Inter, ValériePécresse a catégoriquement exclu de revenir sur cette réformeemblématique de l'action du gouvernement.

"On sent bien là desacteurs qui aimeraient rejouer le match. Le débat sur l'autonomie estderrière nous, il n'y a pas de retour en arrière possible", a-t-elleassuré.

La Coordination nationale des universités entend pourtantmaintenir une pression maximale sur le gouvernement à l'occasion desjournées de manifestations.

En "convergence" avec cette dernière,une dizaine de syndicats de l'enseignement supérieur ont appelé à"poursuivre et amplifier la mobilisation."

Lundi, le syndicat étudiant Unef s'était déjà joint à cet appel.

"L'Unefappelle à voter la grève dans les universités cette semaine, alors quecertaines zones sont en vacances. L'idée est de maintenir la pressionjusqu'à la semaine prochaine, quand tout le monde sera rentré", adéclaré à Reuters son président Jean-Baptiste Prévost.

"Lapriorité, c'est la réussite du 5 mars", a-t-il ajouté, précisant quel'Unef réclamait également des mesures pour "lutter contre la précaritédes étudiants".

Gérard Bon et Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet